Alors que le Modem avait le vent en poupe en mars 2008, présent dans quelques 25 des 47 villes du Val-de-Marne et dépassant les 10% au premier tour dans 16 villes, le parti centriste n’est plus au meilleur de sa forme. Le mouvement de François Bayrou devrait néanmoins peser à sa manière lors des élections municipales de mars 2014.
Certes, François Bayrou n’a obtenu que 8,86% des suffrages à la présidentielle de 2012 contre 19,76% en 2007, et le score du Modem aux législatives qui ont suivi n’augure pas d’une vague orange en mars 2014. Pour autant, l’étiquette Modem n’est pas complètement démonétisée. Presque partout, le parti est sollicité par des prétendants situés de chaque côté de l’échiquier politique.
En dehors de quelques villes où les candidats sont dans les starting-blocks (voir ci-dessous), les discussions se poursuivent pour l’instant au cas par cas et en fonction des forces Modem en présence. «Il n’y a pas d’accord départemental avec un parti mais cela fait longtemps que nous discutons avec l’UDI Val de Marne, bien avant le rapprochement opéré au niveau national», indique Stéphane Hélière, délégué départemental du Modem. Pas question en tout cas de se précipiter. «Beaucoup de situations vont s’éclaircir d’ici décembre-janvier. Et le mouvement tranchera après consultations des sections locales.»
Pour l’instant, cinq villes ont déjà leur cavalier Modem.
Le-Plessis-Trévise
Il en est ainsi du Plessis-Trévise bien sûr, seule ville actuellement gouvernée par un maire Modem, Jean-Jacques Jégou. A 68 ans, l’ancien sénateur, président du mouvement démocrate au niveau départemental, a décidé de passer la main. C’est son actuel directeur de cabinet, Didier Dousset (photo), ex-tête de liste à Villiers-sur-Marne en 2008, qui portera les couleurs du mouvement, soutenu par l’UMP et sans doute l’UDI.
Chennevières-sur-Marne
A Chennevières-sur-Marne, Jean-Pierre Barnaud, élu au Conseil général en 2011 et déjà tête de liste en 2008 et 2009 (élection partielle suite à l’invalidation de l’élection du PS Alexandre Minéo en 2008), devrait se présenter, possiblement avec le soutien de l’UDI. L’UMP n’y a pas encore désigné de candidat en raison de la situation conflictuelle au sein de l’actuelle majorité municipale du maire UMP sortant, Bernard Haermmerle.
Mandres-les-Roses
A Mandres-les-Roses, Jean-Brice de Bary qui avait obtenu 35% des suffrages et 5 sièges au second tour de 2008, doit à nouveau se présenter dans le cadre d’une liste d’ouverture d’intérêt communal, contre le maire UMP sortant Jean-Claude Perrault.
Arcueil
A Arcueil, c’est aussi le candidat de 2008, Dominique Jacquin, qui avait obtenu 14,76 % et 2 sièges lors de l’élection dès le premier tour du maire EE-LV Daniel Breuiller, qui soit se présenter. L’UMP n’a pas encore investi de candidat dans cette commune.
Boissy-Saint-Léger
Christophe Fogel, ex-adjoint de l’ancien maire UMP Daniel Urbain qui s’était présenté contre lui en 2008 avant de le rejoindre au second tour, devrait retourner devant les électeurs et pourrait bénéficier d’un soutien de l’UDI et de l’UMP qui n’ont pas encore investi de candidat dans la commune. En 2008, la ville est passée à gauche avec l’élection du PS Régis Charbonnier.
Au Kremlin-Bicêtre, tout n’est pas encore confirmé mais Saïd Hassani, candidat au premier tour des législatives 2012, pourrait conduire une liste et potentiellement bénéficier du soutien de l’UDI.
Plusieurs soutiens de candidats issus d’autres partis se profilent également, qu’il s’agisse de Laurent Jeanne (ex Modem devenu UMP) à Champigny-sur-Marne, des maires sortant UMP Olivier Dosnes à Joinville-le-Pont et Didier Gonzales à Villeneuve-le-Roi, du maire sortant UDI Laurent Lafon à Vincennes ou encore de Françoise Lecoufle, candidate UMP à Limeil-Brévannes.
Dans beaucoup de villes, la situation est encore trop mouvante pour se positionner. A Fontenay-sous-Bois, le Modem devrait avoir le choix entre la liste UDI-UMP de le l’UDI Gildas Lecoq et une potentielle (en cours de réflexion) liste de centre-gauche rassemblant des écologistes, socialistes et centristes.
A Nogent-sur-Marne, où plusieurs prétendants se réclament du centre-droit, le Modem local a carrément appelé à des primaires centristes pour départager les candidats.
Dans d’autres communes encore, les sections ne sont pas à l’unisson et différents membres du Modem pourraient être tentés de rejoindre des listes différentes, chacun à titre personnel.
Je peux déjà vous dire qu’il y a un nouveau mouvement qui a vu le jour il y a quelques mois à La Queue en Brie, venant du centre et ouvert aux courants les plus proches, composé de Caudaciens qui proposent une alternative. C’est l’Alliance 2014…ils ont déjà un site web
Dommage pour cette belle commune qui a été laissé à la gauche en 2001 puis en 2008 à cause de l entêtement des centristes.
Je me félicite de l avoir quittée car en 2014 cette liste de rassemblement va encore contribuer à abaisser la qualité de vie de la queue en brie en laissant les communistes et les socialistes aux rênes.
c’est mal connaitre la vérité historique.
en 2001 c’était une triangulaire.
ensuite c’est sur un premier tour.
pour 2014 c’est possible et en discussion.
Bonjour,
Je suis horriblement déçu de Mr Barnaud sur Chennevières il ce prépare à fusionner avec l’UMP et le FN, parce que pour l’UMP c’est officiel des anciens du FN on rejoint le groupe UMP. Je suis catastrophé !
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