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Politique | Val-de-Marne | 09/10/2013
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La manifestation syndicale sous les fenêtres du PS 94 avive les tensions

La manifestation syndicale sous les fenêtres du PS 94 avive les tensions

Siege PS 94 apres manif CGT 9 octobre 2013Alors que le torchon brûle déjà entre PS 94 et PCF 94 autour d’enjeux nationaux comme les retraites, l’Accord national interprofessionnel (Ani),  les Roms et même la métropole du Grand Paris, ce-sont désormais les syndicats qui lancent l’offensive contre la fédération locale du parti à la rose. Ce mercredi 9 octobre, CGT, FO, FSU, Solidaires et UNEF ont ainsi été manifester sous les fenêtres du PS Val de Marne, à Créteil, pour protester contre la nouvelle réforme des retraites, refaisant au passage la déco de l’entrée avec une ribambelle d’autocollants CGT. S’en est suivi un échange de communiqués qui n’augurent pas d’un rabibochage imminent.

Communiqué PS 94

Qualifiant cet étiquetage massif de “dégradations de la façade“, Luc Carvounas, secrétaire de la fédération du PS 94 et sénateur-maire d’Alfortville, a dénoncé cette initiative tout en rappelant qu’il reconnaissait le droit à manifester et les droits syndicaux comme des droits fondamentaux de la république et qu’il avait voté au Sénat la loi sur l’«amnistie sociale». “Pour autant, dégrader un bâtiment pour exprimer son opposition à la loi sur les retraites actuellement en débat à l’Assemblée nationale relève d’un acte de vandalisme qui n’honore pas le monde syndical et ses légitimes représentants“, s’est-il indigné, ajoutant qu’aucune demande officielle de rendez-vous n’avait jamais été formulée pour rencontrer la direction fédérale socialiste sur le dossier des retraites.

Communiqué de la CGT 94

“Le terme de vandalisme pour quelques autocollants et affiches est pour le moins excessif“, a répondu la CGT 94 via un contre-communiqué. “M. Carvounas rappelle qu’il a voté au Sénat la loi sur l’Amnistie Sociale. Nous en prenons acte mais rappelons que la Commission des lois, sur demande du gouvernement, a rejeté la proposition de loi le 24 avril dernier et que celle-ci est désormais enterrée“, pointe le syndicat. “Quant à l’absence de demande de rendez-vous, nous rappelons à M. Carvounas qu’il a été destinataire, comme tous les parlementaires socialistes du département, d’un courrier intersyndical au sujet du projet de loi, qui se terminait par une demande de rendez-vous”, ajoute la CGT locale.

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