Le temps où les antennes relais surgissaient du jour au lendemain sur le toit d’un immeuble sans que personne ou presque n’y prête attention est révolu. Depuis plusieurs années déjà, il n’est plus un projet d’antenne à proximité d’habitations ou d’équipements petite enfance qui ne suscite le rejet massif des riverains.
Pétitions, manifestations, courriers et parfois recours juridiques… A chaque implantation, un collectif se constitue spontanément, et s’appuie sur une association nationale, le Priartem ou Robin des toits, pour nourrir son argumentaire scientifique.
Depuis quelques jours également, c’est dans le quartier du 8 mai 1945 que l’amicale CNL Guide des montagnes a lancé l’offensive contre la pose d’antennes relais sur le bâtiment de Camille Blanc à Vitry sur Seine, et mis en ligne une pétition tout en menaçant d’une manifestation prochaine. “Nous réclamons au nom de notre association qu’une expertise soit réalisée concernant les émissions des ondes produites par ces antennes et qu’une réelle consultation et concertation soit mise en œuvre avec les habitants du quartier. L’amicale des locataires, a été avisée par un récent courrier du bailleur qui fait acte de la signature d’une convention allant jusqu’en 2021 pour la pose de ces antennes Free-Mairie de Vitry-Valophis Habitat. Nous allons programmer une manifestation afin d’être entendu et consultés. Notre Santé n’est pas une marchandise !”, indique la pétition.
La manifestation, le collectif de la rue de Brévannes, à Sucy en Brie, a déjà passé ce cap à deux reprises. Les riverains qui s’opposent à la pose d’une antenne au-dessus d’un pavillon
Pour les propriétaires, la location de l’emplacement à un opérateur mobile est pourtant tentante, qui peut rapporter de 10 000 à 15 000 euros par an en moyenne. Une petite rallonge plutôt bienvenue en ces temps crise.
Au Plessis-Trévise enfin, c’est le quartier de la Maréchale qui s’est mis vent debout contre le projet d’installation d’antennes Orange.
Et à Nogent sur Marne, la pose d’une antenne relais au stade Sous la Lune, voté en conseil municipal ce lundi soir, suscite également la controverse.
A lire aussi : article sur des mobilisations plus anciennes et débat scientifique sur la nocivité ou non des ondes électromagnétiques.
Je propose une solution face au problème des antennes-relais nocives pour la santé :
– Obliger les opérateurs réseaux à supprimer toutes leurs antennes-relais dans chaque commune de plus de 500 habitants, et également à proximité.
– Supprimer les antennes-relais 2G, GPRS, EDGE et 3G afin d’inciter fortement les consommateurs à s’équiper des smartphones dernière génération 3G+ et 4G/H+ (on peut trouver des smartphones 3G+ à moins de 100 euros sans abonnement dans le commerce).
– Réinstaller des cabines téléphoniques un peu partout sur le territoire national et ouvrir le marché des cartes téléphoniques à la concurrence (SFR, Bouygues Télécom, Free, Virgin, NRJ, Sim+, etc…) afin de compenser le réseau inexistant dans les villes, dû à la suppression des antennes -relais.
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