Politique | | 29/09/2012
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Le maire de Chennevières mis en minorité au Conseil

Le maire de Chennevières mis en minorité au Conseil

La tourmente politique reprend au sein du Conseil municipal de Chennevières. Dans cette cité majoritairement à droite, les dissensions au sein de la majorité pèsent depuis les élections municipales de 2008. A l’époque, une fronde se constitue contre le maire sortant UMP, Lucien Lavigne, qui voit se présenter une liste dissidente sous l’égide de Christophe Absalon.

Une division qui fait le bonheur de l’opposition. Car au second tour des élections, la liste officielle de l’UMP (celle de Lucien Lavigne) et la dissidente de Christophe Absalon se maintiennent toutes les deux tandis que PS et MoDem font cause commune sous la houlette du socialiste Alexandre Minéo.

Un an plus tard, celui-ci doit toutefois rendre son siège. L’élection a été annulée par le Tribunal administratif car l’un de ses colistiers s’est inscrit sur deux listes différentes. Cette fois, les deux équipes de droite se ressoudent. C’est Bernard Hammerlé, ancien maire adjoint de Lucien Lavigne qui emmène la liste et gagne les élections en 2009.

Les tensions ne tardent toutefois pas à reprendre le dessus et lors des cantonales de 2011, c’est le MoDem Jean-Pierre Barnaud qui remporte le canton, raflant plus de deux tiers des voix au second tour.

Lors du Conseil municipal de ce mercredi 26 septembre, la fronde s’est officialisée et ce-sont une dizaine d’élus de la majorité qui ont indiqué leur souhait de constituer leur propre groupe, parmi lesquels des maires adjoints comme Dany Grouzelle et Marie-Claude Reilhe, et des personnes qui faisaient partie de la liste dissidente en 2008.

Quelques instants après le début de la séance, la scission est passée des paroles aux actes. Les élus dissidents ont ainsi voté aux côtés de l’opposition contre le point n°10 de l’ordre du jour qui consistait à autoriser un permis de construire pour faire de nouveaux bureaux au sein de la mairie. “Cela fait longtemps que cela couve, c’est la gestion autoritaire du maire qui ne passe pas“, commente Daniel Santos, élu socialiste.

Parmi les dossiers chauds de la ville, d’autres sujets suscitent surtout la discorde et risquent de bouillir davantage avec une majorité volée en éclats : celui des emprunts toxiques et celui de Chennevières Ecocentre, projet urbain phare de la mandature.

 

 

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