Environnement | | 23/11/2012
Réagir Par

Usine Eiffage : les études complémentaires concluent à une absence de risque sanitaire

Usine Eiffage : les études complémentaires concluent à une absence de risque sanitaire

Dans un communiqué publié ce jour, le préfet du Val de Marne a fait connaître les résultats des études complémentaires qu’il avait exigé via plusieurs arrêtés au printemps et cet été, à propos de l’impact environnemental et sanitaire de l’usine de bitume Eiffage de Bonneuil sur Marne. Ces derniers concluent à l’absence de tout risque sanitaire pour les riverains de la zone.

Les trois points de mesure des émissions prévus par les arrêtés préfectoraux (sur le site, route des gorres à Bonneuil, en bordure de Marne en face de Saint-Maur) ont été complétés par deux points supplémentaires (Quai de Bonneuil à Saint-Maur-des-Fossés et avenue Albert Pleuvry à Sucy-en-Brie) et ont porté sur les volets air, poussières et odeurs.

Le cabinet Entime a réalisé l’étude pour la qualité de l’air (composant H2S notamment) et les poussières. Le bureau d’étude Entime s’est chargé des études olfactives complémentaires.

Air

Concernant l’air, les paramètres recherchés étaient : l’oxydes d’azote (NOx), le dioxyde de soufre (SO2 ), les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), le méthyl-phénol, le naphtalène, le formaldéhyde, l’aniline, les acétaldéhydes, les BTEX (benzène, toluène, ethylbenzène, xylènes), le sulfure d’hydrogène (H2S), l’acide fluorhydrique (HF), l’acide chlorhydrique (HCl) et les poussières. Selon la préfecture :”Les valeurs de concentration de ces paramètres sont inférieures aux valeurs sanitaires de référence, lorsqu’elles existent. En outre, on ne note pas d’évolution significative entre la campagne d’avril 2012 (avant mise en fonctionnement de l’unité d’enrobage) et celle de juillet 2012 (après mise en fonctionnement). Durant la période de prélèvements effectués, la qualité de l’air au point situé à l’extérieur du site n’était donc pas dégradée et ainsi n’était pas de nature à entraîner des risques sanitaires pour les riverains de l’usine Eiffage.”

Poussières : analyse des particules en suspension

Concernant les poussières, les paramètres recherchés étaient les particules en suspension dites PM 10 (d’un diamètre inférieur à 10 micromètres) et PM 2.5 (d’un diamètre inférieur à 2.5 micromètres). Conclusions rapportées par la préfecture : “Seul un dépassement du niveau des poussières a été relevé sur le point situé sur le site dans une zone dépourvue d’habitations. S’agissant des autres points de mesure à l’extérieur du site, les valeurs mesurées sont inférieures aux valeurs réglementaires et établissent qu’avec le fonctionnement d’Eiffage, il n’y a pas de dégradation de la qualité de l’air qui pourrait être provoquée par des poussières. Ces mesures n’établissent pas l’existence de risque sanitaire pour les riverains.”

Odeurs

Concernant les odeurs, le communiqué de la préfecture indique que, au-delà de 500m de la centrale d’enrobage, “la fréquence de dépassement de la valeur de référence, dite de 5 unités d’odeurs européennes par m3 (ouE/m3)-(valeur de référence appliquée pour des activités sources d’odeurs (compostage)-est inférieure à 2% du temps de fonctionnement de l’installation. Il a été relevé également que certains signalements de nuisances olfactives ont été émis alors que l’usine ne fonctionnait pas.”

La préfecture précise qu’une troisième campagne de mesures est en cours, dont les résultats seront analysés et communiqués prochainement.

Voir les précédents articles sur ce sujet

Abonnez-vous pour pouvoir télécharger l'article au format PDF. Déjà abonné ? Cliquez ici.
Aucun commentaire

    N'envoyez que des photos que vous avez prises vous-même, ou libres de tout droit. Les photos sont publiées sous votre responsabilité.

    Ajouter une photo
    Ajouter une photo

    Laisser un commentaire

    Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

    Vous chargez l'article suivant