Le Tribunal administratif de Melun a rendu son jugement concernant le dernier recours en justice contre le projet immobilier Eiffage du pôle RER A (Cité d’affaires Nogent Baltard) de Nogent sur Marne. Ce recours concernait non pas les permis de construire mais la déclaration de projet votée en conseil municipal d’octobre 2010. Plusieurs requérants s’étaient désistés avant l’audience suite au compromis négocié avec la mairie cet été.
Le Tribunal administratif a condamné les neuf requérants qui avaient initié la procédure, qu’ils se soient ou non désistés avant l’audience, à payer 200 euros chacun à la ville de Nogent. Les personnes qui s’étaient simplement associées à la requête n’ont pas été condamnées.
Voici en bref les griefs présentés par les requérants, les réponses de la ville et les conclusions du tribunal.
1° Objet de la requête
L’objectif des requérants était d’annuler deux délibérations votées lors du conseil municipal du 18 octobre 2010, la première concernant l’approbation du bilan de l’enquête publique (condition préalable pour modifier le POS, plan d’occupation des sols), la seconde concernant la déclaration de projet votée lors du conseil municipal du 18 octobre.
La commune demandait le rejet de cette requête, assorti du versement de 1000 euros par requérant.
2° Principaux arguments, contre-arguments et conclusions du tribunal administratif
Concurrence entre les promoteurs
Les requérants : la concurrence entre les opérateurs a été faussée car entre le cahier des charges proposé en 2007 aux opérateurs, et le projet voté en 2010, beaucoup d’éléments ont changé et les caractéristiques du projet final ne sont plus celles du cahier des charges qui a permis d’éliminer Vinci et Sogeprom au profit d’Eiffage.
Le tribunal considère que la déclaration de projet votée en 2010 et le contrat de programme sont indépendants l’un de l’autre et que “le moyen tiré de l’irrégularité de la procédure d’appel d’offres ayant conduit le conseil municipal de Nogent sur Marne à retenir la candidature de la société Eiffage dans le cadre de la procédure du contrat de programme est sans influence sur la légalité de la délibération litigieuse ” Sur ce point, le tribunal ne répond pas exactement à la question des requérants qui ne mettaient pas en parallèle le contrat de programme (contrat signé entre Eiffage, la ville et la RATP en avril 2010) et la déclaration de projet d’octobre 2010, mais le cahier des charges de 2007 et la déclaration de projet de 2010.
Validité de la concertation publique
Les requérants : la consultation a été biaisée par une désinformation des habitants et des conseillers municipaux de la part de la commune, via notamment des communications partiales. Le commissaire enquêteur s’est comporté de manière partiale dans ses conclusions, en relativisant notamment le poids des centaines de pétitions contre le projet.
La ville : la délibération d’une concertation publique est un acte préparatoire qui ne peut faire l’objet d’un recours contentieux, les associations requérantes n’ont pas démontré leur qualité à agir, le public et les conseillers ont été parfaitement informés du projet, la partialité du commissaire enquêteur n’est pas établie.
Réponse des requérants : ils ont agi en leur nom propre et pas au nom d’associations, ils sont légitimes à intervenir en tant que citoyens de la ville
Le Tribunal considère que les informations au public et aux conseillers municipaux n’ont pas été erronées car il y a eu 3 réunions publiques sur le sujet, avant la tenue de l’enquête publique. Il considère que l’absence de dossier financier et d’avis de France Domaine sur l’évaluation du terrain ne rend pas le dossier de l’enquête publique incomplet car la présentation dans le dossier d’une appréciation sommaire des dépenses n’est obligatoire que lorsque le maître d’ouvrage est une personne publique, or, la ville ne peut pas être considérée comme maître d’ouvrage car les terrains vendus par la RATP et le STIF seront revendus le jour-même de leur acquisition par la ville, à l’aménageur Eiffage. Le Tribunal considère par ailleurs que le commissaire enquêteur n’a pas été partial car il a reconnu qu’il y avait eu une très forte mobilisation, a répondu à toutes remarques alors qu’il n’y était pas obligé, et a bien mentionné qu’il y avait eu 463 observations, tout en précisant que 419 émanaient d’un tract distribué par un collectif d’associations.
Dérogations au POS (Plan d’occupation des sols)
Les requérants : les dérogations sont excessives et dénaturent l’esprit du POS.
La ville : le POS n’a pas été modifié mais juste mis en compatibilité avec le projet car celui-ci est d’intérêt général
Le Tribunal estime que la mise en compatibilité du POS ne modifie par le règlement concernant la soumission des autorisations du sol à l’avis des architectes des bâtiments de France (ABF) et que le projet ne porte pas atteinte ni au pavillon Baltard, ni au Jardin Tropical du Bois de Vincennes avoisinants.
Place Pierre Sémard
Les requérants : la place Pierre Sémard ne devait pas faire partie du projet initialement, lors du cahier des charges pour l’appel d’offres de 2008, et elle a été rajoutée après. Elle ne faisait du reste pas partie du contrat de pôle de 2006. La ville a présenté une fausse carte du contrat de pôle de 2006 pour justifier de l’inclusion de la place Pierre Sémard dans le projet.
La ville : La place Pierre Sémard fait partie du périmètre du projet depuis 2006.
Le Tribunal : les allégations concernant l’inauthenticité de la carte présentée par la ville manquent de précision et ne permettent pas au tribunal d’en apprécier le bien fondé. Le tribunal estime en outre que même si la place Pierre Sémard n’était pas incluse dans le projet initial, cela n’avait pas d’incidence sur la validité de la déclaration de projet votée en octobre 2010 car celle-ci était incluse dans le périmètre du projet lors de l’enquête publique de l’été 2010. Le tribunal considère également que l’inclusion de la place Pierre Sémard dans le projet s’inscrit dans la continuité du projet d’aménagement et qu’elle vise à renforcer l’offre commerciale du quartier et à compléter le parc de logements de la RATP à destination de ses salariés.
Montage financier et densification
Les requérants estiment que le projet en l’état entraîne un surcoût financier au détriment de la commune et que le projet est trop dense en volumes et hauteurs.
Le tribunal rappelle que le projet s’inscrit dans le cadre du Plan de déplacement urbain d’Ile de Franc (PDUIF) qui a identifié la gare RER A de Nogent sur Marne comme un pôle prioritaire, qu’il s’inscrit également dans le cadre de la requalification de l’entrée de la ville “en développant une opération urbaine et durable comprenant un pôle d’affaires créateur d’emplois, en créant des immeubles de logements proches de la gare RER...” Le tribunal considère donc qu’il s’agit d’une opération à caractère d’intérêt général.
Stationnement
Les requérants : le projet ne comporte pas suffisamment de places de stationnement
Le tribunal indique qu’il n’est pas contesté par les requérants que le parc de stationnement automobile actuel est utilisé à 40 % de sa capacité.
3°Conclusions
Le tribunal conclut que les deux délibérations du conseil municipal d’octobre 2010, celle concernant l’approbation du bilan de l’enquête publique, et celle concernant la déclaration de projet, ne sont pas entachées d’irrégularités, et il rejette la requête. Le tribunal condamne 9 des requérants, ceux qui ont déposé la requête initiale, pas les autres, à verser chacun 200 euros à la commune de Nogent sur Marne.
Réactions des requérants : le tribunal administratif est-il professionnel ?
Michel Gilles, mandataire et initiateur de la requête, qui s’est désisté suite au compromis négocié avec la ville cet été :
Michel Gilles est par ailleurs conseiller municipal d’opposition (groupe divers droite Nogent avec vous) et membre du parti local Nogent Démocratie.
“Ce jugement pose quelques questions. Pourquoi par exemple punit-il partiellement les requérants ? Surtout, il donne l’impression qu’il n’y a pas eu d’examen du fond du dossier. Les conclusions confondent par exemple grossièrement l’appel d’offres lié au cahier des charges de 2007 avec le contrat de programme de 2010, la carte falsifiée extraite du contrat de pôle de 2006 est également considérée comme un élément non probant par le tribunal pour convenir que la place Pierre Sémard ne faisait pas partie du contrat de pôle de 2006. Ces conclusions interrogent sur le professionnalisme du Tribunal administratif. Le tribunal fait-il du droit ? Est-ce un problème de compétence ou une forme de partialité ? Il est vrai que les tribunaux administratifs sont confrontés à une inflation de recours. Il y a en tout cas matière à faire appel mais cela dépendra du souhait des autres requérants.”
Nicolas Mauduit, parmi les requérants initiaux. Ne s’est pas désisté.
Nicolas Mauduit est par ailleurs président de l’Association des contribuables nogentais (ADCN)
“Je pense que le désistement de plusieurs requérants quelques jours avant l’audience a agacé la justice. Concernant les conclusions du jugement, les arguments me semblent légers. Je réfléchis à la possibilité d’un pourvoi en appel car je crois de plus en plus que l’étape de justice “sérieuse” ne se situe pas au niveau du tribunal administratif. Toutefois, je dois auparavant évaluer plus précisément les chances de gagner en m’entourant de professionnels et je n’ai donc pas encore pris ma décision.”
William Geib, parmi les requérants initiaux qui se sont désistés avant l’audience
William Geib est par ailleurs tête de la liste d’opposition socialiste au sein du conseil municipal
“Je me rends compte que les recours juridiques, malgré des dossiers longuement étayés, sont systématiquement rejetés sans que n’aient vraiment été étudiées les requêtes sur le fond. C’est un peu décourageant. Je n’ai pas l’intention de faire appel car je crois que cela reviendrait encore plus cher en avocats et il y a risque que l’instance suivante inflige une amende plus importante. Je considère que cette amende sera une petite prime supplémentaire à ma taxe d’habitation !”
Jacques JP Martin, maire de la ville.
“Je suis surpris que pour certains des requérants, les décisions du Tribunal Administratif soient justifiées lorsqu’elles vont dans le sens de leur recours et qu’elles soient partiales lorsqu’elles sont contraires à leurs attentes. Personnellement, je ne commente jamais les décisions de justice. Je trouve déplacée la question que pose l’un des protagonistes : ‘ le Tribunal fait-il du droit ?’ Mais je ne me priverai pas de dire que lorsqu’on essaie d’instrumentaliser la justice pour des raisons qui relèvent d’une contestation purement politique, il ne faut pas jouer les étonnés lorsque le Tribunal Administratif rend un jugement argumenté et professionnel sur le fond et non sur la forme, (contrairement à ce que disent les requérants). Il est temps de tourner la page de cette histoire et de regarder où se trouvent les intérêts des Nogentais et de leur ville.”
J’ai acheté il y a quelques années un logement construit par Eiffage. L’isolation phonique était tellement catastrophique que je l’ai revendu au bout de seulement 5 ans.
Alors Eiffage à Nogent bof.
Mais j’aurais dit la même chose de Nexity-Lamy, l’hydre à 2 têtes, promoteur et syndic, bof, bof …
un permis de construire semble avoir été délivré fin juillet 2013 pour la mise en place de bureaux provisoires sur l’actuel parking de la ratp donnant sur la place pierre sémard … qq a-t-il des infos complémentaires ? provisoires pour combien de temps ? la place P.Sémard a-t-elle été réintégrée dans le projet Pole RER A ?
“regarder où se trouvent les intérets des nogentais et de leur ville” on croit rêver:
– où sont passés les 7.000.000 € d’équipement public qu’eiffage devait acquitter? (cf note du maire du juin 2010)
– comment peut-on céder à 600 € le m2 du terrain à batir à nogent (sous forme de PLD) alors que le fisc lui-même le chiffre à 747 € le m2 (cf avis des domaines reçu en mairie le 3 mars 2010)
– où vont stationner les nogentais lorsque l’on sait que le parking de 600 places est réservé pour 450 places à Eiffage et à la RATP et que les 150 places restantes sont insuffisantes pour les besoins de l’hopital Armand Brillard, les commerces et activités, le pavillon Baltard et les usagers (cf comptes 2008 de EIFFA gestionnaire du parking à démolir)
– Et qui va financer les 150 places de parking? Eiffage ? que nenni: Les Nogentais, qui devront également financer les creches et autres équipement publics nécessaires pour accompagner le projet (cf votre prochaine feuille d’impôts)
etc…
ça c’est de la gestion. Puisqu’on vous le dit : Eiffage une chance pour nogent
@16 Claude
Parano, parano, que d’excès on commet en ton nom !
Il reste que NOGENT-CITOYEN qui se veut une plate-forme… citoyenne se révèle un instrument à forte coloration droitière.
On a compris, rassurez-vous. Nogent-Citoyen est aux ordres de Martin. ET tout le monde vous veut du mal. Tout a fait. Et je suis complétement insignifiant.
Au fait, MARcus et MARtin, cela commence pareil. Ah Ah! Cela prouve tout.
A zut, MARie-france aussi!
@14 Claude
Il faut vous mettre les points sur les “i” ou vous ne savez volontairement pas lire. Mes commentaires n’ont rien à voir avec le Pôle A, certes, mais apparemment je ne peux pas accéder au forum où l’on voit, par contre, Marcus25, cet anonyme comme vous d’ailleurs, se répandre généreusement pour dire, le plus souvent, comme vous également, des choses insignifiantes avec l’accord de NOGENT-CITOYEN.
Au fait, ce MARCUS25, PAR QUI EST-IL MANDATE ? DEVINEZ ? (tout en majuscules, que cela vous plaise ou non !).
C’est quoi cette éructation verbale? Copé, Fillon, Depardieu ? Il sont impliqués dans le projet du RER A ?
Et en plus en majuscule! On sent la frustration qui submerge et bloque le clavier.
Bon en sautant ces interventions qui n’ont rien à faire la, oui, je pense que la gare E est une réussite. Si la RATP n’est pas capable de placer une antenne déportée, on ne peut pour autant critiquer Martin.
Pour la non entente sur le mobilier urbain, je ne comprends pas.
Lire ‘mauvais français”
MARCUS25 intervient souvent (monologue) sur le forum (par qui est-il mandaté ?. Devinez ?..). NOGENT-CITOYEN lui laisse en permanence le droit de s’exprimer en ne donnant pas la parole à ses contradicteurs et proclame, pourtant, haut et fort, que le forum est un lieu d’échanges ? Prouvez-le !
Voici la réponse sur le forum à Marcus25 (DUEL POLITIQUE).
COPE-FILLON, voilà deux frustrés de la politique en quête d’amour auprès d’un électorat meurtri et divisé. Deux frustrés d’un pouvoir perdu qu’ils tentent de reconquérir par tous les moyens.
Haro sur DEPARDIEU, “mauvrais français” qui fuit la FRANCE par pur intérêt ?
Et tous les autres du monde sportif artistique, industriel et commercial, etc.. dont on évite soigneusement de parler, qu’en est-il exactement ? Et pourquoi les occulter ?
IMPOSSIBLE, UNE FOIS DE PLUS, DE SE CONNECTER AU FORUM.
RIEN A VOIR AVEC LE POLE RER A.
REPONSE A MARCUS25 (ON NE VOIT QUE LUI DANS LE FORUM) DANS FEUILLETON INTERMINABLE.
COPE-FILLON : c’est du pareil au même : des intrigants avides de pouvoir qui ne s’embarrassent pas de principes et savent flatter l’électorat par intérêt strict.
@claude #4 et latre #5
Quand on voit que Nogent et le Perreux n’ont pas été capables de s’entendre sur le mobilier urbain de la rénovation de la gare de bus au RER E, peut-on dire que c’est une réussite ?
Quant l’information aux voyageurs n’est pas faite, parce que le système SIEL ne passe pas, peut-on dire que c’est une réussite ?
De plus, la dynamisation de l’entrée de Nogent, c’est bien … mais j’en doute ! Une politique audacieuse aurait peut-être été plus efficace pour dynamiser Nogent (et surtout une politique qui ne se fait pas à coup de revirements, et qui aurait conservé le centre culturel et la pépinière d’entreprise promis par exemple)
Je ne m’estime pas qualifié pour entrer dans le détail de la controverse, mais sur un point qui me parait accessible à tous les cerveaux: est-il incontestable qu’un plan ait été falsifié, OUI ou NON ? Je suppose que j’aurai une réponse de M.Gilles, je suis moins sûr d’en avoir une de ses opposants…. qui vont peut-être se sentir morveux et se réfugieront derrière la chose jugée.
Et pourquoi ne commenterait-on pas une décision de justice, comme si la dite justice était infaillible !!! Combien de jugements sont remis en question en appel et même plus haut. Ce qui ne veut pas dire qu’en dernier lieu la sentence soit équitable.Je ne suis pas de ceux qui disent: “Je fais confiance en la justice de mon Pays” – Trop d’exemples…
M. le maire dit : ne jamais commenter une décision de justice, il a la mémoire courte, c’est pourtant ce qu’il avait fait en 2008 : sic
“Jacques J-P Martin, maire (UMP) de Nogent Sur Marne, a décidé de se pourvoir en appel immédiatement. Pour lui, ce jugement témoigne d’une incompréhension de la distinction entre loyer et indemnisation. (Pour rappel, l’un des principaux griefs retenus dans le jugement est en effet la location du local de campagne à la société d’économie mixte locale la SAIEM, à un tarif en deçà du marché) “Ce local fait partie d’un ensemble qui doit être démoli dans le cadre d’un projet immobilier et le loyer que j’ai payé correspondait donc à la valeur d’une occupation en bail précaire. ” et a fait appel de la décision du tribunal administratif qui n’allait pas dans son sens !!!
La place Leclerc en Juin 1949 => http://flic.kr/p/dAACPu (merci Google Earth)
100000 % d’accord avec Claude. Cela va donner un coup de neuf et de vie (economique et autres) à l’entrée de Nogent. j’ai vraiment hâte
Le parking a été construit avant la ligne A vers Marne la Vallée. Il y avait donc une bonne dizaine de lignes qui partait de Nogent. Ce n’est plus le cas. Cet objet n’a donc plus d’usage et il faut en tirer les conséquences qui s’imposent.
Désolé,je suis moins brillant que vous pour les raisonnements par analogie : Nungesser/Martin Sarkozy/Hollande donc la nouvelle gare des bus sera plus sinistre. J’ai un peu de mal à suivre.
Je me contente juste de voir le progrès du coté de la gare du E et j’attends la même chose coté A
Ce parking a été construit du temps du remarquable Roland Nungesser, aussi compétent que son non moins remarquable successeur qui sera réélu s’il se représente.
En toute chose il faut considérer la fin, attendez avant de vous réjouir. Le pays s’est débarrassé de Sarkozy, voyez par quoi il a été remplacé !!!
Espérons que les travaux débutent rapidement pour être enfin débarrassé de cet horrible parking, et de cette gare de bus sinistre.
retenir la candidature de la société Eiffage dans le cadre de la procédure du contrat de programme
le contrat de programme n’est pas une procédure de sélection
Eiffage a été retenu à la suite de la procédure d’appel à projet
Un étudiant en droit de première année saurait faire la différence
.
il y a eu 3 réunions publiques sur le sujet, avant la tenue de l’enquête publique.
le tribunal n’a même pas vérifié que les informations données dans ces réunions publiques étaient très différentes de ce qui figurait dans le dossier d’enquête publique
pourtant il y avait toutes les preuves dans nos mémoires
.
idem pour les pièces falsifiées
que le tribunal n’a même pas regardées
.
au mieux, cette instruction a été totalement bâclée
.
au pire ?..serions nous dans une république bananière ?
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