Difficile d’accorder les positions et principes des 200 personnes qui ont signé le recours contre le projet immobilier Eiffage autour de la station de RER A de Nogent sur Marne (Cité d’affaires Nogent Baltard). Alors que la négociation entre une partie des requérants, Eiffage et la mairie, ont été suspendues suite à l’annonce d’un projet place Pierre Sémard par la mairie dans son éditorial du magazine municipal, une partie des requérants a décidé de faire entendre sa voix, indépendamment des communications jusqu’à présent diffusées au nom des requérants ayant entamé la négociation.
“Nous continuons à faire confiance à Michel Gilles (ndlr : conseiller d’opposition membre du parti local Nogent Démocratie) pour nous représenter dans notre requête en justice, mais nous ne souhaitons pas lui déléguer la négociation avec Eiffage, la mairie et la RATP“, explique Laurent Dupuis, ex-tête de liste MoDem aux dernières municipales. “Jusqu’à présent, toutes les discussions se sont déroulées sur le terrain de la mairie, avec comme coordinateur le maître d’ouvrage conseil, Hervé Jobbé-Duval (MOA, Maîtrise d’ouvrage et associés), payé par les promoteurs du projet, et le projet n’a pas été remis à plat. Nous souhaitons ouvrir de réelles négociations en repartant de l’intérêt général et en posant la question du partage de la valeur ajoutée entre Eiffage et la ville“, reprend Laurent Dupuis. “D’ici là, nous allons communiquer pas nous-même sur différents points comme la volumétrie, les équipements publics, l’équilibre financier, l’intérêt pour les Nogentais… ”
Un premier Flash Infos a ainsi été publié jeudi dernier, cosigné par Laurent Dupuis ainsi qu’Annie Lahmer, ancienne conseillère municipale et membre d’Europe Ecologie Les Verts, Michel Cumet, Thierry Louis et Claude Bonnepart. (voir ce premier numéro de Flash Infos). Dans cette lettre, les signataires insistent aussi sur leur volonté de sortir la négociation du débat en Conseil municipal, indiquant que “les conseillers municipaux d’opposition- ayant voté le projet- ont peu de moyens pour se faire entendre, leurs interventions étant systématiquement requalifiées d’opposition stérile“.
Une missive peu appréciée du groupe de requérants à l’origine des prémices de négociation. “Il s’agit d’une démarche isolée de quelques uns, destinée à écarter les conseillers municipaux d’opposition dont il est dit qu’ils ne sont pas aptes à défendre les intérêts des Nogentais, et à récupérer, pour les intérêts propres, ce qui est annoncée comme une ‘véritable négociation'”, commente Michel Gilles en réponse à ce document. Rappelons que tous les conseillers municipaux d’opposition (Marie Lavin, Michel Devynck, William Geib, Michel Gilles, Michel Mastrojanni) se sont régulièrement insurgés, depuis quatre ans, contre les dérives du projet pour le centre d’affaires Nogent Baltard et ont fait aboutir les deux recours : celui de 2010 contre la déclaration de projet, puis celui de 2012 contre les permis de construire.”
Voir les précédents articles sur ce dossier.
à 9) Bodin:
>>> 1) vous écrivez: “Trop de villes ont une opposition qui se contente de voter « non » sans étudier les dossiers” vous avez sûrement raison: Mitterrand disait “Quand on est opposant, on s’oppose” et il prenait systématiquement position contre De Gaulle.
>>> 2) et aussi “Bien des municipalités ont fini financièrement dans le mur à cause de cela” Je ne saisi pas votre pensée: le vote de la minorité n’a aucune influence sur la décision. Par contre, ce qui est infiniment regrettable, c’est que le système force, sous peine de représailles, les “godillots’ à voter systématiquement, alors, c’est humain, pourquoi se donneraient-ils la peine d’étudier certains dossiers complexes auxquels ils ne comprennent parfois rien? (Et ça j’en suis absolument certain, j’ai pu le vérifier il y a longtemps à propos du POS)
Avec M.Michel Gilles, on sait où on va. On peut ne pas être d’accord avec toutes ses propositions, mais il faudrait préciser lesquelles, en discuter plutôt que faire bande à part, ce qui ressemble fortement à un positionnement politique pour « marquer sa différence » – Classique comme démarche, on n’en a l’illustration tous les jours en ces temps de campagne. – Et si j’ai bien compris, si Michel Gilles n’avait pas pris l’initiative, où en serait-on? merci de répondre à cette question
Et que propose concrètement Monsieur DUPUIS ?
Sur la volumetrie : rien cf Flash N°2
Le sous dimentionnement du parjing : rien cf Flash N°2
Les logements “a loyer règlementé” rien cf Flash N°2
L’équipement public : rien cf Flash N°2
L’équilibre financier : on attend
Mais il est vrai qu’il en est toujours à vouloir “ouvrir des négociations “…. et que fait-il pour que ces négociations s’ouvrent? rien.
Avec lui on va surement avancer…
@ 11 ou se reforment, comme sous la précédente mandature
@Michel Gilles EELV/UMP ? les couples se forment …
Je regrette la communication quelque peu intempestive de Cécile Dubois sur le sujet.
Je lui fait amicalement remarquer que sa présentation quelque peu flatteuse de l’action de Laurent Dupuis sur ce dossier est inappropriée, à deux titres :
-sur l’action au départ, celui-ci n’a présenté aucun dossier de fond sur l’aménagement du Pôle RER, et s’est contenté de syphoner le travail de Michel Gilles et d’autres qui depuis 12 ans suivent ce dossier. S’il veut avec d’autres requérants mener leur propre stratégie, qu’ils le fassent. Les requérants sont tous libres de leur action. Personnellement et depuis le début -je soutiens et ai largement échangé avec lui depuis 2009- Michel Gilles. Nous avons gagné et obtenu le recul de la Mairie sur la question des logements sociaux de la RATP. Le site Pierre Sémard sera traité de façon plus acceptable. Nous avons acquis des engagements en termes de stationnement plus conformes aux besoins. La note sera salée pour les nogentais mais le Maire a péché par excès d’optimmisme et c’est là qu’est son erreur ! Le projet doit être sauvé, mais le Maire a révélé ses faiblesses, c’est incontestable. La sanction politique est sans doute, le moment venu, inévitable, mais ne confondons pas les points de vues.
-par ailleurs, la présentation de mr Laurent Dupuis comme ancienne tête de liste Modem prête à ambiguïté. Je confirme le commentaire de David Jourdan seul habilité à ce jour à s’exprimer à Nogent sur Marne au nom du MODEM. Ayant rejoint ce mouvement qui représente pour moi mes convictions démocrates chrétiennes (j’étais adhérent du CDS à l’époque et ai connu François Bayrou dans ce contexte), j’invite les nogentais à être attentifs à sa candidature aux présidentielles, candidature d’union indispensable à mes yeux pour relever les défis de demain.
@ fibre optique : le Modem n’est pas associé à la démarche des requérants.
Que les élus d’opposition, représentatifs d’une partie de la population, mènent ce type d’action n’a rien de blâmable.
Trop de villes ont une opposition qui se contente de voter “non” sans étudier les dossiers. Bien des municipalités ont fini financièrement dans le mur à cause de cela.
D’aucun sont effectivement transparents, voire brillent par leur absence dans ce dossier comme dans les réunions, attendent-ils que le dossier soit plus avancé pour se le réapproprier…..
Avancer ?
Transparence ?
Où ça ?
Qui ça ?
EELV/UMP peut-être ?
Pas de rapprochement MODEM/EELV ni PS/UMP mais des personnes qui considèrent que la meilleure façon d’avancer est de le faire dans la transparence.
Le Modem ne s’associe pas à la démarche initiée par les requérants rédacteurs de ce flash info
Depuis le départ, la majeure partie du travail de fond a été conduite par michel gilles et le Modem répugne à voler au secours de la victoire que cette entame de négociation constitue.
Une appartenance politique ne vaut pas nécessairement quitus du dit mouvement politique. Cela vaut pour Laurent Dupuis qui intervient en son nom propre mais certainement pas au nom du Modem.
Modem et EELV dans le même bateau !!! cela n’est vraiment pas sérieux !
Monsieur DUPUIS, nous sommes impatients de connaître, vos chiffres concernant l’équilibre financier du projet pôle RER, vous le number one de la récupération du travail des autres.
Quelques précisions factuelles :
une partie des requérants a décidé de faire entendre sa voix
exactement 5 requérants sur 198
soit 2,5%
et suite au message de vendredi cf http://ciassp.free.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=78:le-maire-seme-la-zizanie&catid=1:latest-news
aucun requérant ne s’est encore rallié à leur groupe
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la question du partage de la valeur ajoutée entre Eiffage et la ville
c’est la question qui a été posée par Nicolas Mauduit dès 2008 en sa qualité de président de l’association des contribuables
et c’est le point principal de mon opposition que j’ai essayé de faire valoir en conseil municipal (cf bande son du conseil du 8 mars 2010 sur ce site) et repris dans ma présentation du 29 juin 2010 lors de la réunion organisée par le Forum Nogentais
puis argumenté dans les recours de novembre 2010 et janvier 2012
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les conseillers municipaux d’opposition- ayant voté le projet
il faudrait au moins lire les comptes-rendus du conseil municipal avant de dire n’importe quoi
William Geib a été le premier à dénoncer l’appel d’offres pipeauté dès juin 2008
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volonté de sortir la négociation du débat en Conseil municipal
ce sont deux politiques qui mènent la fronde contre les politiques et qui se qualifient de “société civile”.
Bien évidemment sans arrière pensée politique
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le projet n’a pas été remis à plat
pour remettre le projet à plat, il faut commencer par l’étudier
Demandez donc au service de l’urbanisme qui, et combien de fois, est venu consulter les dossiers des permis de construire : 5 à 0 ! un score digne de Barcelone
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Conclusion ce putsch n’a aucun fondement quant au projet lui-même et ne fait aucune proposition concrète
L’objectif est uniquement de faire parler de soi (et cela marche puisque Nogent Citoyen leur sert de tribune)
Cela me rappelle quelqu’un…
Je vois la chose ainsi, merci de me détromper éventuellement: c’est Michel Gilles qui a lancé la requête, sans lui je suppose que rien ne serait passé, d’autres ont pris le train en marche. Maintenant, ils s’en désolidarisent plutôt que de contribuer. Sans aucune intention d’en tirer un bénéfice politique.
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