Valoriser les filières professionnelles et leurs débouchés, tel était l’un des défis énoncés lors des assises de l’Education prioritaire qui se tenaient à Créteil la semaine dernière. Afin de donner aux enseignants une image concrète des débouchés de leur filière pro, se tient ce jeudi 28 novembre une matinée de présentation des métiers, leur évolution et les profils recherchés, au Campus des métiers-ERDF de Champigny-sur-Marne.
Seront sur place des fédérations professionnelles du bâtiment, de la chimie, de la propreté, de l’hôtellerie-restauration, de l’énergie, du sport… ainsi que des représentants de grands groupes implantés en Val-de-Marne (ADP, ERDF, SEMMARIS, SOGARIS, etc.) et de PME de ces secteurs auprès des professeurs et chefs d’établissement.
Cette matinée d’échanges organisée en partenariat avec le MEDEF de l’Est Parisien, sera conclue par la rectrice de l’académie de Créteil, Florence Robine.
pourquoi toujours dénigrer les initiatives positives.
La concurrence des salariés à bas coût concerne principalement l’intérim pour des métiers peu qualifiés. Il s’agit ici de former de la main d’œuvre qualifiée qui fait défaut On oublie trop souvent que la qualification c’est aussi la productivité et avec elle, des possibilités d’augmenter les rémunérations.
Il est vrai que l’application de la directive sur le détachement pose des problèmes au regard du droit de la concurrence dans la ZE. Mais il y a aussi des besoins de main d’œuvre peu qualifiée sur tous les grands chantiers du BTP. Et si des salariés des PECO acceptent des conditions d’emploi dérogatoires au regard des tarifs nationaux, c’est tout simplement qu’ils n’ont pas le choix, les salariés de cette catégorie souffrant particulièrement en période de crise dans leurs propre pays.
Le fait que la France demande la révision de cette directive est une bonne chose, le fait que le Medef se préoccupe de la formation et de la qualification est une bonne chose, même si cela ne peut évidemment suffire à régler tous les problèmes. Assez de dénigrement et de simplisme, que diable!
Cette démarche part d’un bon sentiment,Cependant, notre système de formation est menacé dans son ensemble. A quoi cela sert-il que les entreprises françaises investissent dans l’apprentissage et la montée en compétences de leurs salariés si, au final, les postes de travail sont pris par des travailleurs à bas coût ?
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