La perspective de nouvelles baisses dans les dotations budgétaires allouées par l’Etat aux collectivités locales (régions, départements, villes…) au-delà de celles déjà prévues de 1,5 milliard € en 2014 puis en 2015 a fait réagir le président du Conseil général du Val de Marne, Christian Favier, qui s’alarme d’une possible poursuite de ces diminutions dans un communiqué.
“Les dotations de l’Etat aux collectivités locales ne constituent en rien un quelconque cadeau. Elles représentent la compensation, souvent bien insuffisante, des transferts de charges opérés par l’Etat depuis les premières lois de décentralisation il y a plus de trente ans. Elles permettent donc aux collectivités locales, communes, départements et régions, d’assurer les missions que le législateur leur a confiées. Et ces missions constituent pratiquement l’essentiel de l’action publique de proximité. Or en cette période de crise où les besoins de protection des populations et de développement des territoires sont criants, réduire ces dotations reviendrait à contraindre les collectivités soit à augmenter les impôts locaux dont le poids est déjà insoutenable pour nos concitoyens, soit à réduire leur activité d’intérêt général au service des populations ou leur investissement pour moderniser les territoires et y développer l’emploi“, s’inquiète le président du Conseil général.
Pour l’instant, aucun chiffre n’a été arrêté concernant ces baisses de dotations même si on circulé le montant de 10 milliards d’euros. Un montant qui représenterait pour le département l’équivalent de 22 millions d’euros, “l’équivalent de la construction d’un collège“, traduit Christian Favier.
Bref, le département s’attribue le mérite des prestations sociales, mais c’est l’Etat qui paie la majeure partie.
Si le département se contentait de ne traiter que les compétences obligatoires il aurait beaucoup trop d’argent, et les dotations pourraient baisser sans douleur pour les Val de Marnais. Par contre il est sûr que le clientélisme serait touché.
L’Etat est incapable de diminuer ses propres dépenses et il est depuis longtemps déficitaire. Jusque là il empruntait au risque de creuser l’endettement de la France ! Nous avons atteint un point limite malgré une pression fiscale inégalée ! Mais cela ne suffit pas et l’Etat ne veut plus assumer en direct les ras le bol fiscal ! Alors il se défausse sur les impôts locaux ! Et si la Droite reprend un certain nombre de Mairies ce sera son problème !
Il serait intéressant de poser la question aux candidats aux élections municipales… tiens au hasard M. Rioual à Chevilly-Larue accepte-t-il ces nouvelles perspectives de baisse, lui qui est si prompt à défendre le Hollandisme tout en promettant monts et merveilles ?
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