Dans le cadre de la concertation sur la refondation de l’école (Voir les 3 débats en Val de Marne), une première réunion publique s’est tenue lundi au lycée Saint-Exupery de Créteil, à l’initiative du directeur académique des services de l’éducation nationale, Pierre Moya, en présence d’une cinquantaine de parents et enseignants. Sujets évoquées : les ZEP, le socle commun, les activités périscolaires, le rôle des parents et encore les moyens.
Le devenir des ZEP est le sujet qui est revenu le plus souvent sur la table. Ainsi Gérard Najman, adjoint à la mairie Cachan, les-a-t-il jugées”vieilles“, leur préférant “une mixité sociale que l’on ne trouve plus dans les établissements classés ZEP“, conforté dans ses propos par un professeur de ZEP qui a témoigné des tentatives récurrentes des parents pour changer leurs enfants d’établissement “pour des raisons de sécurité“.
Autre sujet, la place des parents. Des enseignants émettent le souhait d’être plus appuyés par ces derniers dans la formation des enfants. Ils proposent de leur donner plus de place au sein de l’école, par exemple en constituant des groupes de paroles de parents dans l’établissement. Ali Ait Salah, président de la FCPE Val-de-Marne, milite lui pour la création d’un statut de parents délégués reconnus par les employeurs.
C’est aussi en termes de moyens qu’est abordée la médecine scolaire, par Patrice Deveaux, adjoint à la mairie d’Arcueil, qui regrette que toutes les circonscriptions du Val-de-Marne aient une moyenne un médecin scolaire pour 10.000 élèves, ce qui freine la réactivité des dépistages notamment de la dyslexie et s’inquiète de l’attractivité de ces postes pour les jeunes médecins. Plusieurs s’inquiètent de la marge de manœuvre limitée du ministre.
N'envoyez que des photos que vous avez prises vous-même, ou libres de tout droit. Les photos sont publiées sous votre responsabilité.