Ce lundi 10 juin, c’est la centième pour l’Université populaire d’Arcueil (UPA). Créée fin 2008, cette institution s’attaque à toutes les questions de société, d’économie et de politique au rythme de 25 conférences par an, parfois même pendant les vacances. En cinq ans, plus de 8 000 auditeurs sont venus écouter les intervenants du lundi : universitaires, chercheurs, économistes, sociologues…
L’entrée est libre. Pas besoin de payer, pas besoin de réserver. Le lieu : toujours le même, à l’espace Anis Gras. “Cette simplicité d’accès contribue au succès des conférences. L’objectif de l’UPA n’est pas de donner des cours magistraux, mais de favoriser le dialogue entre des spécialistes de haut niveau et des salariés, chômeurs, ou retraités qui n’ont pas forcément fait de longues études“, explique Marie-Pierre Grassi, responsable de l’UPA au sein de la commune.
L’idée a germé pendant la campagne des municipales de 2008 et s’est progressivement organisée de 2008 à 2009 avec la délégation d’un conseiller municipal à l’Education populaire, Jean-François Marguerin, et la création d’un Conseil d’orientation des citoyens qui se réunit trois fois par an. “Ce conseil, constitué de tous les auditeurs qui souhaitent participer, choisit les sujets, les intervenants et la problématique précise qu’ils devront traiter. La commune s’occupe ensuite de faire venir les intervenants. Ils sont rétribués mais doivent répondre à la question que nous leur demandons de traiter“, détaille Marie-Pierre Grassi.
La programmation est structurée autour de trois thématiques qui permettent de couvrir tous les sujets traités par l’université populaire : vivre ensemble aujourd’hui (questions de société, mariage pour tous, famille, cannabis…), capitalisme et responsabilité (essentiellement des sujets économie) et le retour du politique (questions autour de la démocratie et les moyens de la renforcer).
Pour fêter sa centième, l’UPA invite ce soir deux intervenants pour parler art et culture : Emmanuel Wallon, professeur de sociologie politique à l’Université de Paris Ouest Nanterre et spécialiste des politiques culturelles, et Jean-Gabriel Carasso, directeur de l’OiZeau rare, association d’études et de recherches culturelles, directeur de l’association nationale théâtre et éducation (ANRAT) et auteur de Quand je serai ministre de la culture… (voir article dédié dans la rubrique agenda)
Toutes les conférences se tiennent à la friche culturelle Anis Gras au 55, avenue Laplace
(RER B – station Laplace)
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