A l’occasion de sa journée portes ouvertes, l’internat d’excellence de Cachan, qui favorise les conditions d’étude de collégiens motivés (voir reportage auprès des internes) et recrute des élèves de 4e et de 3e, a reçu des dizaines de familles. Les parents sont souvent enthousiastes, les enfants pas toujours… Réactions.
Arthur est scolarisé en 5e à Créteil. Il obtient généralement des notes moyennes “surtout à cause de sa fainéantise” selon sa mère, qui réfléchit à inscrire son fils à l’internat. Lui préfèrerait rester avec ses amis à Créteil. “Mais c’est vrai que le bâtiment est beau, et les professeurs qu’on a rencontrés ont l’air très gentil” reconnaît-il. Il a quelques mois pour influer sur la décision de sa mère. “Si sa moyenne passe de 10,5 à 13 ou 14, car je sais qu’il peut le faire, alors il pourra rester à la maison” lance-t-elle comme un défi.
Karine est surtout effrayée par la vie en communauté. “Je n’ai pas envie de partager une chambre avec d’autres filles“, plaide-t-elle. Sa mère y voit pourtant l’un des intérêts majeurs de l’internat. “Cela lui apprendrait beaucoup de choses sur la façon de se comporter en groupe, en société. Et puis, elle se fera des copines, c’est sûr !” dédramatise-t-elle. La perspective que sa fille puisse participer à des activités périscolaires séduit aussi cette mère de quatre enfants : “Ils vont au moins une fois par mois au musée, c’est une chance que cet internat soit aux portes de Paris“.
“Comme en colo !“
Quelques enfants, comme Erwann, sont au contraire enchantés à l’idée de quitter le nid familial quelques jours par semaine. “Je ne verrai plus mon petit frère !” explique t-il devant son père amusé. “En plus, les chambres m’ont fait penser à celles qu’on a en colo !” Son père de lui rappeler : “L’internat c’est pas la colo Erwann, c’est l’école !”
(voir aussi le reportage réalisé l’an dernier auprès des pensionnaires)
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