Dans l’éditorial de la newsletter de la CCI du Val de Marne de novembre, “les Essentiels”, le président de la chambre de commerce, Gérard Delmas, s’inquiète des restrictions de budget demandées aux chambres dans la loi de finance 2014.
Dans le cadre de son plan global d’économie de 15 milliards d’euros, l’Etat a prévu de solliciter aussi les chambres de commerces et d’industrie en 2014 et prévoit de prélever 270 millions d’euros, dont 170 millions de prélèvement exceptionnel, sur les ressources fiscales consulaires. Cette somme représente environ 20% des ressources fiscales consulaires qui s’élèvent à environ 1,3 milliard. Les ressources fiscales représentent 31% du budget total des CCI, également composé de contributions publiques (13 %) et de ressources liées aux produits et prestations propres (43 %), soit un total de 3,9 milliards d’euros (budget consolidé 2011). Cette restriction intervient après plusieurs diminutions plus modestes en 2011, 2012 et 2013. Alors que les CCI ont déjà procédé à une restructuration et mutualisation de leurs services pour faire des économies (voir le cas de la CCI du Val de Marne), leurs présidents commencent à se rebeller.
“Avec 16 700 jeunes en apprentissage, un taux d’insertion des apprentis de près de 85 % à 7 mois, le centre de formation des apprentis de la CCI Paris Ile-de-France garantit aux jeunes et aux entreprises des formations de qualité. En matière de services aux entreprises, la CCI Paris Ile-de-France accompagne chaque année 100 000 porteurs de projets, 10 000 commerçants, 1 700 projets de cession et reprise, 2 500 dossiers d’innovation et effectue 200 000 formalités au service des entreprises. Des chiffres significatifs à travers lesquels il faut lire de multiples réalités humaines – et autant de chances pour les entreprises de la région d’apporter leur pierre à la reprise et à l’emploi dans notre pays. Dans un contexte où la situation économique reste préoccupante, plus que jamais, cette dynamique du réseau consulaire au service du développement des entreprises doit être non seulement maintenue mais aussi reconnue et encouragée!”, défend Gérard Delmas dans son éditorial.
A la chambre de commerce, rien n’est gratuit. Vous pouvez compter sur eux, c’est la chambre de commerce !
Tout ce qui est présenté dans l’éditorial de M. DELMAS est sujet à rétribution directement par la société cliente “…de ressources liées aux produits et prestations propres (43 %)…” ou indirectement (ex: financement de la formation professionnelle).
vois voulez faire des économies, regroupez la chambre des métiers et la chambre de commerce.
Ou alors, supprimez les deux !
La formation n’est en réalité pas de leur ressort. Pour le reste il n’est pas certain que leur absence aurait réellement un impact négatif sur la compétitivité des entreprises du pays …
N'envoyez que des photos que vous avez prises vous-même, ou libres de tout droit. Les photos sont publiées sous votre responsabilité.