Comment distinguer les orchidées bichonnées pendant cinq ans et prêtes à vivre des dizaines d’autres, des plantes élevées en vitesse accélérée en Chine ou en Hollande pour remplir les rayons de jardineries ou supermarchés au prix d’un bouquet de marguerites ? A Boissy Saint Léger (Val de Marne), l’établissement Vacherot-Lecoufle, institution créée en 1886 et mondialement reconnue dans sa spécialité, a décidé de valoriser son savoir-faire artisanal en créant un label «Orchidées Qualité France». Explications en images.
Avec ses centaines d’espèces botaniques (naturelles) d’orchidées et ses milliers d’hybrides, créées au fil des années, les serres Vacherot Lecoufle, installées depuis 1886 sur le site de la Tuilerie à Boissy Saint Léger, entretiennent un patrimoine en partie unique, classé notamment par le Conservatoire français des collections végétales au titre de la Collection nationale pour ses groupes de plantes mères de Cattleya et Sabot de Venus (Paphiopedilum). A Boissy, l’établissement de Philippe Lecoufle (arrière-petit fils du fondateur Henri Vacherot) et de sa femme Françoise, est le dernier de l’institution familiale, après la fermeture en décembre dernier des serres de Marcel Lecoufle, l’oncle de 98 ans, qui s’était spécialisé dans les orchidées malgaches.
Spécialiste de l’hybridation des orchidées pour imaginer de nouvelles collections et à l’origine d’une technique de clonage (dans les années 1960) pour dupliquer ensuite ses créations, les serres Vacherot Lecoufle sont toutefois aujourd’hui confrontées à la concurrence d’autres cloneurs aux méthodes plus industrielle en provenance de Hollande ou d’Asie. Ces derniers proposent moins de références, laissant de côté la variété des nuances et les espèces plus rares, et leurs plantes durent moins longtemps,souvent cultivées en vitesse accélérée et épuisées à peine en fleur, mais elles sont aussi nettement moins chères. Cette plante rare a ainsi progressivement perdu son statut de fleur de luxe alors que l’on en trouve pour parfois dix euros en supermarché alors qu’une orchidée classique en vaut plusieurs dizaines.
Comment faire la différence ? Les connaisseurs ne s’y méprennent pas, qui examinent notamment les racines, comptent les feuilles, les hampes florales… et recherchent telle ou telle spécialité, mais beaucoup d’amateurs n’ont pas ce réflexe. Et puis, une orchidée à quinze euros, ce n’est pas plus cher qu’un bouquet, alors cela durera le temps que cela durera et il n’y a pas de regret si la plante se racornit quand on n’a pas la main verte ! Pour Philippe et Françoise Lecoufle, pas question néanmoins de se résigner. Afin de se distinguer de l’orchidée industrielle, les deux passionnés ont donc décidé de créer un label «Orchidées Qualité France» dont ils viennent de déposer la marque. Leur objectif : fédérer les derniers orchidéistes de France autour de cette nouvelle griffe et distribuer leurs collections avec cette étiquette pour informer les consommateurs.
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Les orchidées Vacherot-Lecoufle revendiquent le made in France
Distribué chez les fleuristes et quelques jardineries, les serres Vacherot-Lecoufle ventent également directement depuis leurs serres de Boisssy Saint Léger ou sur Internet.
Pour en savoir plus, voir leur site Internet.
bonsoir elles son tre belles .j’ aimerez pouvoir visiter votre serra ?serai te il possible merci de avance
Bonjour, j’ai possédé pendant 25 ans un zygopetalum mackayi acheté en 1983 dans les serres “vacherot” à Roquebrune sur Argens. Je suis vice présidente de la SOLO, association que vous connaissez bien. Je suis en outre toujours l’heureuse propriétaire d’un BLC Blue Boy Gainsborough acheté en 2004 lors du salon des antiquaires à La Beaujoire, dans lequel vous aivez exposé cette petite merveille
Ce que je voudrais savoir, c’est si vous continuez à commercialiser ce zygopetalum Mackayii que j’ai bêtement perdu lors d’un rempotage.
Je vous remercie de me renseigner
cordialement
Danielle Doré
bjr
j’ai vu le reportage sur TF1
Une question : j’achète des orchidées à mon épouse mais au bout de quelques jours elles perdent les fleurs et n’en font plus ensuite
nous avons un chauffage au sol que nous ne pouvons pas régler (collectif)
Que faire ? Nous avons pris des conseils auprès de fleuristes mais rien n’y fait …..
merci de me donner la solution si possible
Je voudrais faire visiter votre établissement a mes groupes. Pouvez vous me dire les jours heures et durée de la visite guidée. Un guide pour combien de personnes et le prix ? merci. Mireille tel [numéro de téléphone supprimé]
Bonjour,pourriez vous me dire si vous donnez des cours pour la culture des orchidées mon employeur me paye des cours pour mon départ en retraite
Merci de votre réponse
Cordialement
bonjour,
je m’aperçois surtout que certaines espèces tel que le cattleya et le cymbidium perdent de l’intérêt auprès de certains connaisseurs je me souviens très bien lorsque j’étais apprenti fleuriste des parfums de ces 2 types d’orchidées , hors à force de jouer les apprentis sorcier avec la nature on y perd forcément quelque chose en l’occurence l’apparence et le parfum de ces 2 types d’orchidée, maintenant pour avoir la chance de tomber sur une orchidée parfumée c’est le parcours du combattant mais on en trouve avec un peu de chance. eh oui car j’ai une préférence pour les 2 l’a beautée et le parfum, comme pour les femmes.
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