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La suppression des barbecues du parc des Marmousets chauffe les esprits

La suppression des barbecues du parc des Marmousets chauffe les esprits

Habitué du Parc des Marmousets, ce Vincennois ne décolère pas depuis que, se promenant dimanche dans ce grand espace vert de la Queue en Brie (Val de Marne), il a découvert le panneau décrivant la transformation actuelle du parc. “C’est une dame, elle-même scandalisée et alertant tous les visiteurs, qui a attiré mon attention. En le lisant, j’ai été consterné.

Il y est question de supprimer les espaces barbecue, qui en font un lieu si convivial pour tous ceux qui n’ont pas de jardin en ville, pour transformer la plaine centrale en pâture pour les chevaux! Et tout cela pour ne pas gêner les riverains. Mais quels riverains ? Le parc est dans un morceau de forêt. C’est vraiment dommage car ce site  était un bel exemple de mixité et de convivialité. S’il y a des problèmes de comportement, il serait préférable de mettre en place une politique d’éducation plutôt que de sanction!” Excédé, l’usager du parc a envoyé une missive au Conseil général pour avoir des explications et déclare vouloir constituer un collectif pour protester.

Un site victime de son succès

Du côté du Conseil général du Val de Marne, la question de la sécurité est évoquée. “Il y avait parfois des groupes de 100 à 200 personnes qui se réservaient des emplacements et allaient jusqu’à se battre pour défendre leur coin, ce malgré la présence d’agents de sécurité sur place. Les véhicules des services ne pouvaient plus passer et les feux, qui pouvaient monter jusqu’à 4 mètres de haut, constituaient aussi un danger pour les usagers et pour la forêt. Il y a eu aussi de nombreuses plaintes de riverains en raison du bruit, comme parfois du tam-tam à quatre heures du matin. C’est le Conseil général qui avait aménagé ces barbecues mais cet espace a été victime de son succès” explique un porte-parole. Le Conseil général a donc décidé de jouer une carte plus nature, insistant sur les bénéfices de cette opération pour la biodiversité. Si les barbecues disparaissent, le plan d’eau, lui, reste en place, ainsi que les équipements de jeu.

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