C’est sous une pluie battante que Laurent Wauquiez, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, est venu poser mercredi après-midi la première pierre symbolique du futur parc paysager et animalier de Vincennes, en remplacement du zoo fermé en 2008 et en travaux depuis septembre 2011.
En chantier depuis déjà trois mois, le site est actuellement en pleine déconstruction de ses rochers de synthèse, à l’exception bien sûr du plus haut, celui de 65 mètres visible depuis tout le bois de Vincennes. Tous les animaux ont été transférés dans d’autres parcs animaliers. Seules les girafes, impossibles à acclimater ailleurs, y maintiennent la garde.
Les travaux doivent durer deux ans. Au printemps 2014, c’est un zoo de nouvelle génération qui rouvrira au public, structuré en cinq univers paysagers correspondant chacun à une zone du monde, de la Patagonie aux côtes rocheuse et sa pampa en passant par la savane du Sahel ou la forêt luxuriante de Madagascar.
L’objectif est d’installer le millier d’animaux de 130 espèces différentes dans leur cadre et d’immerger complètement le visiteur en l’invitant par exemple dans une volière géante habitée par des oiseaux en vol libre.
Le financement du projet, estimé à 130 millions d’euros, résulte d’un partenariat public-privé entre l’Etat et un groupement, baptisé Chrysalis, composé de la Caisse des dépôts, la Caisse d’épargne, Icade et Bouyues Construction.
N'envoyez que des photos que vous avez prises vous-même, ou libres de tout droit. Les photos sont publiées sous votre responsabilité.