La cour d’assise du Val de Marne a condamné ce vendredi le pasteur évangéliste congolais, surnommé le “prophète”, à 18 ans de réclusion criminelle pour l’assassinat en 2006 d’une fidèle de 19 ans avec qui il entretenait une liaison sentimentale tumultueuse. Ce matin, l’avocate générale avait requis une peine de 25 ans.
“Il lui a tiré une balle dans le dos parce qu’il n’acceptait pas qu’elle lui échappe, lui le prophète, il ne supportait pas qu’on lui résiste”, a affirmé dans son réquisitoire l’avocate générale, Martine Maze-Barthot, selon qui “tout avait été préparé méthodiquement“.
Le 17 août 2006 au matin, Nanou Kapinga, étudiante en médecine, avait été retrouvée morte dans une ruelle de Chennevières-sur-Marne (Val-de-Marne) après avoir été atteinte à “bout touchant” dans le dos par un tir de fusil, alors qu’elle se rendait à la pharmacie où elle travaillait pendant l’été.
Jugé depuis lundi, Odilon Nseka Mangani, un prêtre évangéliste de 36 ans qui officiait auprès de familles dans une cité voisine, est accusé d’avoir tué la jeune femme qui faisait partie du petit cercle de ses fidèles et qui refusait de se marier avec lui.
“Pasteur de quoi? Et d’où? Mystère”, s’est interrogée l’avocate générale, fustigeant un “imposteur” qui s’est imposé dans la famille de la victime “sous couvert de prières” et dans le but de se marier pour régulariser sa situation. Tout au long de son procès, l’accusé au casier judiciaire vierge a clamé son innocence, affirmant qu’il n’aurait “jamais pu tuer” celle qu’il aimait.
Evacuant tout débat “théologique” sur son statut d’homme d’église, ses avocats ont insisté sur l’absence d’éléments matériels incriminant leur client, l’arme du crime n’ayant jamais été retrouvée. Le verdict, 18 ans de prison, a été rendu en fin de journée.
Source AFP
Bonjour
Une précision importante, ce pasteur assassin n’a jamais eu de liaison de quelque manière que ce soit avec Nanou Kapinga, si ce n’est dans son esprit vicié et tordu. Il faut être deux pour vivre une histoire amoureuse, même tumultueuse.
Respect à la mémoire de Nanou Kapinga, qui est partie de ce monde trop vite, trop jeune par la décision d’un assassin..
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