Deux rectangles parés de couleurs nature, semi-enterrés et camouflés par un talus… au pied des châteaux d’eau de Villejuif, ces neuf flûtes en béton qui se dressent devant l’Institut Gustave Roussy, le nouveau réservoir de 2 x 25 000 m3 d’eau dont la première pierre a été posée ce jeudi 24 octobre par le président du Sedif (Syndicat des Eaux d’Ile de France), André Santini, et la maire de Villejuif, Claudine Cordillot, joue la verdure.
L’imposant ouvrage, déployé sur 5 000 m2, a limité sa hauteur à 10 m pour s’adapter au PLU de la ville. A moitié protégé par un talus bordant une allée arborée, il devrait être soit recouvert de panneaux photo-voltaïques pour assurer sa consommation d’énergie, soit de toits végétalisés.
Pourquoi un nouveau réservoir ?
Ce nouveau réservoir, qui représente un investissement de 50 millions d’euros pour le Sedif, le syndicat qui gère le pompage, l’assainissement et la distribution de l’eau pour 149 communes et 4,4 millions d’habitants, permettra à l’ensemble des réservoirs de Villejuif d’acheminer l’eau potable de manière plus efficace et plus rapide à 1,9 millions d’habitants du sud de Paris. La capacité de stockage du site sera en effet ainsi portée à 76 000 m3.
Le R7 s’inscrit dans le cadre du nouveau plan quinquennal (XIVème Plan 2011-2015) du Sedif dont le montant total est évalué à 500 millions d’euros. Le chantier R7 de Villejuif constitue le plus gros investissement au sein de ce plan a rappelé André Santini lors de la pose de cette première pierre.
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