Le camp de Roms de Sucy-en-Brie qui a compté jusqu’en début de semaine environ 800 personnes s’est quasiment vidé de ses occupants, deux jours avant l’application officielle d’une décision de justice prévoyant l’évacuation du site, a constaté jeudi un journaliste de l’AFP.
Seules quelques dizaines de personnes s’affairaient encore en fin de matinée pour charger leurs effets personnels ou des planches de bois dans des véhicules utilitaires sur ce terrain désormais jonché de détritus et de baraques éventrées qui tenaient lieu d’habitations.
Trois voitures de police stationnées à l’entrée du camp, contrôlent les allées et venues des derniers occupants.
Selon un employé de la mairie de Sucy-en-Brie, les quelque 800 personnes présentes dans l’un des plus importants campement roms d’Ile-de-France, ont spontanément commencé à évacuer le site mercredi, en fin d’après-midi.
Installé en bordure d’un parc d’activités, à l’entrée de cette petite ville du Val-de-Marne, le campement occupait un terrain de plus d’un hectare appartenant à l’Etat et destiné au prolongement d’une route nationale, selon la la municipalité.
Selon un responsable policier, le campement était devenu une “petite ville” dont l’évacuation, autorisée par le tribunal de Créteil, était prévue à partir du 15 septembre.
Protégé par un talus qui longe la route de Bonneuil, le terrain, occupé depuis novembre 2011, a d’abord accueilli quelque 80 Roms avant que des vagues successives de nouveaux arrivants, pour certains expulsés de camps en Essonne, Seine-Saint-Denis ou Seine-et-Marne, ne viennent grossir le nombre des occupants.
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