La Chambre de commerce du Val de Marne a présenté ce mardi une étude sur le commerce dans le département et proposé un éclairage de la situation en invitant deux représentants de la profession : Denis Alalouf, directeur adjoint du développement Ile de France de Klepierre (propriétaire de nombreux centres commerciaux) et Olivier Allain, président de la Fédération des associations commerçantes du Val de Marne.
L’occasion pour le représentant de Klépierre de préciser le projet de rénovation du centre commercial Créteil Soleil. Cet investissement de 100 millions d’euros permettra au centre qui compte actuellement 230 magasins de gagner un quart de surface commerciale, d’agrandir le cinéma UGC de 12 à 18 salles et de métamorphoser le parking actuel. Voir détail du projet de rénovation en images.
En parallèle de cette puissante mécanique commerciale, le président de la Fédération des associations commerçantes du Val de marne a rappelé la nécessité pour les commerçants-artisans de se professionnaliser. “Dans la grande distribution, les salariés bénéficient de formations régulières, ce n’est pas le cas des petits commerçants qui s’installent et se retrouvent souvent déphasés. Il y a aujourd’hui une vraie carte à jouer pour le commerce de proximité car les boutiques de petite taille peuvent être plus réactives et agiles mais à condition d’être innovantes et de comprendre les logiques du commerce d’aujourd’hui. Les commerçants doivent se professionnaliser“, insiste Olivier Allain. Un parcours qui passe parfois par l’adossement à une grande enseigne par le biais de la franchise.
Quelques chiffres et tendances sur le commerce dans le Val de Marne
Le Val-de-Marne comprend 13 342 commerces (dont 12 873 surfaces inférieures à 300 m2) et 1 825 commerces vacants. Ce secteur représente 68 500 emplois dans le département, soit 20% de l’activité.
L’équipement de la maison se concentre, la culture se dématérialise, la mode explose !
Concernant les petites surfaces, le secteur de l’équipement de la maison connaît une forte diminution : – 32,1% de 2002 à 2011. Les clients consomment mais la distribution se concentre avec notamment la présence de deux Ikea dans le département. Idem pour le secteur bricolage-jardinage avec -28%. Suit la culture-loisirs (-15%) dont une partie du chiffre d’affaires s’est reportée sur la toile.
En hausse en revanche, les agences en tout genre, surtout télécoms et immobilières, qui affichent une hausse de 36% de 2002 à 2011.
Le taux de vacance, en légère diminution, s’établit à 12,2% dans le Val de Marne contre 13,1% en petite couronne.
Concernant les surfaces de plus de 300 m2, le secteur alimentaire domine (38%). On observe également le déclin du secteur équipement de la maison(-19% de 2002 à 2011) et une importante croissance de l’équipement de la personne (+55%) lié aux nouvelles ouvertures de grands équipements commerciaux.
La vacance est de 6,4% en 2011, correspondant à 32 grandes surfaces.
Dans le détail, ce-sont certains corps de métier qui tendent à disparaître complètement tandis que d’autres voient le jour, comme les blanchisseurs de dents et autres ongleries. “Il n’y a plus que 12 poissonniers en Val-de-Marne pour 1,3 million d’habitants“, souligne ainsi Gérard Delmas, le président de la Chambre de commerce du Val de Marne. Voir aussi notre article sur les bouchers en Val de Marne.
“Aujourd’hui, avec la désertification commerciale, les entrées de villes, les zones commerciales banalisées, certains quartiers se retrouvent abandonnés et les centres villes sont envahis par les banques, la ville est interpellée”, interroge le président de la Chambre.
Pour prendre connaissance de toutes les tendances et profils des centres commerciaux et secteur commerçants du Val de Marne, l’étude complète est disponible auprès de la CCI du Val de Marne au prix de 1400 euros HT.
waou, 1680€TTC une étude complète ! (j’imagine que c’est un produit de luxe à 20% de TVA)
mais en voilà un beau cadeau pour un proche!
“tiens ma chérie, pour la st valentin je t’offre une étude de la CCI !”
C’est un peu comme le greffe, je ne comprendrai jamais comment ils peuvent se permettre de faire payer leurs services en plus de ce qui est déjà taxé automatiquement …
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