La mise à sac de l’espace jeunesse de Charenton le Pont par une vingtaine de jeunes dans la nuit de vendredi à samedi a suscité la consternation et relancé le débat entre majorité et opposition sur la transition d’une gestion associative à municipale de cet espace.
Dans la nuit de vendredi à samedi, une vingtaine de jeunes ont violemment dévasté et saccagé le bâtiment abritant l’espace jeunesse de Charenton le Pont, provoquant d’importants dégâts encore en cours d’évaluation.
Faut-il des espaces pour “zoner ?”
Tout en condamnant cet acte de vandalisme «intolérable», Gilles-Maurice Bellaiche, conseiller régional et président du groupe PS au sein du conseil municipal de Charenton a réagi en faisant un lien entre ces faits et les conditions du retrait des subventions municipales accordées à l’Association ALIAJ (Accueil Loisirs Information Animation Jeunesse) qui s’occupait de cet espace jeunesse avant sa municipalisation fin 2011. «Cette association s’occupait de la jeunesse depuis 1988 et a accueilli jusqu’à 800 adhérents. Nous n’étions pas contre la municipalisation mais la transition s’est effectuée de manière trop brutale, en supprimant tous les crédits de l’association (les subventions municipales s’élevaient à plus de 500 000 euros par an). Du fait de cette rupture brutale, 70% du personnel de l’association n’a pas souhaité suivre la nouvelle équipe municipalisée et certains adhérents ne se sont plus sentis à leur place dans cette nouvelle structure. Certes, toutes les activités de loisirs ont été conservées, mais les jeunes n’ont plus d’espace informel pour “zoner”. Une partie de la population n’a plus de lieu pour se retrouver», exprime le conseiller d’opposition.
De son côté, le maire-conseiller général de Charenton le Pont, Jean-Marie Brétillon, s’inscrit en faux contre cette explication. «L’association ALIAJ a rendu de grands services mais les bénévoles qui l’animaient en ont progressivement perdu le contrôle, et cela fait dix-huit mois que nous nous attelons à y remettre bon ordre. C’est une toute petite minorité qui s’est rebellée et qui a mis à sac l’espace jeunesse, en mode opération commando : cinq meneurs qui en ont entraîné une vingtaine plus faibles. il est vrai que l’espace jeunesse n’est pas fait pour “zoner”, car c’était devenu un problème que les personnes qui viennent demander conseil soient accueillies par des “zonards”. Il y a aussi un problème d’âge. L’espace jeunesse est destiné aux 6-18 ans, et non au 18-15 ans voire plus, le mélange des générations n’est pas supportable. A cela s’ajoute une radicalisation religieuse qu’il ne faut pas occulter. Le problème est complexe et nous avons créé un pôle de remédiation pour essayer d’aider ces jeunes», répond ainsi le maire de la ville.
Charenton, une commune autrefois agréable à vivre mais qui se dégrade à vive allure comme malheureusement bien d’autres, sous l’afflux de populations aux moeurs autres. Bien évidemment on suppose que rien ne sera fait pour responsabiliser les parents des voyous. Il faudrait frapper au porte-monnaie, n’ayons pas peur des mots, ni des actes !
vive le vivre ensemble!! et on continue de nous dire que c’est pas vrai il n’y a aucun problemes!!!
J’ai habité cette commune autrefois (rue de paris)! j’adorais! tout y était calme et nous menions la même vie que dans un petit village…Quel désastre…Bel exempel !Aujourd’ hui je suis à la campagne, j’ai fui la région parisienne et ferai tout pour avertir les gens d’ici que la dégradation de notre cadre de vie peut se faire très vite…il suffit de certaines personnes mal intentionnées, qui nous haïssent…
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