La confrontation se poursuit entre les villes UMP riveraines du Bois de Vincennes* et la ville de Paris à propos du projet d’aire d’accueil de gens du voyage au niveau de l’actuel parking de l’hippodrome. Un recours vient d’être déposé contre le permis d’aménager.
“Nous avons déposé un recours contre le permis d’aménager le 10 septembre au motif que ce projet est contraire aux principes d’aménagement du bois en tant qu’espace naturel, contraire à la charte signée entre les communes riveraines du bois, et contraire encore, à la loi de juillet 2000 qui prévoit que des écoles soient situées à proximité d’une aire d’accueil”, motive le sénateur-maire UMP de Saint-Maurice Christian Cambon. Le recours a été déposé par les villes et associations riveraines.
Ce même mardi 10 septembre, le sénateur avait questionné le nouveau ministre de l’Ecologie, Philippe Martin, en insistant sur la dimension “poumon vert” de l’Est parisien du bois de Vincennes. Le nouveau ministre avait répondu par la conformité du nouveau projet de la ville de Paris avec la Commission des paysages. “J’ai obtenu une réponse juridique alors que je souhaitais une réflexion commune sur l’avenir du bois de Vincennes”, commente Christian Cambon. Lire l’intégralité de l’échange entre le sénateur et le ministre.
*Joinville-le-Pont, Saint-Maurice, Charenton-le-Pont, Vincennes, Nogent-sur-Marne, Saint-Mandé.
Je cite “un havre pour les logements sociaux et le camping ” Vous confondez tous les roms et les manouches les logements sociaux et la racaille . Il faut vous mettre dans la tête que la ville ne vous appartient pas . Vos revendications de petits propriétaires peureux ne doivent pas inteferer sur l’espace public
Nos arguments sont “pseudo-juridiques” mais “force restera à la loi”… écrivez-vous, mais votre loi est aussi Pseudo juridique !
Quand nous énonçons une loi, elle est “pseudo-juridique”, il n’y a que vous qui connaissez des lois non pseudo-juridique !
Le sourire me monte au lèvres !
Le problème est simple que chacun s’occupe de ses affaires et ne cherche pas à refiler ses problèmes aux autres !
Je vois que tout autre commentaire devient superflu.
Si je vous comprend bien il est normal qu’une ville : Paris, se décharge de ses devoirs vers les communes voisines, celles qui bordent le bois Bien sûr le maire de Paris est de vos amis donc il a raison contre tout le monde. L’inverse aurait, sans doute été différent ! Belle leçon de démocratie ! Merci
Les questions que posent les gens du voyage ne sont pas nouvelles et réclament nécessairement des efforts aux communes qui les accueillent, afin de fournir un terrain aménagé et l’accès à un certain nombre de services publics.
La plupart des communes ne le font pas, soit parce qu’elles ne le veulent pas ou ne le peuvent pas : notamment en zone urbaine dense, où un espace propice est parfois introuvable.
Sur ce point, toutes les villes riveraines du Bois de Vincennes sont logées à la même enseigne, dont Fontenay : elles ne fournissent pas d’aire d’accueil.
Il en va de même sur Paris, ou l’on voit mal utiliser à cette fin le champ de Mars ou les Buttes-Chaumont.
On peut donc s’estimer satisfait que la ville de Paris fournisse un lieu, peu utilisé comme celui qui est envisagé.Et cela amènera les villes riveraines à pouvoir s’acquitter de leur obligation légale d’accueil sans avoir à faire l’effort d’avoir à fournir un terrain.
Cessez donc ces arguments pseudo-juiridiques et dites franchement que vous ne souhaitez pas l’application de la loi en ce qui concerne les gens du voyage.
Mais force devra rester à la loi, que cela nous plaise ou non.
Le bois n’est pas loin de Paris ! Il en fait partie ! Ca, c’est
Paris ! Donc vous avez tout faux !
Il est vrai que pour une des communes environnant le bois, l’entretien de celui-ci serait financièrement inaccessible et c’est bien pour cela que jamais, sauf à plaisanter, même le département du Val de Marne ne revendique sa propriété.
De là à réclamer que le bois soit un havre pour les logements sociaux, les bidonville et autre camping sauvage, il y a un pas que vous franchissez allègrement, mais pour nous le bois a une autre destinée et la santé des parisien vaut bien que l’on garde les bois, consommateur de CO², en l’état plutôt que d’en faire des terres pour accueillir les promoteurs de tous poils.
Les mêmes qui nous disent en boucle que le bois est loin de paris seraient les premiers à se plaindre du coût de leurs impots en cas de prise en charge de son entretien par leur commune Ils ne sont guidés que par leur égoïsmes ceux sont les mêmes qui refusent la construction de logements sociaux et qui conduisent notre société droit dans le mur .
Oui, voilà, vous avez tout compris : le Maire de Paris envoie ses pauvres et ses gens du voyage chez les autres !
Merci de l’avoir écrit !
FAIRE RESPECTER LA LOI
FAIRE RESPECTER LA LOI
FAIRE RESPECTER LA LOI POUR LES AUTRES !
Si j’ai bien compris, vous représentez aussi Nogent ou le maire s’est engagé publiquement “à ne pas dépasser la proportion de 12 % de logements sociaux dans la ville, quelle que soit l’évolution de la loi. Et en plus ne surtout pas faire d’aire d’accueil.
Je dis juste que des fois il vaut mieux trouver les bons arguments ou alors se taire.
Je connais bien le bois de Vincennes, les sans logis sont partout, dans des tentes de fortunes et des début de bidonville. Notre société fabrique de la misère et de l’incivilité et s’étonne du résultat !
Alors, soyons concrets, on les met ou ces pauvres gens ?
Chez les autres ?
Monsieur Vienot fait de l’embrouille, il mélange à dessein.
La ville de Paris s’occupe d’installer des site d’accueil pour le gens du voyage.
Les “villes du bord du bois” ont aussi à s’en occuper, mais aujourd’hui c’est PARIS !
Donc ce qui est reproché à Paris c’est de dégager le plus loin possible de “Paris intramuros” leur installation et de laisser les communes qui traiteront sans doute le problème plus tard, avoir en charge et leurs gens du voyage et ceux de Paris !
Il n’y a pas de “rejet” comme le laisse entendre Monsieur Vienot, simplement : il est indécent de passer à son voisin la patate chaude que l’on est pas capable de prendre !
Il ne s’agit pas de misère ! les véhicules et les caravanes des gens du voyage n’inspirent pas la misère ! Il s’agit de faire respecter la loi par un maire qui se moque du monde.
La loi dit : les installations qui accueillent les gens du voyage doivent être proche des commerces, des écoles et des hôpitaux. Le lieu choisi par le maire de Paris est au fond du bois, au bord des communes de Saint-Maurice, Joinville-le-Pont et de Nogent-sur-Marne soit à 4/5 km de Paris intramuros alors que le bois coté pelouse de Reuilly jouxte la capitale. Par ailleurs il y a aussi des lois qui régissent l’utilisation du bois, qui est un poumon d’oxygène pour l’agglomération parisienne. Cette installation serait totalement hors la loi si elle était réalisée.
Il ne s’agit ni de racisme, ni de haine, ni de coups bas, il s’agit de faire respecter la loi. Si le maire de Paris veut instaurer l’anarchie, nous sommes pas de son avis.
Bonjour
Quelle misère !
On parle de quelques familles vivant dans des conditions déplorables qui devront être logées sur un terrain public et là: Explosion de haine, de peurs, de coups bas…
Les uns donnent des leçons aux autres et leur expliquent ou et comment construire sans même avoir l’intention eux même de le faire !
Décidément certains sont tombés bien bas.
Je suis catholique non croyant non pratiquant et je n’aurai donc de comptes à rendre à personne. Mais pourtant je sais que quand dans la vie on a la chance d’avoir tout, on doit donner un petit peu de soi-même à ceux qui n’ont rien. C’est le prix à payer pour tout le monde y gagne !
Un des points intéressants de la question de l’accueil des gens du voyage, c’est qu’il fait éclater au grand jour certaines hypocrisies de notre société.
Il faut permettre aux gens du voyage d’être accueillis dans des conditions correctes. C’est la loi. Dans le cas présent, il s’agit pour la Mairie de Paris de trouver un emplacement dans les limites de la ville de Paris.
Or, l’emplacement trouvé est celui qui est géographiquement le plus éloigné des services que Paris doit aux gens du voyage comme à tous ses habitants, en particulier les écoles primaires qui sont au minimum à 4 km de l’emplacement choisi !
Une sorte de mise à l’écart loin des “vrais” Parisiens, en somme.
De plus, la proximité immédiate de l’École de Police et du Centre de Rétention des étrangers en voie d’expulsion constitue un symbole particulièrement troublant .
Bon courage aux gens du voyage dans leur bras de fer avec la très humaniste Mairie de Paris !
Avec les communes riveraines, notre association qui a toujours défendu le bois pour que celui-ci reste un lieu de loisir, de détente et de sport amateur, s’est jointe au recours des villes.
Notre association est représentative de quelques centaines de riverains de toutes les communes qui portent ce recours et se réjouit qu’elles aient fait l’unanimité, sauf, bien sûr Fontenay !
Je suis un élu EELV de Fontenay-sous-bois, favorable à ce que les gens du voyage puissent trouver une aire d’accueil dans notre secteur, comme la loi le prévoit.
Je constate que les ” villes du bord du bois “qui sont unanimes à rejeter ce projet sont toutes de droite..et se gardent bien de présenter un contre projet. Les mêmes qui pour rester dans leur sectaire “entre-soi”, ne respectent pas non plus la loi sur les 20% de logement social.
On nous parle de respect du droit à la scolarité ou de respect de l’environnement.Voilà une droite qui n’hésite pas à faire dans l’écologie et le social bidons, alors qu’il s’agit juste de laisser un peu de place à l’autre à la table du banquet.Mais ça, quelle angoisse…..!
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