Alors qu’est en cours la réflexion sur le contrat de développement territorial du pôle d’Orly, passé entre l’Etat et les villes pour accompagner le développement urbain (notamment en termes de logements) autour des futures gares du Grand Paris Express, le devenir d’Orly constitue sans doute le premier enjeu sur lequel il est nécessaire de statuer. L’aéroport d’Orly doit-il continuer à se développer, stabiliser son activité ou carrément être transféré vers un site moins urbain ?
La suite de cet article est réservée aux abonnés !
Si vous êtes abonné cliquez ici pour vous connecter.
Si vous êtes déjà abonné et connecté à votre compte, pensez à recharger la page avec Ctrl+F5 ou à vider le cache de votre navigateur pour accéder à l’intégralité de l’article (ou cliquez ici).
La plupart de nos articles sont accessibles gratuitement afin de pouvoir être lus par tous.
Cependant l’information a un coût, et nous réservons donc certains articles ou parties d’articles à nos abonnés payants. Vous pouvez souscrire un abonnement individuel en quelques clics ici.
Il vous donnera immédiatement accès à tous nos articles et contenus réservés aux abonnés, et à tous nos autres articles sans limitation.
les habitants impactés par ces nuisances ne devraient pas payer de taxe d’habitation et de foncier … Cela serait un moindre dédommagement.
Ca fait mal quand je lis le 1er commentaire.
Un 747 au décollage ca s’entend pendant 25 km… et quand il décolle (celui de Air Caraïbe pour ne pas le citer) à 00h30 (et oui le couvre feu n’est pas toujours respecté), ca reveille quelques milliers de personnes!
Le jour où il va falloir payer le bilan social de la pollution sonore, de la pollution de l’air.. on cherchera des coupables, des excuses, alors que tout le monde connait déjà les risques.
Ne parlons pas du jour où il va y avoir un crash (il y a régulièrement des incidents qui finiront un jour ou l’autre par finir par un grave accident), que dirons nous aux populations? Désolé pour les centaines de morts?
Aujourd’hui cet aéroport n’a plus rien à faire dans le paysage francilien… trop enclavé dans un tissu urbain!
La cour de comptes stipule elle même que la plateforme n’est pas rentable… et que pour quelle le devienne il faut supprimer le couvre feu et le plafonnement (déjà pas respecté…).
Nous avons aujourd’hui 241 000 mouvements, pour atteindre la rentabilité de la plateforme il faut passer à 350 000… je vous laisse donc imaginer les conséquences!
Alors mobilisons nous! Osons dire non! Pour notre qualité de vie.. et surtout pour l’avenir de nos enfants!
Monsieur ,
Quand vous dites que Saint Maur n’est pas dans l’axe d’Orly, vous faites une erreur, car j’habite cette commune depuis peu et je puis vous dire qu’aujourd’hui 6 aout, de 13h à 17h environ , les passages à basse altitude se sont succédés toute s les 3 minutes!
La position de Didier Gonzalès et des élus qui lui emboitent le pas est totalement ridicule et ne sert que des intérêts politiciens en faisant du pied aux quelques irréductibles qui se plaignent partout de voir des avions dans le ciel.
J’habite à 200 m de la piste principale à Villeneuve le roi et cela depuis 50 ans. J’ai connu les Caravelles et autres zincs qui faisaient un bruit infernal. Ce temps est révolu et la plupart des avions ont réduit leur bruit de moteur dans des proportions considérables. Pour ma part, je n’y fait même plus attention et de nombreux habitants sont comme moi. Mais on ne tend l’oreille qu’aux grandes gueules qui viennent, dans toutes les assemblées sur la question, pourrir le débat. la plupart habitent d’ailleurs très loin dans la Brie et où les avions passe à 1000 m d’altitude. Et ne parlons pas de Saint-Maur qui n’est même pas dans l’axe des survols !
Mais surtout aucun argument sensé n’est avancé par Didier Gonzalès pour justifier le déplacement de l’aéroport et apporter des solutions de remplacement solides. Il répète en boucle que d’autres grandes métropoles l’ont déjà fait… Oui, mais pour de toutes autres raisons et dans des conditions économiques qui n’était pas celles d’aujourd’hui. Sont argument massue sur la future explosion du transport aérien ne tient pas la route. Les prévisions que certains avancent encore tiennent de la propagande et ne valent qu’à court terme. Car, la seule évolution prouvée et qui fait consensus même chez les compagnies pétrolières est qu’à brève échéance nos réserves de brut seront épuisées. Le pic pétrolier est déjà là et ne pouvons compter que sur le déclin inexorable de la ressource puisque nous en pompant largement plus chaque jour que nous n’en produisons. Dans ces conditions, le trafic aérien sera rapidement impacté à cause de l’augmentation prochaine des coûts de transport due à l’augmentation brutale du carburant qui commence déjà à se faire sentir. C’est inéluctable et les effets seront visibles bien avant qu’un nouvel aéroport ne puisse entrer en fonction soit une vingtaine d’année minimum si la décision était prise. On se demande d’ailleurs où cet aéroport pourrait être envisagé à moins de 100 km de Paris… Mr Gonzalès ira sans doute lui-même prêcher son idée auprès des populations concernées par la région choisie. On lui souhaite bon courage.
N'envoyez que des photos que vous avez prises vous-même, ou libres de tout droit. Les photos sont publiées sous votre responsabilité.