Elue chef de file socialiste de Champigny-sur-Mare à l’issue des primaires d’octobre, Caroline Adomo défendait alors d’une candidature autonome au premier tour des municipales de 2014. Depuis, la fédération nationale du PS a recommandé à ses chefs de file de jouer l’union de la gauche là où celle-ci est possible. Pas à n’importe quelles conditions, réagit Caroline Adomo, et ce n’est pas la présence d’un candidat FN, pressenti depuis longue date, qui changera sa position.
Pour la chef de file, plusieurs questions doivent être répondues. Celle d’une large ouverture à gauche d’abord. “Nous avons lancé des ateliers de travail avec le Forum des boucles de la Marne (Gauche citoyenne) et EELV, ouverts à tous les partenaires de gauche, pour travailler sur un projet commun. Un maire adjoint PCF y a du reste participé. Nous souhaitons poursuivre cette élaboration participative et entreprendre des démarches d’alliance avec le PCF sans renier nos ces partenaires de gauche“, pointe Caroline Adomo.
Sur le fond, le PS qui fait actuellement partie de la majorité municipale du maire PCF, Dominique Adenot, a aussi des divergences de vue concernant le devenir de la ville dans le Grand Paris, le PS étant en ligne avec le gouvernement et son projet de Métropole du Grand Paris, contrairement au PCF. “Dans ce contexte de la métropole, nous sommes favorables à ce que Champigny rentre dans une intercommunalité“, cite notamment la chef de file.
Certains dossiers locaux font aussi débat, comme le projet Jaurès. “Est-il opportun de construire de manière aussi compacte en plein centre ? Ne faudrait-il pas privilégier une démarche plus concertées et participative pour repenser le centre-ville?”, interroge l’ancienne candidate aux élections législatives.
C’est à ces conditions que la chef de file souhaite négocieer l’alliance du PS avec le PCF à Champigny, et la présence d’un candidat Front National, Jean-Marie Rougier, n’interfère pas dans sa position “La présence du FN ne me surprend pas. Le candidat avait affiché ses intentions dès les législatives et le parti s’est affiché de manière plus visible en ville depuis l’année dernière”, constate Caroline Adomo.
Ce pauvre Moise qui répète la leçon du politiquement correct.Sachez Moise le menteur que les maires FN, ou ex-FN, ont rétabli la situation financière de leur ville. Ce n’est pas ici une question d’opinion, c’est une question de chiffres.
Prenons la ville d’Orange, toujours dirigée par Jacques Bompard : quand ce militant national a pris la ville, la dette par habitant s’élevait à 1 462€ par habitant ; elle n’est plus que de 79€ par habitant en 2010 ; 20 fois plus faible qu’à Carpentras ou Cavaillon ; 40 fois plus faible qu’à Avignon. Et les taux des quatre taxes locales ont baissé. Et, pourtant, en 2010, les investissements à Orange restent élevés : 571€ par habitant, plus que dans les autres grandes communes du Vaucluse. Quant au taux de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères, c’est le plus bas du Vaucluse.
Catherine Mégret est devenue maire de Vitrolles en 1997. Elle a été réélue en 2001 (avant de perdre son mandat à la suite d’une annulation survenue dans une période particulièrement difficile pour sa formation de rattachement, le MNR). Mais, là encore, la comparaison des ratios financiers entre 1997 et 2001 montre l’ampleur du redressement financier accompli. L’endettement a baissé : passant de 811 millions de francs à 687 millions de francs. Et ce, alors même que la taxe d’habitation a diminué, que le prix de l’eau a baissé de 10% et celui de la taxe des ordures ménagères de 25%. Dans le même temps, la capacité d’équipement est remontée.
Une analyse comparable peut être faite sur Marignane dont Daniel Simonpieri fut le maire de 1995 à 2008.Il est d’ailleurs intéressant de rappeler les résultats d’un sondage, publié en 2001 et portant sur l’opinion des habitants de Marseille, Vitrolles et Marignane sur leur municipalité : sur les faits – qualité de la gestion, fiscalité, propreté, sécurité, Vitrolles et Marignane devançaient Marseille. En revanche Jean-Claude Gaudin jouissait de la meilleure image ! On mesure ici l’effet des campagnes de désinformation et de sidération des médias nationaux ainsi que de France 3 Provence et de La Provence
Reste Toulon. C’est la ville la plus importante prise par le Front National en 1995. Une ville qui a cumulé les problèmes et les polémiques. Pourtant, là aussi, le bilan financier est positif. Il y a à l’appui de cette affirmation un rapport de la Chambre régionale des comptes portant sur la période 1995-2005. Certes, le rapport ne va pas sans formuler des critiques : certaines pratiques anciennes – des avantages sociaux remontant aux années cinquante, par exemple, ont perduré et l’absentéisme est resté à un niveau élevé. Mais l’encours de la dette par habitant a diminué, passant de 1 491€ à 1 382€ de 1997 à 2000. La capacité d’autofinancement disponible s’est aussi améliorée.
Cela n’a pas empêché les campagnes de diffamation de durer jusqu’en 2010!!!. Ainsi, lorsqu’un litige opposant Jean-Marie Chevalier à son successeur, agissant au nom de la ville de Toulon, fut tranché par le Conseil d’État en faveur de l’ancien maire de Toulon, Le Point titra sur le thème « Toulon, la facture du FN s’alourdit encore ! » Alors que le Conseil d’État venait simplement de rappeler des règles de droit habituelles. Évidemment, tout cela laisse des traces dans les esprits. C’est le but d’ailleurs…Moise et Cie.
Sans oublier cet article du journal Métro : vos “promesses non tenues” et un FN “rattrapé par ses scandales”, un “bilan catastrophique”.
Vous en voulez encore ? Stop à la démagogie ! Le FN à la tête des villes, c’est une gestion calamiteuse, pas besoin de rentrer sur un terrain moral…
http://www.metronews.fr/info/toulon-vitrolles-marignane-comment-le-front-national-gerait-ses-villes/mmio!uhiOpaB4Oyv8E/
M. Prétorien, s’il vous plait ne sombrez pas dans la caricature, il y a certes des cas de corruption dans tous les partis politiques (de gauche, de droite, dans les extrêmes…), mais qui ne reflètent pas la réalité de la majorité des élus de terrain, pour la plupart intègres et travailleurs.
Vous qui prétendez incarner une alternative, relisez bien ci dessous le bilan de la gestion des villes du sud par le FN : entre “attitude de caniche” et “ultra-régionalisme”, ça n’est pas très glorieux !
Mais vous allez dire que Europe 1 est à la solde de l’Europe ??
http://www.europe1.fr/Politique/Quand-le-FN-gerait-mal-ses-communes-1639799/
Tiens,parlons-en du Grand Paris.Saviez-vous que” le gouvernement présentera un projet de loi l’autorisant à agir par ordonnance pour l’élaboration des règles du Nouveau Grand Paris, notamment en ce qui concerne les relations entre le STIF qui organise les transports en Île-de-France et la société du Grand Paris.”
C’est purement scandaleux,c’est le Parlement qui doit voter toutes les dispositions législatives .
L’État doit avoir la maitrise de la mise en œuvre du Grand Paris.Sans celà la corruption peut s’installer au sein de tous ces organismes et à l’occasion de tous ces grands travaux. La France est envahie par une corruption endémique.De plus ces nouvelles collectivités et ces nouveaux organismes seront, dirigés presque exclusivement par le parti socialiste dont on sait qu’il est un « spécialiste » de la corruption.Celà éviteras que l’argent des contribuables serve à enrichir certains.
Bonjour Prosper,
Je n’ai pas bien compris le coup du téléphone…
La ville changera quelle que soit la force qui la gouverne, compte tenu du Grand Paris qui arrive et des mutations sociales. Je ne suis ni pour l’immobilisme ni pour le conservatisme, le sens de mon message était plutôt que le PC, qu’on le veuille ou non, est un partenaire incontournable (sinon le plus naturel!) pour le PS ou tout autre force de gauche qui souhaite que la ville soit gérée par la gauche.
En ce sens, je suis surpris que les deux partis partent en ordre dispersé sans afficher d’emblée leur union. Et si Madame Adomo semble désormais s’adresser, comme vous le dites, à l’ensemble des forces de gauche et qu’une alliance est bien envisagée avec le PCF, je maintiens mon point de vue : il est dommage que les premiers ateliers n’aient pas été organisés conjointement avec le PC, c’est tout…
Merci pour cette réaction téléphonée…!
Si on comprend bien, pour que ça change, il faut que rien ne change.
Malheureusement, pour les nostalgique de la routine, ce temps est révolu.
l faut du neuf à gauche pour Champigny et ce neuf ne peut plus venir du PCF, incapable de sortir de sa vision défensive de l’avenir de la commune.
Caroline Adomo a donc raison de s’adresser à l’ensemble des forces de Gauche à Champigny!
Bonjour,
Madame Adomo dit vouloir “entreprendre des démarches d’alliance avec le PCF sans renier nos ces partenaires de gauche”.
Mais sur la ville de Champigny, les partenaires naturels du PS ne sont ils pas justement le PC, dont les élus travaillent main dans la main avec les élus PS dans la municipalité ? Je suis surpris que les ateliers dont parle Madame Adomo n’aient pas commencé précisément avec le PC pour défendre ce bilan, qui est loin d’être mauvais, avec l’arrivée de deux gares du grand Paris dans notre ville et d’un centre de maintenance des trains. Sans parler des forces de sécurité et police, renforcées aux Boulereaux…
Il me semble que les choses ne sont pas été faites dans l’ordre et que la ville a besoin d’un programme d’union dès maintenant!
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