Lancée par de jeunes UMP pour réfléchir au devenir de Saint-Maur au-delà des étiquettes politiques, l’association Générations Saint-Maur a récolté plus de 1100 réponses à la consultation qu’elle avait initiée en novembre. Une synthèse publique en sera faîte le 30 mai à l’occasion de son prochain dîner des Saint-Mauriens. Suivront des propositions que l’association entend bien porter sous une forme ou une autre lors des élections municipales de 2014.
Logement, culture, animations, équipements petite enfance, sports, personnes âgées, politique sociale, associations, urbanisme, place dans le Grand Paris, transports…. Au fil de 30 questions, l’association de réflexion politique saint-maurienne a sondé les habitants sur leur perception de la ville et leurs suggestions. Alors que peu de citoyens prennent généralement l’habitude de répondre à des questionnaires, surtout assez longs, le résultat a été au rendez-vous. 1127 personnes ont répondu aux 30 questions en l’espace de six mois.
Pour atteindre ce joli taux (la ville de Saint-Maur compte 75 000 habitants au total), les membres de l’association ont été chercher les réponses sur le terrain, arpentant les marchés et manifestations publiques. 62% des questionnaires ont été remplis de cette manière, contre seulement 38% en ligne, via le site Internet de l’association et le réseau social Facebook.
«L’objectif de notre association est ainsi en passe d’être réalisé : devenir le porte-parole de ceux qui n’en avaient pas ! Un Saint-Maurien de 70 ans, résidant depuis 50 ans dans la ville, nous a même confié que nous avions été les premiers à solliciter son avis sur sa vie quotidienne», se félicite l’association dans un communiqué.
Les Saint-Mauriens contre les contre-sens cyclables
Quelles conclusions peut-on déduire de cette consultation ? Sur le fond, les résultats sont plus ou moins significatifs selon les questions. «Au sujet du vélo en ville par exemple, plus de 80% des personnes se sont prononcées contre l’autorisation de rouler à contre-sens, témoignant à chaque fois du danger que cela représente», explique Laurent Dubois. Le président de l’association relève au contraire le plébiscite du tri sélectif, des préoccupations concernant le logement social, avec des répondants qui souhaitent que la ville développe une politique de logement social mais s’inquiètent des possibles conséquences de la loi Duflot. «Nous avons également constaté que les comités de quartier restaient méconnus des habitants», reprend Laurent Dubois.
Présentation publique le 30 mai
L’association, qui organise régulièrement des dîners saint-mauriens dans un restaurant de la ville pour que les citoyens qui le souhaitent viennent échanger librement sur des questions locales, autour d’un repas, a prévu de présenter une synthèse de ses résultats lors de son prochain dîner, le jeudi 30 mai.
Et après ?
L’association prévoit ensuite de faire connaître cette synthèse via de nouveaux tractages sur les marchés puis d’élaborer dix propositions pour la ville qui seront présentées à la rentrée 2013, afin de nourrir la réflexion en vue des élections municipales. Restera ensuite à l’association de décider la forme de sa participation future à la campagne… (Voir article à ce sujet)
Le drame des sondeurs est que le résultat présenté qui doit refléter l’opinion des français ne représente en fait que l’opinion du nombre des personnes interrogées. Comment peut-on dire que l’opinion de 80 ou 800 personnes correspond à celle de 75000 individus?
Si génération Saint Maur n’a pas compris que le vélo est u n moyen de transport comme un autre, ce groupe de gens bien pensant n’a rien compris à l’affaire et du coup il est impossible d’entamer tout dialogue. tout argument développé n’apportera rien au débat.
Parions que nombre de personnes ont répondu sans avoir pratiqué le double-sens cyclable. Et même probablement avoir discuté quelqu’un l’ayant fait !
Au fait, il y a un contre-sens automobile rue Réaumur depuis des lustres (entre les rues de Cléry et des Jeuneurs) et personne n’y trouve à y redire !!!
Tout le monde sait que la façon dont on pose une question dans un sondage influence fortement la réponse. Ainsi, à propos de l’exemple cité des 80% “contre l’autorisation de rouler à contre-sens” :
Le simple fait de parler de “contre-sens”, alors que le terme exact est “double-sens cyclable”, rend déjà la question partisane. Il n’y a pas de bon ou de mauvais sens, il y a la possibilité pour une commune d’autoriser certaines catégories de véhicules, à rouler dans un sens ou dans les deux (Code général des collectivités territoriales, article L2213-2 ), et même obligation d’instaurer le double-sens cyclable dans une Zone 30 (Article R110-2 du Code de la Route). C’est la loi, et pour cause :
l’augmentation du nombre de double sens cyclables dans les villes qui en ont réalisé plusieurs dizaines n’a induit aucune augmentation de la fréquence des accidents, et contribue à la baisse des vitesses en ville, ce qui est très positif. Sonder, c’est bien. Expliquer, c’est mieux.
Être contre les doubles sens cyclables, c’est bien, mais c’est méconnaitre les résultats de l’accidentologie concernant cet aménagement.
Depuis 30 ans que cet aménagement existent en France, les études réalisées montrent qu’il n’y a pas plus d’accident qu’ailleurs (exactement comme en voie étroite à double sens pour les voitures : on ralentit)
En tant que cycliste, je préfère croiser une voiture, quitte à ralentir, plutôt que de l’avoir aux fesses longtemps (en voie étroite, je me place d’ailleurs en opposition à son dépassement : au milieu, pour ne pas avoir à me manger une portière : personne n’est gagnant).
Autoriser les vélos “en sens interdit” est une mesure de bon sens : c’est la fin des vélos sur les trottoir (qui est le domaine du piéton).
2 villes résidentielles viennent d’ailleurs de généraliser les vélos en sens interdit (pour les voitures) à tous leurs ex-sens uniques (sauf 1 voie) : Villecresnes et Sceaux, avec succès.
Encore faut-il les tester à vélo.
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