Justice | | 25/04/2012
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Nouvelles protestations de surveillants

Des surveillants pénitentiaires ont poursuivi mercredi, devant différentes prisons, et notamment la Maison d’arrêt de Fresnes (Val de Marne) leur mouvement national de protestation entamé le 4 avril à l’appel de FO et de la CGT pour réclamer un meilleur statut et des recrutements, à l’approche du second tour de la présidentielle.

Le syndicat majoritaire chez les personnels pénitentiaires, l’Ufap-Unsa, ne participe pas à ces actions qui doivent se renouveler jeudi.

Les surveillants FO et CGT de Fresnes avaient prévu de bloquer, mercredi soir, les dépôts et retours d’extraction à partir de 19H00 mais se plaignaient que les forces de l’ordre aient été mobilisées très tôt et en nombre. A Fresnes, “les surveillants travaillent le double de ce qu’il faudrait. Nos collègues sont à bout, ils se font insulter, cracher dessus, agresser tous les jours. Moins on a de temps, plus la tension monte à l’intérieur”, a affirmé le délégué FO Vincent Le Dimeet.

Pour FO et la CGT, les surveillants souffrent avant tout d'”un manque de personnel”, alors que le nombre des détenus a atteint, le 1er avril, le nombre record de 67.161. Les deux syndicats mettent aussi en cause la façon dont sont conçues les nouvelles prisons, en partenariat avec des groupes privés.

Les surveillants se sont également particulièrement mobilisés à Meaux-Chauconin (Seine-et-Marne). “Depuis 05H30, nous avons installé devant la porte d’entrée une barricade de pneus et de palettes à laquelle on a mis le feu. Une extraction (judiciaire de détenu) a été annulée et les autres ont été retardées”, a expliqué le délégué CGT Christopher Dorangeville, selon lequel les manifestants ont été “délogés vers 07H00 par la police, sans incident”.

Les accès de la maison d’arrêt des Baumettes, à Marseille, ont été bloqués tôt le matin par une trentaine de surveillants. Même forme de protestation devant la maison d’arrêt de Toulon-La Farlède où quelques dizaines de surveillants ont installé un piquet et fait brûler des palettes, selon le représentant FO, Antonio Cid.

L’accès à la maison d’arrêt a été temporairement bloqué à Digne, à Agen
(Lot-et-Garonne) ou encore à Laon (Aisne), tandis qu’à Béthune (Pas-de-Calais), une dizaine de surveillants ont brûlé palettes et pneus et distribué des tracts, sans bloquer les entrées et sorties, selon FO. Quant aux surveillants de la maison d’arrêt de Saint-Martin de Ré (Charente-Maritime), ils ont organisé une distribution de tracts devant le tribunal de grande instance de La Rochelle.

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