Aéroports d’Orly (Val de Marne), de Roissy (Val d’Oise)… Comment assurer le financement pérenne des indemnisations des communes victimes de nuisances sonores aéroportuaires et comment répartir la distribution de ces indemnisations ? La question fait débat et les rivalités latentes entre communes ne manquent pas,
qu’il s’agisse de celles qui jouxtent Roissy contre les riveraines d’Orly, ou de celles qui sont situées autour d’un même aéroport mais qui en subissent différemment les conséquences, positives (retombées économiques) ou négatives (nuisances sonores). A l’assemblée nationale, la discussion sur ces sujets se poursuit souvent à coup d’amendements respectifs des députés des différents départements.
C’est dans ce contexte d’une déposition d’amendement au projet de loi de finances rectificative 2012, visant à ce que le seul critère de compensation aux communes soit le nombre d’habitants inclus dans le périmètre du Plan de gêne sonore, que le député-maire UMP de Villeneuve le Roi, Didier Gonzalès vient de se voir confier une mission sur l’amélioration du mécanisme de répartition des fonds de compensation des nuisances aéroportuaires.
L’occasion de remettre à plat les enjeux économiques et environnementaux des territoires concernés par les aéroports. «Aujourd’hui, le mode de répartition est injuste puisque certaines communes très faiblement impactées (Athis-Mons, Massy..) reçoivent via ce fonds plus que d’autres communes très impactées (Ablon, Marolles…)», indique le député dans un communiqué.
Une question qui s’inscrit dans le débat plus global autour du Grand Paris aéroportuaire, déjà posé de manière controversée par le même député qui défend une réflexion autour de l’éventuelle délocalisation de l’aéroport d’Orly.
Voir les articles déjà publiés concernant l’aéroport d’Orly.
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