Alors que l’aire d’accueil pour gens du voyage dans le Bois de Vincennes votée lors du Conseil de Paris du 13 février fait polémique auprès des élus des villes riveraines, quelques précisions concernant le projet, le public visé et le réaménagement paysager qui l’accompagnera.
L’aire comprendra 28 places sur 13 emplacements et accueillera 7 bâtiments sanitaires ainsi qu’une salle de réunion. Les constructions, d’une surface totale de 230 m2 seront habillées de bois avec une toiture végétalisée. L’aire sera réservée aux personnes dont un membre de la famille est hospitalisé à Paris. D’une superficie de 0,53 hectare, elle sera située sur le parking de 2,1 ha de l’hippodrome de Vincennes, à proximité de l’Ecole de police nationale de Paris. Ce projet de 28 places s’inscrit dans le cadre du schéma départemental d’accueil des gens du voyage adopté le 2 février 2004 et qui prévoit 200 places à l’intention des familles ayant un membre hospitalisé sur le territoire de la commune. Précisément, l’aire du bois de Vincennes correspond à une partie d’une première tranche de 90 places qui devait initialement se répartir entre le bois de Boulogne, le quinzième arrondissement et le bois de Vincennes, mais le projet du site Boussotrot dans le quinzième a été refusé par les services de l’Etat.
La gestion quotidienne de l’aire sera confiée à une association spécialisée qui sera présente 6 jours sur 7 et d’astreinte le reste du temps, indique la ville de Paris qui précise que la scolarisation sera assurée dans les écoles de la capitale, l’accompagnement social et l’accès aux soins par les services sociaux de la collectivité parisienne et de l’AP-HP dans le cadre d’un protocole.
Continuité paysagère entre le lac du plateau de Gravelle et le lac des Minimes
La contrepartie paysagère passe par une continuité de promenade depuis le lac du plateau de Gravelle jusqu’à l’école du Breuil. Le lac de Gravelle sera prolongé d’un ruisseau qui cheminera par le parking jusqu’à l’arboretum (voir la perspective ci-dessus). Le parking sera végétalisé et désimperméabilisé. 85% de la surface devrait ainsi être de nouveau perméable à l’eau de pluie. Sur les 80 arbres de haute tige du site, 50 seront abattus mais 100 seront replantés. Dans le prolongement de l’actuel parking transformé pour trois-quart en espace vert et pour un quart en aire de gens du voyage, l’arboretum sera ouvert des deux côtés. Le jardin de l’école d’horticulture du Breuil (situé de l’autre côté de l’arboretum) devrait aussi être ouvert au public, ce qui permettra de cheminer dans le bois jusqu’aux allées menant au lac des Minimes.
Le parking extérieur de l’hippodrome, appartenant à la ville de Paris, disparaîtra en revanche tandis que subsisteront les deux parkings intérieurs de l’hippodrome.
Cette conversion paysagère du parking, qui ne figurait pas au programme de la première version du projet -retoqué par la Commission supérieure des sites, devrait lui permettre de franchir l’obstacle. Pas sûr en revanche qu’elle suffise à convaincre les élus des villes riveraines.
La Commission départementale des sites, perspectives et paysages, présidée par le Préfet de Paris, rendra son avis le jeudi 28 mars.
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Par ici la bonne soupe ! Prendre à ceux qui travaillent pour refiler à ceux qui ne font rien ! A vos poches contribuables .En attendant toujours pire !
@Marie-France GODIN, vous qui semblez bercée d’illusions et qui vivez dans le monde de Oui-Oui, n’hésitez pas à les accueillir chez vous! des gens comme vous c’est la honte de notre pays.
Vous devez fabriquer de l’argent certainement parce que pour vouloir le distribuer à des personnes qui n’ont aucune envie de s’intégrer et de rendre à la France ce qu’elle leur donne, c’est pas de la bienveillance, c’est du masochisme et de la pure connerie.
Un problème majeur relevé par la majorite des communes d’accueil: l’état de désolation des aires mis à disposition apres le passage de cette population nomade:détritus en tout genre,installations collectives (raccordement electrique,points d’eau..)en partie habimées…
bref des frais importants de remise en état à la charge des communes!
Pauvres gens du voyage ! On parle d’eux avec cet air de commisération ou de rejet qui a un côté navrant à notre époque. Il ne faut pas oublier que ce sont des êtres humains qui méritent un minimum de respect dans notre monde de brutes et de fric. Que les élus leur demandent ce qu’ils souhaitent exactement et faisons-leur au moins une place dans notre coeur avant de trouver, en accord avec eux, la solution la plus satisfaisante possible. Mais de grâce pas de rejet systématique d’une population ancrée dans ses habitudes millénaires, en quête de travail, de dignité et de bonheur.
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