Municipales 2014 | | 16/01/2014
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Claire Pallière présente son « équipe pour Saint-Mandé »

Claire Pallière présente son « équipe pour Saint-Mandé »

Reunion Claire Palliere Saint mandeL’ancienne première adjointe au maire de Saint-Mandé présentait mercredi 15 janvier sa liste dissidente. L’occasion de rappeler ses priorités tout en égratignant le bilan du mandat de Patrick Beaudouin.

Il est 19h30, Claire Pallière s’empare du micro. Dans une salle du centre-culturel de Saint-Mandé, la candidate à l’élection municipale de mars prochain s’apprête à présenter ses colistiers aux Saint-Mandéens venus la rencontrer. Dans le fond de la pièce, ses partisans s’affairent à disposer de nouvelles rangées de chaises. «On est nombreux aujourd’hui, se félicite son directeur de campagne, Laurent Petitbon. Et encore, quand on débat de notre projet pour la ville, les habitants répondent encore plus présents.» Au total, ils sont plus d’une cinquantaine à écouter, sans bruit, Claire Pallière prendre la parole.
«En cette période de vœux, je souhaite pour la ville qu’elle change de gouvernance. Que Saint-Mandé redevienne ouverte, tolérante et conviviale», lance l’ancienne enseignante. Claire Pallière est à l’aise devant l’assistance. Sans lire ses notes, elle revient sur son début de campagne. «Des tracts aux réunions publiques, nous ouvrons le débat. Nous réveillons Saint-Mandé», ose la candidate.

“Nous ne sommes pas une réserve d’Indiens”

En tant que dissidente, suspendue de l’UMP avec les élus qui l’ont rejointe, Claire Pallière ne dispose du soutien d’aucun parti politique. Qu’à cela ne tienne, elle en fait son slogan de campagne : «Mon parti, c’est Saint-Mandé !» Mais justifie son départ de la majorité municipale. «Je n’étais plus d’accord avec le maire sur les questions de gouvernance et sur la gestion des comptes. On a essayé de le faire évoluer de l’intérieur. Mais cela n’a pas marché.»

Habitante de Saint-Mandé depuis 1980, Claire Pallière défend son envie d’aller de l’avant. En particulier sur le thème de l’intercommunalité. «Les autres listes de droite veulent conserver la ville comme un ‘petit Neuilly de l’Est’. Mais nous ne sommes pas une réserve d’Indiens. Nous ne pouvons pas vivre enfermés sur nous-mêmes. Le projet de la métropole de Paris se fera. Autant s’y préparer pour le faire bien», affirme-t-elle.

Parmi ses autres priorités, la candidate cite l’assainissement des finances publiques, la transparence et démocratie locale. Autant de sujets qui, à ses yeux, font défaut durant l’actuelle mandature. Tout en assurant ne pas vouloir se «placer sur le terrain des attaques», préférant «regarder l’avenir», la candidate ne résiste pas : «Les frais de cabinets et de communication sont trop importants aujourd’hui. Un manque d’équité existe dans l’attribution des logements et des places en crèche. Et il n’y a aucune réunion de quartier.»

«Saint-Mandé ne peut pas passer à gauche»

A deux mois et demi du scrutin, les soutiens de Claire Pallière croient en leur chance de conquérir la ville. Et balaient d’un revers de main le risque de division de la droite. «Cet argument, c’est celui de ceux qui ont peur du changement. Il n’y a aucun risque. Saint-Mandé ne peut passer à gauche», lance Jean Bokobza, un militant.

Deux nouvelles réunions publiques ont été programmées : dimanche 2 février à 15 heures et samedi 8 mars à 10h. Elles se tiendront sous le préau de l’école Paul Bert de Saint-Mandé.

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