Alors que la grande majorité des investitures UMP ont été données avant l’été, dix villes restent en suspens, dont trois ont un maire sortant investi par l’UMP en 2008 . Le Conseil départemental du parti devrait se réunir mi-novembre pour décider. Le point sur la question.
Sur les 47 villes du Val-De-Marne, 37 ont déjà leur chef de file UMP pour les élections municipales de mars 2014 et sur les dix communes en suspens, trois sont actuellement tenues par des maires investis par l’UMP en 2008 mais qui ont vu des candidatures dissidentes se profiler.
Chennevières-sur-Marne recourt au sondage
A Chennevières-sur-Marne, siège d’un véritable feuilleton politique depuis 2008, entre décomposition et recomposition d’alliances, le maire sortant UMP, Bernard Haemmerlé, a été mis en minorité dans sa propre majorité municipale fin 2012, après avoir subi un revers électoral face au Modem Jean-Pierre Barnaud lors des élections cantonales de mars 2011. Pour départager le maire sortant et son opposition emmenée depuis un an par Dany Grouzelle, un sondage a été effectué qui donnerait un avantage sensible au maire sortant. C’est toutefois au Conseil départemental qu’il reviendra de trancher mi-novembre. Pour l’UMP, le bon choix est d’autant plus stratégique que la ville n’est pas un bastion absolument acquis à la droite, comme l’a montré l’élection du socialiste Alexandre Minéo en 2008 (élection invalidée en raison de la présence d’un colistier sur deux listes concurrentes) et celle du Modem Jean-Pierre Barnaud aux cantonale de 2011.
Succession douloureuse à Ormesson-sur-Marne
Sans doute est-ce à Ormesson-sur-Marne que le dilemme est le plus douloureux pour l’UMP départementale. Il lui revient effet de trancher entre le maire sortant, Guy Le Doeuff, qui a tout de même fêté ses soixante-quinze ans cette année et tient ainsi le rôle de doyen du département, et son adjointe, Marie-Christine Ségui, qui incarne la nouvelle génération de militants politiques, soutenue notamment par six élus de la majorité sortante, par le député Jacques-Alain Bénisti dont elle est chef de cabinet, et par la fille d’Olivier d’Ormesson, à la tête de la ville pendant plus de cinquante ans avant de passer les rênes à Guy Le Doeuff. Face à ce dilemme et alors que l’UMP ne craint pas sa gauche dans cette ville, le Conseil départemental pourrait aussi décider ne pas trancher en ne délivrant aucune investiture officielle.
Bataille pour la plaine à Rungis
A Rungis, le maire sans étiquette élu en 2008 est en désaccord avec une partie de sa majorité en raison d’un projet urbain sur la plaine Montjean. Deux candidats ont déjà lancé leur campagne, Philippe Croq, sans étiquette, et l’UMP Jérôme Hajjar (alias Jawad) qui espère bien avoir l’investiture de son parti, tous deux en désaccord avec le maire sortant sur le sort de la plaine. Là encore, le Conseil départemental devrait prendre position mi-novembre.
Sept villes de gauche en quête d’un chef de file
Sept villes de gauche : Arcueil, Boissy-Saint-Léger, Bonneuil-sur-Marne, Cachan, Chevilly-Larue, Orly et Vitry-sur-Seine, attendent également leur chef de file UMP. A Chevilly-Larue, la tête de liste pressentie, le président du groupe UMP au Conseil municipal, Jean Franco Capirchio, est décédé la semaine dernière. A Orly, plusieurs militants se sont porté candidats pour faire campagne mais pas en tête de liste. Dans plusieurs communes en revanche, des noms devraient émerger d’ici à la mi-novembre. A suivre.
Le 8 mars, journée internationale de la femme, quelqu’un écrivait : “Les prochaines échéances électorales, en particulier les municipales de 2014, doivent être l’occasion de faire émerger tous les talents féminins pour construire la relève de demain”.
Ce quelqu’un, c’était Jean François Copé, quand on voit la réaction de l’UMP sur la situation à Ormesson, on se dit sur le passage de la parole à l’acte est encore bien loin.
Je rêve :
L ‘UMP manque de candidat de droite “droite” dans certaines villes en Val de Marne, et pioche les candidants pour les municipales de 2014 au modem…
Pauvre UMP
Dans la presse, a la tele l’ Ump souhaite mettre en place des tetes nouvelles et des femmes. A Ormesson ils ont la possiblite de mettre en pratique leur politique et bien non ils preferent ne pas decider et cautionner un homme surement fort honorable qu’il aura 82 ans a la fin de son mandat. C’est infligeant..
A st maur un candidat entre par effraction Á la deputation. Il doit bien choisir son n 2 en cas de vote sur le non cumul. Le pretendant a 76 ans donc 79 pour la mairie en cas de réussite. un second prétendant bataille dur pour ecarter ce vieil universitaire le tout sur un climat d affairisme douteux. Pauvre st maur.
N'envoyez que des photos que vous avez prises vous-même, ou libres de tout droit. Les photos sont publiées sous votre responsabilité.