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La Protection civile du Val de Marne espère encore

La Protection civile du Val de Marne espère encore

Un feu d’artifice ici, une course à pied là, encore une brocante, un bal ou thé dansant, l’Association de la protection civile (ADPC) du Val de Marne décline inlassablement les demandes de postes de secours pour lesquels villes ou associations locales la sollicitent chaque semaine, étant dans l’impossibilité d’y répondre depuis le retrait de son agrément en octobre dernier, consécutivement à un désaccord avec le siège de sa fédération (la Fédération Nationale de Protection Civile, FNPC).

«Nous avons dû refuser une cinquantaine de postes au dernier trimestre 2011 et déjà une quinzaine depuis la nouvelle année», compte avec amertume Chérif Mahtout, directeur de l’association départementale. Après une action d’éclat – une grève de la faim au mois d’octobre, un bal caritatif et un appel aux dons  (plusieurs communes lui ont notamment versé une subvention exceptionnelle), l’Association qui a obtenu une première victoire juridique fin 2011, attend désormais le jugement sur le fond concernant la validité ou non de sa suspension d’agrément. Le verdict devrait être connu d’ici la fin du mois de février.

En grave difficulté financière faute de pouvoir exercer ses activités, l’association départementale se sent en revanche de moins en moins seule alors que s’est constituée, au sein même de sa fédération, une Association des dirigeants de Protection civile destinée à défendre les intérêts des associations locales. Une autre association, l’ANPS (Association nationale des premiers secours), nationale cette fois mais dans la même situation de suspension d’agrément, mène un combat juridique similaire à ses côtés. «Nous avions 1000 bénévoles dans le pays et nous sommes vus retirer subitement notre agrément cet été sans explication. Le seul élément que nous avons trouvé dans le rapport de l’IGA (Inspection générale de l’administration) est que notre association ‘agace et parfois irrite les associations historiques par un discours offensif et des offres concurrentielles’», explique son président, Didier Espiado.
Voir les articles précédents sur ce sujet.

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