Neuf légionnaires du Fort de Nogent naturalisés à Créteil

Pour le Caporal chef Noirtault, cette étape s’est imposée après 10 ans dans la légion. “J’ai travaillé dans l’armée de l’air du Brésil puis me suis retrouvé bureaucrate à 25 ans, mais ce n’était vraiment pas ce que je voulais. C’est pour cela que je suis rentré dans la légion. Après deux opérations en République de Côte d’Ivoire, une en Afghanistan et une mission de courte durée en République de Djibouti, j’ai fait ma demande de naturalisation. C’était en 2009 aujourd’hui je suis très fier d’être considéré aujourd’hui comme un Français à part entière“, raconte-t-il.

Le caporal chef Elenga, d’origine congolaise, a obtenu pour sa part sa naturalisation l’année dernière. Il se dit “fier de pouvoir servir en étant Français”. “J’ai toujours été façonné par la légion. Je suis arrivé en France en 1997 et j’ai intégré la légion par la suite.” L’homme au gabarit imposant ironise “c’était soit cela, soit devenir footballeur, j’ai choisi de servir ce qui est officiellement mon pays! ”

Créé le 10 juillet 2007, le groupement de recrutement de la Légion étrangère (GRLE) du Fort de Nogent a pour vocation la mise en oeuvre de la politique de recrutement du général commandant de la Légion étrangère. Chaque légionnaire étranger peut demander à devenir français par la voie de la naturalisation au titre des services rendus au sein de l’armée française. La légion étrangère compte 7300 hommes dont 150 nationalités.