Ce vendredi 11 octobre, c’est à la mairie de Villejuif que quelques 150 enseignants de la circonscription ont été manifester pour protester contre la réforme des rythmes scolaires. Ils souhaitent que la maire de la ville, Claudine Cordillot, refuser de s’y plier. Les enseignants avaient déjà manifesté devant leur Inspection de circonscription mercredi 25 septembre pour protester contre la remise anticipée du projet d’école destinée à faciliter la mise en place des rythmes, et avaient eu gain de cause pour l’ensemble du département.
Désormais, les enseignants et leurs syndicats Sud Education, Snudi FO, Snuipp, CGT, exigent de la mairie de Villejuif et des autres villes du département qu’elles refusent de mettre en place les rythmes. Les syndicats mettent en avant les effets qu’ils considèrent comme “désastreux” de la mise en oeuvre des rythmes dans les villes qui ont opté pour le changement de rythme dès cette année. (Pour rappel, ce n’est le cas d’aucune ville du Val de Marne)
Ils font notamment état d’une perte des repères des enfants entre le scolaire et le péri-scolaire qui se déroulent dans la même classe et à des heures qui étaient précédemment celle des cours, d’enfants qui se retrouvent sans surveillance, de salles de classe rendues avec du matériel dégradé ou de mairies traitant les enseignants comme leurs employés. Afin d’appuyer leur demande, les syndicats ont lancé une pétition à l’attention de la maire de Villejuif.
Les syndicats avaient déjà voulu présenter un voeu incitant les maires à refuser la loi lors d’un Conseil départemental de l’Education nationale en préfecture le 2 octobre mais le préfet avait refusé de le mettre aux voix, le considérant non conforme à la constitution.
En parallèle des syndicats, l’opposition politique au projet enfle également. Député UMP de la première circonscription, Sylvain Berrios a appelé la semaine dernière les maires à refuser la réforme, ajoutant aux raisons déjà évoquées par les syndicats le coût de prise en charge pour les communes.
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