Sur la sellette depuis 2010, le service de chirurgie cardiaque de l’hôpital Henri Mondor vient d’obtenir un nouveau sursis jusqu’en 2015. Suite à la forte mobilisation du personnel et des élus locaux du département (voir tous les articles sur le sujet), le ministère de la Santé a reçu en début de semaine la coordination de vigilance du GHU Henri Mondor pour lui confirmer le maintien du service.
Une nouvelle qui réjouit tout le monde, mêle si l’intersyndicale CFDT-CGT-SUD Santé souhaite aller au-delà. “Cette victoire ne sert à rien si l’on ne pose pas la question des moyens humains et matériels derrière. Henri Mondor connaît un problème de fond : c’est son plateau chirurgical qui doit être rénové, pas dans la minute mais il faut le planifier maintenant, insiste Fabien Cohen, porte-parole de la coordination de vigilance. Si la qualité du service est reconnue, on doit aussi penser à atteindre un certain seuil quantitatif qui assurerait la rentabilité et donc la survie de la chirurgie cardiaque. Un praticien supplémentaire nous permettrait d’atteindre cette rentabilité recherchée par l’ARS“.
Les syndicats revendiquent également une plus forte concertation entre l’agence régionale de santé (ARS), le ministère et la Coordination de vigilance pour les décisions qui décideront de l’avenir de l’hôpital Henri Mondor, et se sont vues promettre de pouvoir participer aux futures réunions qui se tiendront à ce sujet avec l’ARS. L’agence se serait aussi vue recommander d’inscrire Henri Mondor parmi les projets prioritaires.
Cap sur le R2B
Le cas du service de chirurgie cardiaque étant momentanément réglé, la coordination de vigilance Henri Mondor se concentre désormais sur un objectif logistique : la réalisation d’un nouveau bâtiment R2B. qui doit restructurer le plateau technique de l’hôpital en regroupant, comme son sigle l’indique, les services de réanimation, bloc opératoire et biologie.
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