Le duel de second tour des législatives partielles ce dimanche, entre les deux candidats saint-mauriens, Henri Plagnol (UDI investi UMP-UDI) et Sylvain Berrios (UMP non investi) promet d’être serré. En attendant le verdict des urnes, les deux anciens alliés organisent leurs dernières réunions de campagne.
Jeudi 13 décembre à 20h30 à la mairie de Saint Maur
Meeting d’Henri Plagnol avec Bruno Lemaire, Valérie Pécresse et Jean-Louis Borloo.
Vendredi 14 décembre à 20h à l’école Michelet de Saint-Maur
Meeting de Sylvain Berrios
Mise à jour du 16 décembre 2012 : les résultats définitifs du second tour sont ici.
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@une verite qui derange.
Venez donc ce soir posez vos questions à SB ! Lui n’est pas un menteur !!!! HP nous a trompé et je suis bien placé pour vous le dire. Je soutiens la candidature de SYLVAIN BERRIOS !!! Car je pense que lui seul est le candidat de la CONFIANCE !!
C’EST ENORME !!! : Petit manuel de mensonges politiques en 10 leçons par Sylvain Berrios.
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=Z1qUXpsIm5E#!
Prenez le temps de regardez attentivement cette interview mais avec les sous-titres suivants pour décrypter le tissu de mensonge de cet élu qui prétend représenter la 1ère circonscription du Val de Marne :
Mensonge n°1 : « Henri Plagnol qui est investi par l’UDI » (1’20’’) car Henri Plagnol est investi par l’UDI mais aussi par l’UMP.
Mensonge n°2 « je suis le candidat représentant l’UMP » (1’54’’) et « je suis candidat pour l’UMP » (3’02’’) car Sylvain Berrios car Berrios n’est pas candidat pour l’UMP. Il n’a pas réussi a avoir l’investiture. A cette élection, il ne représente que lui-même.
Mensonge n°3 « Si je suis élu, je siégerai à l’UMP » (1’56’’) car il n’est pas sûr qu’il puisse siéger au groupe UMP car il sera peut-être exclu de l’UMP suite à une procédure disciplinaire engagé contre lui suite à sa candidature dissidente.
Mensonge n°4 « je suis d’abord le candidat de la clarté » (1’58’’) car il a créé une opacité pour les électeurs en mettant sur ses bulletins de vote, les lettres UMP alors qu’il n’a pas été investi par l’UMP.
Mensonge n°5 « zigzagant de Borloo à Bayrou » (2’45’’) car Henri Plagnol n’a jamais adhéré au Modem, ni même parrainé Bayrou aux dernières Présidentielle.
Mensonge n°7 « Clair pour ce qu’il va défendre » (3’05’’) car aucun électeur de la circonscription n’a la moindre idée de ce que Berrios va défendre s’il est élu.
Mensonge n°8 « J’ai accueilli, dès les 31 août, Jean-François Copé à Saint Maur »(3’49’’) car c’est Henri Plagnol qui a accueilli Jean-François Copé à la mairie et qui a fait le discours d’introduction.
Mensonge n°9 « Le parti a des statuts et je pense que les statuts doivent être respectés » (5’23’’) : car Berrios fait exactement le contraire en se présentant comme candidat dissident contre le candidat Henri Plagnol, qui a reçu l’investiture UMP.
Mensonge n°10 « Je veillerai à ce que cette unité de l’UMP demeure» (6’10’’) car, en se présentant comme candidat dissident, Berrios a lui-même créé un climat de division entre la grande majorité des élus UMP qui soutiennent Henri Plagnol et les quelque élus UMP qui le soutiennent.
« à cette égard la création de l’UDI est un facteur de division »(6’15’’) : Mensonge n°11 car les ténors de l’UMP reconnaissent que c’est un atout pour que l’offre politique de la droite et du Centre s’étoffe. Les 3 candidats aux législatives partielles ont été investis conjointement par l’UMP et l’UDI.
Vous vous rendez compte, il a réussi à mentir 10 fois en à peine plus de 6 minutes, c’est vous dire la confiance qu’on peut avoir dans un tel personnage.
Quelques questions gênantes pour Sylvain Berrios :
« La loi Duflot puni notre circonscription » : Pourquoi Berrios a-t-il critiqué Henri Plagnol sur ce dossier alors que Henri Plagnol est le député qui s’est le plus opposé à Cécile Duflot à l’Assemblée Nationale ?
« Bien sur, elle (la loi duflot) a été annulé » : Pourquoi Berrios ne rappelle-t-il pas que c’est grâce à l’action d’Henri Plagnol auprès du Conseil constitutionnel ?
« l’UMP est un parti politique qui a été créé en 2002 » : Pourquoi Berrios ne rappelle-t-il pas Plagnol a été l’un des artisans de la création de l’UMP et que c’est précisément pour cela qu’il a été Ministre de Chirac.
« J’ai parrainé Jean-François Copé et je suis un de ses soutiens »(4’09) : Comment se fait-il que Berrios n’ait pas obtenu l’investiture s’il est réellement proche de celui qui est devenu Président de l’UMP ?
« on apprend la démocratie à l’UMP » (4’20’’) : Comment se fait-il que Berrios ne respecte pas les décisions démocratiques du parti auquel il prétend appartenir ?
Impossible de croire que les électeurs se fassent berner par un menteur pareil…
à la longue, faire semblant cela finit par se connaître, il devient alors difficile d’étouffer la vérité…
Un surfeur nommé Plagnol par Pierre Fulla
Encore aujourd’hui un ènième tract d’Henri Plagnol qui se décrit comme ayant « un poids politique majeur », alors je laisse la plume à Pierre Fulla pour nous décrire cet homme illustre qu’il connait bien !
J’avoue que quand on connait le parcours politique d’Henri Plagnol, le voir se plaindre qu’un élu se retourne contre lui (à la différence que là Sylvain Berrios l’a fait avec une majorité d’élu et non pour son seul intéret), c’est très drole…
« Homme d’expérience, actif et compétent ! Voici comment le Député Maire sortant se présente encore aujourd’hui aux électeurs saint mauriens ; et cela fait quinze ans qu’il trompe son monde… jusqu’à décourager même ses anciens supporters hormis, bien sûr ceux qui ont encore un peu d’appétit pour lécher la gamelle. Mais c’est surtout sur le comportement politique de cet enfant gâté de la Vème république qu’il est bon de se pencher avec délectation.
Elève de la bien nommée Ecole Nationale d’Administration (ENA) qui façonne depuis des décennies les grands commis de l’Etat, ceux qui fondent et refondent les lois de la République, Henri PLAGNOL, accède naturellement au Conseil d’Etat dont il est Maître de requête depuis 1990
Taquiné par la politique, entré en fréquentant Jean LECANUET il y a près de 30 ans, il flirte avec le pouvoir en entrant au cabinet d’Edouard BALLADUR, candidat aux présidentielles de 1995, contre CHIRAC au 1er tour…
Mauvaise pioche pour ce jeune technocrate aux dents longues qui voit CHIRAC se rétablir et gagner. Mais il se fait remarquer par un étrange comportement plutôt trouble dans le renseignement en devenant figurant d’un mauvais film d’espionnage au service de la CIA car une espionne lui aura fait tourner la tête. Suite à sa bourde il est remercié.
Entre temps, PLAGNOL a goûté aux premières joies du Conseil municipal de SAint-Maur, puis de Créteil. Mais, sentant l’horizon bouché, cet impatient ambitieux franchit à nouveau la Marne pour être accueilli par son protecteur Jean Louis BEAUMONT. Elu au Conseil Général du canton Saint Maur Créteil, PLAGNOL fignole son parcours, trahissant trois ans plus tard le Maire de Saint Maur en le coiffant aux législatives en 1997 après avoir été son suppléant. Rejeté par le « groupe Villages », le député UDF va désormais jouer sa carte personnelle aux Municipales de 2001.
Mauvaise stratégie ou ego surdimensionné, il ne s’entend pas avec son rival intime Bernard VINCENS et ne détrône pas un BEAUMONT ragaillardi.
Malgré ce revers, et sans état d’âme, PLAGNOL oriente se girouette vers la « Chiraquie » avec la bénédiction de son nouveau parrain DOUSTE-BLASY.
2002 : les présidentielles relancent un CHIRAC revigoré et la souplesse d’Henri fait merveille au tapis rouge ( centre stratégique de la campagne RPR)…
TRAHISON
Le grand agitateur d’idées qu’il est devenu se joint à la grande famille UDF- RPR- PR- DL qui se rassemble sous le sigle UMP toujours en mouvement perpétuel. Certains y trouvent une place de choix et c’est ainsi que le Député PLAGNOL est nommé Secrétaire d’Etat à la réforme de l’Etat et de l’administration, vaste programme ! Il fera la plus petite carrière ministérielle de ceux qui étaient avec lui au gouvernement, preuve que son « poids politique majeur » tel qu’il se rêve a été vite un sujet de sourire dans le monde politique.
Remercié du gouvernement et son suppléant ne lui rendant pas son siège de député, notre « surfeur des bords de Marne » est désormais candidat aux élections cantonales de Saint Maur Centre pour palier l’éviction de Bernard VINCENS à qui l’UMP n’a pas accordé l’investiture, non sans avoir tenté aussi les Régionales. C’est ainsi que les deux « ex-rivaux » Plagnol – Vincens font maintenant la paire au mépris même de leurs fidèles supporters ( REUSSIR LA RELEVE ET NOS VILLAGES). Encore un joli tour de passe-passe local qui lui permet de gagner les cantonales de 2004 non sans avoir été mis en ballotage. Sa mission au ministère ne restera pas dans les annales de la République, c’est le moins qu’on puisse dire. L’arrivée de SARKOZY à la Présidence, qui ne l’apprécie guère, ne va pas pour autant bonifier son parcours sinueux. Henri PLAGNOL va ronger son os pendant quelques temps.
C’est donc vers la Mairie de SAINT MAUR que notre, toujours fringant Conseiller d’Etat va retrouver une planche de salut en succédant à un Jean Louis BEAUMONT vieillissant.
Un nouveau Maire de SAINT MAUR, sans éclat, sans ambition et sans prestige, Henri ronronne…
Mais sa boussole politique s’affole encore, pas très bien considéré à l’UMP, il cherche de nouveaux soutiens, un coup vers BAYROU et pourquoi pas BORLOO, avec sa nouvelle écurie UDI ! Le catalogue de photos souvenir publié dans ses tracts est sidérant ! De CHIRAC à RAFFARIN en passant par SARKO puis BAYROU , COPE, PECRESSE et BORLOO, l’essuie glace politique ne s’arrête jamais…Ainsi, de l’UDF au RPR en passant par l’UMP pour atterrir à l’UDI, voilà un parcours digne d’un footballeur professionnel qui profite du mercato pour changer de club toutes les saisons.
Un nouveau pavillon flotte donc momentanément sur le bateau saint maurien qui navigue au gré du vent et dont son capitaine ne tient plus la barre. L’avis de tempête récent en mairie où il a perdu la confiance d’une majorité de ses élus emmené par son deuxième maire adjoint Sylvain BERRIOS démontre amplement que PLAGNOL n’est plus crédible et que les saint mauriens ont enfin compris que ce Député fantôme ne méritait plus d’être élu. »
Pierre Fulla
extrait de www.lehelloco.fr
C’est très intéressant de lire la biographie d’Henri Plagnol sous la plume d’un soutien de Sylvain Berrios car vous faites remonter les hésitations politiques de Plagnol a bien longtemps.
Comment se fait-il que Berrios l’ait soutenu jusqu’en juin dernier ou Berrios a bataillé avec beaucoup d’énergie pour la réélection réussie d’Henri Plagnol? Je vous rappelle que c’était il y a seulement quelques mois. Vous voulez nous faire croire que Berrios a mis plus de 15 ans à comprendre qu’il était en désaccord avec les orientations politiques de Plagnol ? Si c’est le cas, Berrios a les neurones qui tournent au ralenti et comment pourrait-il devenir député ou pire, Maire de Saint Maur?
Réécrire l’histoire est un talent que je n’ai pas. C’est le talent des révisionnistes qui n’hésitent pas à tordre les faits pour mieux asseoir une démonstration sournoise définie à l’avance. C’est tout simplement méprisable et vous terminerez sans doute dans les poubelles politiques de l’histoire de Saint Maur.
Lettre ouverte à Sylvain Berrios,
Permettez-moi de vous dire Monsieur Berrios que votre lettre ouverte à Henri Plagnol est une caricature de tout ce que la politique politicienne peut produire de pire dans une démocratie. En ma qualité d’habitant de Saint Maur, je suis outrée par une telle mauvaise foi.
Non content d’avoir trainé dans la boue, notre député-maire Henri Plagnol, qui a été depuis plus de 15 ans votre mentor, vous vous permettez de lui écrire une lettre qui est un tissu de mensonges et de manipulations grossières.
Pour ne pas laisser votre missive, lettre morte, je prends le temps de vous répondre :
1) Vous affirmez être victime d’une campagne de dénigrement. C’est le monde à l’envers. Vous menez depuis des mois une campagne de calomnies d’une violence inimaginable contre Henri Plagnol et vous venez vous plaindre, avec une mauvaise foi dépassant toute imagination, de la violence de cette campagne. Qui sème le vent, récolte la tempête et il est grand temps que tout cela cesse.
2) Vous affirmez que notre député-maire Henri Plagnol n’a pas honoré ses mandats mais vous oubliez l’activité féconde qui a été la sienne durant son mandat de député : 93 propositions de lois, 16 rapports parlementaires, une mission spéciale confiée par Nicolas Sarkozy sur la gouvernance de la zone euro, la création de 2 commissions d’enquêtes parlementaires (sur le RER A et sur les emprunts toxiques), 25 questions au gouvernement, de nombreuses missions à l’étranger y compris dans des zones dangereuses, etc.
Depuis juin 2012, il a réalisé 140 amendements sur des textes proposés par le gouvernement socialiste, des prises de parole régulière sur toutes les thématiques qui préoccupent les habitants de la circonscription (Loi Duflot sur le logement social, refus du droit de vote des étrangers, protection de la famille, matraquage fiscal, etc.)
Qu’avez-vous à dire sur ce bilan flatteur pour l’action d’Henri Plagnol ? Rien bien sûr car il est plus facile de nier son existence purement et simplement.
3) Vous affirmez avoir le soutien de nombreux élus de la majorité municipale mais vous êtes incapables d’en présenter plus qu’une poignée qui soutient votre campagne. A un moment donné, une inquiétude s’est manifestée au sein de la majorité municipale et vous avez cru que c’était le moment pour prendre le leadership sur une fronde qui s’est vite dégonflée. Nous le verrons prochainement au prochain conseil municipal car la plupart des élus de la majorité municipale a renouvelé sa confiance à Henri Plagnol.
4) Vous vous présentez comme le candidat de la transparence des idées mais je mets au défi les électeurs de citer une seule idée originale que vous auriez défendue durant cette campagne. Vous avez martelé une seule idée qui est d’une pauvreté insigne : « Plagnol n’est pas bon mais moi, je suis le meilleur ». Quelle vanité venant d’un élu qui n’a jamais occupé aucun poste de responsabilité et qui est incapable d’honorer à la fois une activité professionnelle (fantôme) et un mandat de conseiller général (plutôt léger).
5) Vous prétextez par ailleurs que vos absences aux commissions du Conseil Général sont liés au fait que vous avez une activité professionnelle. Dans votre profession de foi, vous indiquez que vous êtes consultant. Pourriez-vous nous indiquez à quelle entreprise vous avez déjà vendue une mission de conseil ? Par ailleurs, si votre occupation professionnelle vous empêche d’assister aux commissions du Conseil Général, comment auriez-vous le temps de vous occuper de votre mandat de député et, à plus forte raison, de Maire de Saint Maur ? Comment les électeurs pourraient-ils s’en remettre à quelqu’un qui est incapable de gérer à la foi une activité professionnelle et un mandat d’élu ?
6) Vous prétendez être entouré mais pourquoi l’ensemble des militants de l’UMP qui ont fait campagne en mai 2012, pour Nicolas Sarkozy et en juin pour Henri Plagnol ont maintenu leur confiance à Henri Plagnol ? A titre d’illustration, la réunion politique de soutien à Henri Plagnol organisé jeudi 13 décembre au soir a réuni au moins 400 personnes alors que vous en aviez péniblement 60 lors de votre dernière réunion politique. Désolé de vous le dire aussi brutalement mais vous ne jouez pas dans la même cour avec Henri Plagnol, député-maire, ancien ministre soutenu par des personnalités aussi éminente que Jean-Louis Borloo, Valérie Pécresse et Bruno le Maire.
7) L’utilisation abusive des 3 lettres UMP sur vos bulletins de vote ont pu induire en erreur des électeurs de la circonscription et vous le savez parfaitement. C’est une forme d’escroquerie politique que de laisser entendre que vous représentez l’UMP car ce n’est pas le cas. Vous présentez votre carte de l’UMP comme si celle-ci vous autorisait à parler au nom du parti politique auquel vous appartenez. L’UMP n’est représenté que par un seul candidat : Henri Plagnol que ça vous plaise ou non.
8) En présentant votre candidature, vous avez bafoué les règles de démocratie interne à l’UMP et mettez à mal ses règles de fonctionnement. Les électeurs de la circonscription doivent savoir qu’une procédure disciplinaire sera engagé prochainement contre vous et pourrait aboutir à vous exclure de l’UMP ainsi que la poignée d’élus UMP qui vous soutiennent. Pour l’UMP, laisser la dissidence s’installer serait le plus sûr moyen d’aller à la défaite aux prochaines municipales. Vous n’êtes pas digne de représenter un grand parti politique car vous êtes incapable d’en respecter les règles démocratiques.
9) Vous rappelez qu’être élu « est une fonction noble qui confère davantage de devoirs que de droits » et pour une fois, je suis d’accord avec vous. Pourquoi ne pas avoir appliqué ce beau principe à vous-même alors que vous avez utilisez le mandat d’élu au conseil municipal pour étancher votre soif de pouvoir personnel? Où est votre sens du devoir ? Où est votre sens de l’honneur ? Quel exemple donnez-vous à la jeunesse de notre territoire ? Que tous les coups sont permis pour accéder au pouvoir ? Si les électeurs vous donnent raison, c’est qu’ils auront légitimé la loi du plus agressif et là , sans nul doute, vous êtes le plus fort. Même le candidat socialiste n’aura pas osé être aussi violent et agressif contre Henri Plagnol. J’espère que vous êtes fier de vous !
9) Vous terminez votre lettre en vous présentant comme le candidat du rassemblement. Comment osez-vous alors que votre démarche politique a créé un climat de division comme la circonscription n’en a jamais connu. La trace que vous allez laisser dans la politique locale est celle d’un arriviste qui attendu patiemment son heure pour mener un putsch raté.
Il est grand temps que notre circonscription retrouve sa sérénité pour traiter les préoccupations de nos concitoyens. Je ne peux pas croire qu’une majorité d’électeurs de la 1ère circonscription du Val de marne soutiendront dimanche 16 décembre un chef de meute comme vous. S’ils se laissent berner comme les français se sont laissés berner par François Hollande, je crains beaucoup pour l’avenir de notre pays.
Je tiens à vous remercier sur un point : l’attitude détestable que vous avez eue depuis des mois m’a prouvé que l’action publique dépend de nous. Si, en tant que citoyen, nous nous désintéressons des affaires de notre ville, nous pouvons laisser des élus dévoyés comme vous s’installer au pouvoir et détruire notre beau pays. Comme j’aime profondément mon pays et ma ville, personnellement, Je ne peux m’y résigner.
Lettre ouverte de Sylvain Berrios à Henri Plagnol
Monsieur Plagnol,
Au cours de cette campagne législative, j’ai mené une campagne digne. Fort du soutien des milliers d’électeurs qui m’ont accordé leur confiance au premier tour, dont une majorité de Saint-Mauriens, j’ai analysé de près votre travail parlementaire et interrogé vos convictions, ce qui est mon droit le plus strict. Je n’ai porté aucun jugement sur vous et je ne m’abaisserai pas à cela.
A coups de tracts agressifs, remplis de flèches rouges, de paragraphes surlignés en jaune fluorescent, de verbes à l’impératif et d’accusations mensongères, vous tentez de « noyer le poisson ». Je pense que nos concitoyens sont responsables et ne sont pas dupes : vos gesticulations ne changeront rien à leur choix.
Vous qui prétendez être un élu expérimenté, quel exemple donnez-vous à nos enfants et à nos jeunes ? Les enjeux locaux et nationaux ne méritent-ils pas mieux que vos invectives ? Les électeurs ne sont-ils pas en droit d’attendre une réflexion de fond sur la société que nous entendons construire pour demain, au lieu de vous voir épiloguer sur votre très chère réélection ?
Il est inacceptable que vous ne respectiez pas les règles du jeu d’une campagne. Vous n’avez, en particulier, aucun droit de me diffamer publiquement.
Vous me traitez d’imposteur alors que je suis votre adversaire. Vous n’acceptez pas que je sois opposé à vous au second tour, mais les électeurs ont tranché et il ne vous appartient pas de décider à leur place.
Vous me traitez de dissident alors que je suis un militant. Je suis conseiller national de l’UMP, militant de ce parti depuis sa création. Je n’ai pas varié dans mes engagements et mes convictions. Vous êtes membre fondateur de l’UDI, qui a opéré une scission avec l’UMP. Que vous fassiez des choix politiques est votre droit, mais que vous ne les assumiez pas publiquement n’est pas honnête.
Vous me traitez d’abstentéiste alors que j’ai un métier : contrairement à vous qui êtes un professionnel de la politique et n’avez aucune autre source de revenus, j’ai un travail qui me permet de subvenir aux besoins de ma famille, mais j’ai toujours assumé mes responsabilités d’élu en plus de mon travail. J’ajoute qu’au vu de votre absentéisme à l’Assemblée Nationale, pour lequel vous avez été officiellement sanctionné, vous êtes très mal placé pour donner des leçons.
Vous me traitez de putschiste. Je suis un élu responsable qui a refusé, comme 26 autres de vos conseillers municipaux, les compromissions et les choix indignes que vous leur imposiez. Vous niez la réalité, mais vous avez perdu la confiance de ceux qui avaient cru en vous, qui sont d’autant mieux placés pour évaluer votre travail qu’ils ont pu mesurer au jour le jour votre désinvolture et vos choix hasardeux.
Vous me traitez d’opportuniste. Je suis un homme ambitieux pour sa circonscription, ce que vous n’avez jamais été, vous qui n’avez jamais défendu un seul dossier dans un ministère, jamais reçu vos électeurs lors de permanences parlementaires ou tenté de faire venir des entreprises sur notre territoire. Vous vous êtes toujours contenté de vous aligner sur les initiatives de vos collègues.
Vous me traitez de manipulateur. Je suis le candidat de la transparence. Transparence sur mes idées, mes engagements, mes convictions et les projets que j’entends conduire si les électeurs de la première circonscription m’accordent leur confiance dimanche. Vous avez menti délibérément aux électeurs en juin dernier, en prétendant que votre candidature était recevable, alors qu’elle ne l’était pas. La manipulation c’est ça.
Vous dites que je suis un homme isolé, alors que je suis un homme soutenu. Par qui ? Par les centaines d’anonymes qui m’ont vu le matin conduire mes enfants à l’école, avec qui je dialogue quand je vais au marché, que je rencontre sur les terrains de sport, que je connais depuis l’enfance, que j’ai croisés dans les associations, avec qui j’ai dialogué au cours de la campagne, qui connaissent mon travail d’élu de terrain. Vous, dont nombre de collaborateurs ont démissionné, dont les militants ont déserté les réunions, pouvez-vous prétendre que vous êtes soutenu ?
A bout d’arguments, vous transformez vos rancœurs en mépris, affirmant que je n’ai reçu le soutien d’aucun «ténor» national. Je n’ai pas besoin de caution extérieure pour briguer les suffrages des électeurs de la circonscription. C’est leur confiance que je sollicite, et ils savent que je suis et resterai à leur service, sur le terrain. Aujourd’hui, vous faites venir avec tambours et trompettes des personnalités que vous n’avez jamais sollicitées en 5 ans pour développer des projets locaux, une fois de plus c’est regrettable et témoigne de votre moindre implication, sauf lorsqu’il s’agit de défendre vos intérêts personnels.
Enfin, à vous lire, il semblerait que je sois responsable de tous les maux par le seul fait que j’OSE m’opposer à vous. Elu de la Nation est une fonction noble, qui confère davantage de devoirs que de droits, ce n’est pas une rente de situation.
Pris dans vos contradictions, vous avez perdu cet engagement de vue. Mais vous n’êtes autorisé ni à prendre en otage les électeurs ni à donner des leçons de morale.
Je suis le candidat du rassemblement, respectueux de tous, qu’ils partagent ou non mes idées. Votre comportement d’aujourd’hui est l’exemple de ce dont les électeurs ne veulent plus.
Sylvain Berrios
Pour ceux qui le souhaitent : la version PDF est disponible ici (cliquez ici)
En réponse à cela, sur les 13 élus du groupe UMP, 9 lui ont adressé ce message de soutien :
Cher sylvain,
Nous travaillons au quotidien avec toi depuis des années au Conseil général du Val de Marne.
Alors que tu t’es engagé dans la campagne des élections législatives de la 1ère circonscription du Val-de-Marne, nous tenions à témoigner de ton investissement permanent auprès des val de marnais et plus particulièrement des habitants de Saint Maur.
Tu as toujours défendu avec force et conviction à l’assemblée départementale les intérêts des saint mauriens dont tu connais bien en tant qu’élu de terrain les attentes.
Tu as fait également la preuve de ton efficacité pour faire avancer des dossiers importants pour ta commune et ses habitants.
Nous tenions enfin à saluer ta loyauté et ta fidélité à tes convictions et aux valeurs qui nous unissent.
Amicalement à toi.
Bruno TRAN, Conseiller Général UMP de Thiais , Président du groupe UMP
Jean Daniel AMSLER, Conseiller Général UMP de Sucy en Brie.
Jean Marie BRETILLON, Maire-Conseiller Général UMP de Charenton le pont.
Olivier CAPITANIO, Conseiller Général UMP de Maison Alfort Nord.
Pierre-Jean GRAVELLE, Conseiller Général UMP de Villecresnes.
Jacques LOISON, Conseiller Général UMP du Perreux sur Marne.
Georges NERIN, Conseiller Général UMP de Joinville le pont.
Mary-France PARRAIN, Conseiller Général UMP de Maison Alfort Sud.
Dominique ROBLIN, Conseiller Général UMP de Bry sur Marne, député suppléant de Gilles Carrez
J’ajouterais juste que c’est Sylvain Berrios qui était sur le terrain pour rencontrer le Préfet dans le cadre du dossier Eiffage avec les associations, c’est également Sylvain Berrios qui était présent au tribunal pour défendre la position de la ville de Saint-Maur… Où était Henri Plagnol ?
Je continue de penser que Sylvain Berrios sera bien un député Présent et Efficace et que nous avons vraiment besoin de changer de façon de faire de la politique.
Non au dissident Sylvain Berrios qui ment aux saint mauriens
insulte sans vergogne notre Maire Henri Plagnol! c’ est inadmissible!
En tant de membre et adhérente UMP je ne tolère pas que Sylvain Berrios profite de mettre le logo UMP alors qu’il n’est pas investi!!! par L UMP ma famille politique.
Sylvain Berios respectez Henri Plagnol .
Pour obtenir une bonne idée de l’implication réelle de henri Plagnol dans son travail de député à l’assemblée nationale dans l’hémicycle et en commissions, allez le vérifier sur le site de l’assemblée nationale ou plus simple vous obtenez la comparaison de 2008 à 2012 des participations dans l’hémicycle et les commissions entre gilles Carrez député de la circonscription du Perreux et henri Plagnol député de la circonscription de Saint Maur, sur le site : http://www.lehelloco.fr
Allez voir par vous même c’est édifiant en voyant les courbes.
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