Le projet immobilier Eiffage destiné à remplacer le parking du RER A de Nogent sur Marne, et la gare routière actuelle qui descend jusqu’au pavillon Baltard, en ensemble de bureaux (qui accueilleront le siège d’une filiale d’Eiffage), résidence hôtelière, commerces, logements et locaux RATP, verra-t-il le jour ? Affichés en décembre 2011, les permis de construire du projet « Cité d’affaires Nogent Baltard » ont fait l’objet d’un recours juridique déposé en janvier 2012 et signé par 200 personnes. Alors que la démolition du site doit démarrer en septembre pour un début de construction en janvier 2013, il ne reste plus que quelques mois pour trouver un accord entre promoteur et requérants, sous peine de retarder encore le projet.
Après un premier round de discussions qui s’est principalement concentré en février, une seconde série de rencontres devrait démarrer la semaine prochaine, avec un point d’étape le mercredi 11 avril. S’y rencontreront des représentants des requérants, de la mairie et d’Eiffage. D’ici là, les requérants, divisés en deux camps qui ne partagent pas la même manière d’aborder le problème, affutent leurs arguments et hiérarchisent leurs priorités.
Du côté de Laurent Dupuis, Michel Cumet, Claude Bonnepart, Annie Lahmer et Thierry Louis, qui représentent une partie des requérants, il faut commencer par mettre en place un protocole de négociation pour définir précisément et officiellement qui a le mandat de qui, définir un calendrier précis, et mettre à disposition de chaque négociateur toute la documentation nécessaire (notamment l’ensemble des chiffres). «Nous devons prendre le temps de mettre ces éléments en place sans se précipiter en se pliant au tempo du maire», pose Claude Bonnepart. Ces derniers souhaitent également écarter de la discussion les projets relatifs à la place Sémard car elle n’est pas concernée par les permis de construire. «Il ne faut pas tout mélanger. Le recours concerne les permis de construire des projets immobiliers, au niveau du RER A et dans la descente Baltard. Ce-sont ces seuls projets que nous devons re-négocier dans l’intérêt des Nogentais, sans hypothétique contrepartie sur d’autres sites de la ville comme la place Pierre Sémard. Sinon nous ne sommes pas crédibles», reprend Claude Bonnepart. Pas question non plus de définir trop précisément des attentes chiffrées, au risque de brûler des cartouches de négociation. «Ce que nous souhaitons, c’est revenir à une volumétrie raisonnable pour les Nogentais et partager la valeur ajoutée du projet avec Eiffage. Car au prix du m2 à cet emplacement, au pied du RER A et à cinq minutes du bois et de la Marne, une PLD (taxe payée par le promoteur à la ville pour compenser les dépassements de construction par rapport au POS) de 7 millions d’euros ne compense pas 28 000 m2 bâtis sur un terrain acheté 9 millions d’euros !», explique Laurent Dupuis.
Du côté de Michel Gilles, mandaté pour représenter les requérants en justice, et aussi notamment de William Geib, Michel Romanet-Perroux ou encore Nicolas Mauduit, il convient de continuer à discuter et faire évoluer les premières esquisses de compromis. Pour Michel Gilles, la place Pierre Sémard a toute sa place dans le dialogue. «La déclaration de projet de 2010 contre laquelle nous avons opposé un recours comprenait bien la place Pierre Sémard. Et nous nous sommes basés sur l’illégalité de cette déclaration de projet pour attaquer les permis de construire actuels. Il y a donc bien un lien entre la place Pierre Sémard, dont la RATP est aussi propriétaire, et le reste du projet. Il faut négocier aujourd’hui le rachat de la place Pierre Sémard par la ville dans le cadre de négociations globales avec la RATP. Car il convient de rappeler que la RATP a fait monter les enchères initiales au niveau du RER A pour se financer des bureaux, et devrait même profiter d’aménagements urbains financés par la ville. Pour s’assurer qu’il ne s’agit pas d’une promesse en l’air, nous devrons ensuite exiger la signature d’une promesse de vente», défend Michel Gilles.
Afin de hiérarchiser les priorités des requérants, ce dernier a proposé un questionnaire qui a pour l’instant reçu un peu plus de 100 réponses et dont les résultats complets seront synthétisés d’ici le 10 avril. Parmi les principaux éléments à négocier, hors la place Pierre Sémard : la volumétrie de l’immeuble faisant face au pavillon Baltard et de celui de 34 mètres de haut qui jouxte la pharmacie du RER, et les contreparties (équipements publics, logements sociaux…) au financement par la ville des aménagements urbains, de voirie et de parking.
Pour le maire de la ville, Jacques JP Martin, la place Pierre Sémard ne fait pas non plus partie du débat. “Les permis de construire contre lesquels des recours ont été déposés ne concernent pas la place Pierre Sémard et il était clair dès le départ que les discussions de cette semaine ne devaient concerner que le projet immobilier dont les permis de construire ont fait l’objet de recours. Je n’ai donc aucun compte à rendre concernant mes discussions avec la RATP”, avait-il déclaré fin février après avoir communiqué sur un projet de construction sur la dite place dans le magazine de la ville, sans en avoir averti les requérants, pourtant réunis plusieurs soirs de suite avec la ville et Eiffage pour discuter. Voir précédent article sur la cas de la place Pierre Sémard
Les positions de Michel Gilles et du maire
ce sont les positions des requérants
cf http://bit.ly/HFbQr6
La place Pierre Sémard incluse ou non dans la discussion? Les positions de Michel Gilles et du maire sont inconciliables et je ne vois ni l’un ni l’autre en changer: le clash ! et le tribunal décidera?
précisé
Les requérants ont préciser leurs attentes http://bit.ly/HFbQr6
Ma confiance est limitée…
Le maire savait que le projet était attaquable, il a tenté et pris le risque. Sans Michel Gilles, c’était gagné, il n’y avait pas de recours. La justice tranchera, dans quel sens et quand?
En attendant, est-il indispensable de discuter?
@8 Dudule
Et le recours juridique ? il existe.
Faisons confiance à la justice.
Près de 200 requérants, c’est à la fois nombreux et relativement peu par rapport à tous les nogentais qui prendraient ou ont déjà pris parti grâce à l’action limitée en moyens de Michel Gilles ; très étroits par rapport à la « Puissance de Frappe » du maire et de ses soutiens : alors, le pot de terre contre le pot de fer ou David contre Goliath?
@5 nogentais
Je découvre sur ce site qu’il existe probablement plusieurs pseudos “nogentais”. Vous, (le gentil), fait preuve de bon sens et de discernement et je partage à 200% votre avis sur Michel Gilles qui, concernant le Pôle RER A, se dévoue entièrement, complètement désintéressé et confronté à “la bande des 5″ tentant de lui” casser la baraque”, mais il faut compter sur la forte personnalité de Michel Gilles et le nombre important de requérants qui le soutiennent.
> Ce dossier complexe est très technique, que ce soit sur le plan de l’urbanisme, de l’administratif ou celui du judiciaire. Je suis prêt à parier que dans les “godillots” la moitié ne serait pas capable d’expliquer ce qu’ils ont voté.
> Je ne connais pas et ne veux pas savoir le positionnement politique de Michel Gilles, je constate simplement qu’il consacre à une cause ou j’imagine que personnellement il n’a rien à y gagner, que du temps à perdre et des coups à prendre.
> A part Michel Gilles qui a pris l’affaire à bras le corps et lancé la contestation, suivi au fur et à mesure par les requérants que son élan a rassemblés, qui voyez-vous? Personne!-Les Associations (le Côteau, Côté Est et autres) sont, à ma connaissance, restées muettes et ne remplissent pas leur rôle, qu’ils soit en faveur ou critiques envers le projet. Je parle des Association de Défense de l’Environnement, bien sûr pas de celle des commerçants dont les préoccupations sont tout autres…
Où se situe Marc Arazi dans ce dossier ?, lui qui se prévaut d’être à l’écoute des nogentais et de leurs préoccupations , sur un dossier sérieux comme celui ci , … plus personne . C’est plus simple de ne pas prendre part aux votes , donc de ne pas avoir d’opinion. Mais la réalité est bien là , il brasse beaucoup de vent ce monsieur et n’est d’aucune utilité dans le débat nogentais . On voit en revanche une vraie implication de Mr Gilles et ses amis , et c’est tout à leur honneur
Tout à fait, mais la bande des 5 (qui veulent être crédibles ! LOL !) n’a pas lu la déclaration de projet (tout comme les conseillers municipaux de la majorité qui colportent le message que la place Sémard n’est plus dans le projet)
la page 81 de la déclaration de projet fixe les volumes constructibles
il y est écrit pour la place Sémard 3 500 m² SHON
.
quant au POS mis en ligne sur le site de la ville, il n’est pas à jour puisqu’il est indiqué:
Le Plan d’Occupation des Sols de Nogent-sur-Marne a été approuvé le 07 février 2001. Il a été mis en révision le 5 juillet 2010
il n’intègre pas les modifications apportées au POS par la déclaration de projet votée le 18 octobre 2010, notamment en supprimant (page 144) les protections sur la gare et la place Sémard
.
les informations sur le POS, comme celle sur la dette, qui sont en ligne sur le site de la ville sont fausses, ce n’est plus de l’information, c’est de la propagande. Je vous renvoie à la lecture de notre lettre d’avril (diffusée depuis hier) qui donne quelques autres exemples de mensonges
Je n’ai pas souvenir que le document « Déclaration de projet valant mise en compatibilité du P.O.S. », l’enquête publique concernée ou quelque autre décision aient annulé ou modifié le contenu des pages 15, 39, 62, 63, 64, 65, 83, 115, 117, 124, 125, 126, … de la dite Déclaration !
De +, dans la récente publication du pos sur le site de la ville : http://www.ville-nogentsurmarne.fr/pos , je ne retrouve pas le titre VII présent dans la déclaration p146 … certainement un oubli.
Pas même présent dans les documents « annexess »
Il me semble que les recours sont solidement établis sous la direction de Michel Gilles et que la division ne peut que satisfaire le maire. Si les 5 requérants ont des désaccords c’est avant qu’il fallait intervenir.
Nogent Citoyen accorde beaucoup d’intérêt à une poignée de personnes :
Laurent Dupuis, Michel Cumet, Claude Bonnepart, Annie Lahmer et Thierry Louis, qui représentent une partie des requérants
en fait il ne représente que 5 personnes, eux-mêmes
.
et ils tiennent exactement le même discours que le maire
“Il ne faut pas tout mélanger.”
en écartant la place Sémard, il font le jeu du maire
de là à imaginer qu’ils sont instrumentalisés…
.
Pas question non plus de définir trop précisément des attentes chiffrées
et pour cause
cela fait un mois qu’ils annoncent la sortie une fiche financière détaillée
et maintenant ils prétendent ne pas avoir les chiffres
pourtant tout est en ligne sur le site dédié http://ciassp.free.fr/
il faudrait leur donner des piles pour leur calculette
.
et avant de dire
Le recours concerne les permis de construire. Ce sont ces seuls projets que nous devons re-négocier
il faudrait commencer par lire les deux recours déposés au tribunal
le motif de la demande d’annulation est l’exception d’illégalité en application de la théorie du bilan
la démonstration y est limpide
.
en conclusion
beaucoup de bruit pour rien
uniquement pour exister
.
PS Michel Gilles, mandaté pour représenter les requérants en justice,
je ne représente que 193 requérants sur les 198 (198- la bande des 5)
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