Pour l’Université Paris Est Créteil (Upec), ses 30 000 étudiants, 1600 chercheurs, son millier de personnels et encore ses 12 facultés ou instituts éclatés sur l’Est parisien, le déploiement du métro Grand Paris Express, actuellement en enquête publique, constitue un enjeu stratégique.
Très tôt investie dans ce projet via l’association Orbival (réunissant élus et décideurs du département pour définir un tracé de métro et le défendre), l’Upec a accueilli la première réunion publique du Val de Marne dédiée au projet de métro périphérique dès 2010 et accueillera la seule réunion publique se tenant dans le département à l’occasion de l’enquête publique sur la future ligne 15 du Grand Paris Express ce mercredi 6 novembre.
Reconstituer l’esprit campus d’une université
Pour l’université, le premier enjeu du futur métro sera la réduction des temps de parcours entre ses différents sites. Ainsi le temps de parcours entre les amphis de Créteil et ceux de Vitry-sur-Seine passera-t-il de 40 à 10 minutes tandis qu’il ne faudra que 15 minutes pour aller de Créteil à l’université de Marne-la-Vallée. Temps de parcours réduit également pour rejoindre les grands hôpitaux comme l’Institut Gustave Roussy de Villejuif, pour les étudiants en médecine.
Sont aussi concernés les temps de parcours domicile-fac des étudiants, dont 40% sont issus du Val-de-Marne et 20 à 25% de Seine-et-Marne, les autres étudiants venant de Paris et des autres départements limitrophes.
Dynamiser le territoire
Autre enjeu : l’ancrage territorial de l’université. «L’Upec prend sa part dans le développement du territoire et les nouveaux transports en commun permettront notamment à nos étudiants en médecine générale d’aller en Seine-et-Marne, dans des communes comme Melun, Fontainebleau, Nemours… », cite Luc Hiitinger, président de l’université. Autant de sites qui souffrent d’un déficit de médecins.
Développement international
Complémentaire de cet ancrage territorial, le développement de l’aura internationale de l’Université, récemment exprimée via la signature d’une convention de partenariat avec l’agence de développement du Val de Marne, compte aussi sur la rapidité à rejoindre aéroports et grandes gares.
Un tremplin pour l’emploi des étudiants ?
Enfin, l’impact économique des travaux du Grand Paris Express est loin d’être négligeable et peut constituer un tremplin pour l’emploi des étudiants. «D’ores et déjà 300 millions d’euros ont été budgétés depuis septembre pour réaliser les études préalables via des bureaux d’études et architectes», indique Marc Thiberville, vice-président du Conseil général du Val-de-Marne en charge des transports. «Et les métiers concernés par la réalisation du Grand Paris Express sont très variés, qui ne concernent pas que l’urbanisme et l’architecture mais aussi le contrôle de gestion, la finance, la gestion de projets… », détaille Jacques JP Martin, conseiller général-maire de Nogent-sur-Marne et secrétaire général de l’association Orbival. Autant d’opportunités à saisir pour les futurs professionnels que sont les étudiants de l’Upec.
L’importance du projet de métro “Grand Paris express” est telle qu’il est indispensable que les citoyens s’en empare en participant à l’enquête publique.
L’arrivée de la nouvelle ligne de métro dans le sud d’Alfortville pourrait révolutionner la vie quotidienne des habitants du quartier.
N’hésitez pas à consulter le dossier de l’enquête publique, à émettre des remarques et à donner votre avis !
http://www.alfortville-citoyens.fr/2013/10/28/le-nouveau-metro-a-alfortville-donnez-votre-avis/
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