La difficulté de juger un viol, souvent suspect d’affabulation surtout treize ans après les faits, vient de s’illustrer de manière magistrale dans le procès pour viols collectifs sur deux adolescentes dans les caves d’une cité de Fontenay sous Bois.
Après trois semaines de procès en grande partie à huis-clos, le témoignage des deux plaignantes, qui avaient à l’époque quinze et seize ans, s’est en partie retourné contre elles, surtout lorsque l’une a reconnu avoir porté de fausses accusations de viols en 1996 tandis que l’autre ne reconnaissait plus deux des accusés.
Au final, seuls quatre des dix hommes qui comparaissaient ont écopé de peines de prison, ceux qui ont reconnu avoir eu des relations sexuelles avec l’une des plaignantes – qu’ils ont considéré comme consenties. Deux accusés ont été condamnés à un an ferme et quatre années supplémentaires avec sursis, un autre à cinq ans dont quatre ans et demi avec sursis et le quatrième à trois ans avec sursis.
Deux autres mis en cause, qui n’avaient pas encore seize ans au moment des faits, doivent encore comparaître devant le tribunal pour enfants de Créteil à une date qui n’a pas encore été fixée.
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