20 ans : Paris jazz festival se porte comme une fleur

Didier Lockwood, Paolo Fresu, Manu Dibango, Olivier Ker Ourio, Roberto Fonseca, Snarjy Puppy, Cody Chesnutt et encore Joshua Redman… Du 7 juin au 27 juillet, le Paris Jazz festival souffle ses vingt bougies en grande pompe avec 34 concerts égrenés sur 8 weekend au parc Floral du bois de Vincennes. 

C’est en 1994 que naît “A fleur de Jazz”, “une initiative de deux passionnés de jazz souhaitant conjuguer les harmonies de la musique et les couleurs de la nature” se souvient Pierrette Devineau, directrice du festival. Le succès est rapide. En 1998, il devient le Paris

Jazz festival, et, deux ans plus tard, il déménage du kiosque à la scène Delta. Depuis, il dure. “La force de cet événement, c’est d’avoir su tenir compte de l’évolution même de la musique jazz” insiste  Sébastien Danchin, directeur artistique du festival. L’année dernière, le festival a accueilli 120 000 spectateurs, néophytes ou connaisseurs, venus en famille ou entre amis. “Ce succès prouve que cette image de musique vieillissante qui se serait arrêtée à Miles Davis est fausse” se réjouit Sébastien Danchin. “Au contraire, c’est une musique qui rajeunit ! La preuve : plus de 60% de notre public a moins de 45 ans.”

Pour raconter ces 20 ans d’histoire, une exposition rétrospective se tiendra en marge des concerts du 21 juin au 30 juillet. “Nous avons effectué un travail de recherche assez colossal sur l’historique du festival” explique Pierrette Devineau. “Cette exposition retracera chaque période de 1994 à 2014.”

L

‘ancrage de cette fête dans le parc Floral n’est pas pour rien dans l’ambiance et les artistes n’y sont pas insensibles. “Cela permet d’allier la beauté de la musique et la beauté de la nature… Et tout cela c’est de la vibration” témoigne le violoniste Didier Lockwood qui fête cette année ses 40 ans de carrière. Fil rouge de cette édition 2014, il jouera en trio le dimanche 8 juin, lors du weekend d’ouverture. Dans la série des anniversaires, Manu Dibango viendra pour sa part fêter ses 80 ans et Paolo Fresu ses 30 ans de scène.

Pour profiter de ce cadre naturel à tous les moments de la journée, des concerts se tiendront aussi à la nuit tombée. “On a mis l’accent sur les nocturnes pour obtenir une atmosphère et une lumière différente” motive Sébastien Danchin, “on voulait que la scène soit aussi habitée la nuit.”

Autres temps forts : deux demi-journées de rencontres et de débats autour de la compréhension du métier de jazzman en parallèle de l’enregistrement des Victoires du Jazz sur deux soirées, les 12 et 13 juin, un hommage au jazz afro-américain avec le quartet de Joshua Redman lors de la soirée de clôture ou encore une après-midi soul pour la fête de la musique…

Tarifs (droit d’entrée du parc comprenant l’accès aux concerts) :
5,50€ plein
2,75€ pour les -25 ans
gratuit pour les -7 ans

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