Candidate à l’investiture UMP pour reconquérir la mairie de Paris en 2014, Nathalie Kosciusko-Morizet ne néglige aucun quartier, qui était ce mardi 28 mai au bois de Vincennes malgré la pluie battante, aux côtés des élus UMP riverains qui se battent contre le projet parisien d’aire d’accueil de gens du voyage, 15 000 pétitions d’habitants à l’appui.
L’occasion pour la députée de l’Essonne de nourrir son projet à propos de ce grand espace vert de l’Est parisien. “Actuellement, le bois de Vincennes est géré au coup par coup, trop souvent considéré comme une réserve foncière et sans vision globale. Nous devons proposer un projet d’ensemble“, plaide l’ancienne ministre de l’Ecologie.
Métropoliser les aires et proposer un projet pour le bois
Pour résoudre le conflit qui oppose les villes riveraines du Val de Marne et Paris à propos du projet d’aire d’accueil, NKM propose de travailler sur deux contre-propositions : la métropolisation des aires de gens du voyage dans le cadre de la réflexion sur la métropole de Paris, et la formulation d’un projet alternatif pour le bois de Vincennes.
“Nous sommes prêts à cofinancer des projets paysagers au bois de Vincennes. Nous l’avons déjà fait lors de la tempête de 1999 qui avait ravagé de nombreux arbres. C’est justement pour travailler ensemble que nous avons signé une charte d’aménagement du bois de Vincennes avec la ville de Paris en 2003. Mais malheureusement la concertation n’a pas été au rendez-vous“, indique Christian Cambon, sénateur-maire de Saint-Maurice. Les élus se déclarent également prêts à se co-responsabiliser pour créer une aire d’accueil de gens du voyage, à une échelle métropolitaine.
Bataille juridique en cours
Dans l’immédiat, les élus se battent sur un plan juridique, prêts à attaquer les permis de construire dès qu’ils seront déclarés. Les parlementaires UMP ont également réclamé un examen par la Commission nationale des sites, celle qui avait retoqué le projet en 2011, mais peinent à obtenir cet examen. “Il faut insister avec un avocat pour obtenir cet examen par la Commission supérieure des sites“, insiste NKM.
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