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Initiative | | 05/02/2013
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Internet dans le cités, résultats de l’enquête aux Larris

Internet dans le cités, résultats de l’enquête aux Larris

A l’automne 2012, Fontenay sous Bois a missionné l’Agence Nouvelle des Solidarités Actives (ANSA) et la Junior Entreprise ESSEC pour évaluer la pratique informatique et Internet aux Larris, un quartier de logements sociaux d’environ 3000 foyers.

Les étudiants ont interrogé la moitié des foyers sur leurs habitudes et équipement tandis que l’Ansa réunissait deux groupes de travail, l’un composé de familles, l’autre de personnes âgées, pour étudier en détail leurs besoins et imaginer des solutions. Pour la ville, l’objectif de cette enquête était double : d’une part favoriser l’accès à Internet dans un quartier socialement et économiquement défavorisé, d’autre part utiliser cet outil comme facteur de cohésion sociale.

Premier enseignement de l’enquête : le taux d’équipement de la cité correspond à celui de la moyenne nationale, soit plus de 80 %, atteignant près de 100 % dans les appartements où réside un cadre, étudiant ou collégien, et baissant à 60 % chez les sans-emploi vivant seul, et 40% chez les retraités vivant seuls.

Le second enseignement concerne le motif des non-équipés. Bien avant l’argument économique (ordinateur trop cher pour 16% ou abonnement Internet trop cher pour 18%), c’est le non intérêt qui vient en premier (53 % des répondants). Parmi ceux qui ne sont pas équipés, 65% n’utilisent pas l’informatique tandis que les autres s’en servent essentiellement au bureau ou chez des amis, très peu dans les associations prévues à cet effet. Les personnes âgées non équipées expliquent aussi qu’elles trouvent cela trop compliqué et se sentent un peu perdues, voire arriérées devant l’outil.

Parmi les solutions proposées par les groupes de travail pour développer l’usage d’Internet, la majorité des propositions convergent vers une assistance technique,  pédagogique ou matérielle apportée localement, par les habitants eux-mêmes ou en partenariat avec les représentations locales des organismes.  L’usage d’Internet comme vecteur de socialisation ne semble pas aller de soi pour les habitants, sauf à en faire un relais d’informations de proximité, nourri par les habitants eux-mêmes.

Voir l’étude détaillée.

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