Le projet de métropole du Grand paris, voté au sénat le 4 octobre et qui doit encore faire l’objet d’une seconde lecture à l’Assemblée nationale, suscite des réactions politiques. Dans un communiqué, le sénateur-président du Conseil général PCF du Val-de-Marne Christian Favier, a regretté un projet centralisateur éloignant les citoyens de leur collectivité locale et réclamé un référendum. Respectivement sénateur-maire PS d’Alfortville et président du groupe PS au Conseil général du Val de Marne, Luc Carvounas et Abraham Johnson lui répondent par un contre-communiqué, l’accusant d’une analyse partiale et anachronique.
Sur la demande de référendum d’abord, les socialistes expliquent que c’est justement une telle initiative qui entretient la défiance des concitoyens vis-à-vis de la démocratie. “Que représente le parlement sinon nos concitoyens ? Christian Favier, lui-même parlementaire, devrait défendre cette légitimité plutôt que de la remettre en cause”, posent-ils.
Concernant la remise en cause des compétences des communes et des politiques publiques de proximité, les élus socialistes rappellent que toutes les villes seront représentées au Conseil métropolitain et que ce sont les maires qui, hormis les compétences transférées par la loi à la métropole, choisiront quelles politiques publique conserver ou transférer aux futurs territoires ou à la Métropole.
Pour défendre l’enjeu de la métropole parisienne, Luc Carvounas et Abrahma Johnson insistent sur la disparité entre Est et Ouest parisien ou les difficultés de logement. “Seule la création d’une métropole avec un statut d’EPCI (Etablissement public de coopération intercommunale) à fiscalité propre regroupant les départements de petite couronne et Paris assurera la solidarité de ces territoires que le président du Conseil général appelle de ses vœux depuis toujours“, assurent-ils.
Enfin, à propos de la majorité obtenue grâce à des voix UMP, les élus socialistes rappellent que c’est précédemment l’alliance de voix UMP et PCF qui avait conduit à rejeter le projet.
une drôle de conception de la démocratie de la part des cadres du parti socialiste… les gens ne doivent ils pas se mêler de ce qui les regarde ? il est temps d’en finir avec cette idéologie qui consiste à traiter avec mépris toute l’intelligence populaire et à se servir de l’opinion publique pour servir des intérêts particuliers.
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