Chaque jour qui se rapproche de la remise officielle du rapport de Pascal Auzannet, destiné à chiffrer précisément le projet de métro périphérique Grand Paris Express, et à le séquencer en étapes de réalisation… et financement, inquiète davantage les élus locaux.
Dans une déclaration de ce jour, le président du Conseil général du Val de Marne, Christian Favier, témoigne de l’agacement suscité par cette attente, alors qu’en parallèle s’esquisse le projet d’un nouveau pôle métropolitain dédié à l’Ile de France :
“A l’heure des choix, je tiens à souligner qu’il ne peut y avoir de métropole sans métro.
Cela peut paraître une évidence, mais cela va mieux en le disant. En effet, comment parler de gouvernance si le projet prioritaire intéressant concrètement les 9 millions d’habitants que compte cette zone dense ne peut disposer des moyens nécessaires à sa réalisation ?
Le Grand Paris Express ne souffre aucunement d’un quelconque déficit de gouvernance. Les délais initialement prévus pour les études et la concertation sont tenus. Des dizaines de milliers d’habitants ont participé aux réunions publiques pour dire leur attente et leur espoir de voir enfin se réaliser un métro reliant les différents territoires de banlieue entre eux sans passer par la capitale. Les ingénieurs sont l’arme au pied, prêts à lancer le chantier.
Dans ce contexte, l’absence d’inscription du milliard d’euros nécessaire en loi de finance pluriannuelle, les fuites organisées autour du rapport Auzanet interrogent légitimement quant à la volonté de l’Etat de réaliser le projet dans les délais et selon le programme prévus. Pourtant combien de projets d’intérêt général sont portés avec une telle unanimité des élus et un soutien général de la population ?”
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