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Villejuif : le succès des jardins familiaux

Villejuif : le succès des jardins familiaux

L’ouverture de 8 nouveaux jardins familiaux (ayant chacun une emprise de 80m²) près de la résidence des “Roses Rouges” à Villejuif confirme leur succès. Malgré les 1231 emplacements que compte le département, les listes d’attente pour louer une parcelle s’allongent de semaine en semaine. Dans le parc départemental des Hautes-Bruyères, à Villejuif (Val-de-Marne), 85 parcelles sont réservées à la pratique du jardinage. Une activité qui permet aux citadins de se réconcilier avec la nature et, parfois, avec leurs voisins. 

Au début du mois de mars, les allées du Parc des Hautes-Bruyères sont encore calmes. Le soleil n’est pas au rendez-vous et hormis quelques joggeurs et promeneurs, il n’y a pas foule. Seul le discret défilé des voitures sur l’autoroute A6 voisine pourrait perturber ce havre de paix, à quelques kilomètres de Paris. Les jardins familiaux sont répartis sur près de 16 hectares, en deux zones distinctes, séparées par l’allée centrale du parc. En longeant les jardins, on atteint les allées extérieures, moins larges, qui permettent d’accéder à l’entrée des jardins familiaux.

Et si ce mercredi les jardins ne sont pas noirs de monde, une locataire jure “qu’il faut
venir au printemps ou en été, le week-end ! Plusieurs centaines de personnes se côtoient parfois ici
“. Réservés aux habitants de Villejuif, Cachan, L’Haÿ-Les-Roses, Arcueil, Gentilly et du Kremlin-Bicêtre, ces jardins familiaux sont très prisés. “Pour avoir ce jardin, il faut s’inscrire sur une liste d’attente, et patienter parfois plusieurs années avant d’obtenir une parcelle. Personnellement, je la partage avec mon voisin de pallier. Nous avons gagné du temps grâce à cela“.

Un formulaire d’inscription est à retirer à l’accueil située à l’entrée du Parc des Hautes-Bruyères. Il faudra payer 10 euros pour s’inscrire sur cette liste d’attente auprès de la Fédération Nationale des Jardins Familiaux et Collectifs. La cotisation comprend toutefois un abonnement à la revue “Jardin Familial de France”. Les périodes de locations dépendent de l’année culturale : les jardins sont mis à disposition des habitants du 11 novembre au 10 novembre de l’année suivante. Une durée jugée trop courte pour la seule locataire présente en cet après-midi d’hiver : “C’est difficile d’avoir un espace longtemps ici.

La vie au grand air

Pourtant, certains jardins sont très bien équipés. Tous ont en commun un abri permettant de stocker du matériel. Des jardiniers ont aussi  installé de petites serres tandis que d’autres ont improvisé des épouvantails.”On s’échange des petits secrets et des astuces entre nous. C’est un lieu où l’on peut travailler la terre et produire quelques légumes ou fruits, mais c’est aussi un lieu de rencontres et d’échanges” affirme la co-locataire de la parcelle 45. “Au début, je suis venue pour me trouver une activité. Je n’ai pas les moyens de faire du sport mais j’ai besoin de prendre l’air. Ici, je respire, je n’ai plus l’impression d’être en ville. Et finalement, le jardinage, c’est physique !“.

Jardins pédagogiques

A noter aussi, au coeur de ces jardins familiaux, la présence de deux jardins pédagogiques destinés à l’accueil de classes et de groupes d’enfants. Des animateurs leurs apprennent les fondements du jardinage.

 

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