“Le chômage des jeunes a reculé de près de 3% dans le Val de Marne depuis un an et les emplois d’avenir n’y sont pas pour rien“, s’est réjoui ce mercredi le préfet Thierry Leleu, à l’occasion de la signature de huit nouveaux contrats de trois ans avec l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN).
Au total, ce dispositif qui permet aux jeunes sans aucune formation d’accéder à des emplois rémunérés au Smic et financés à hauteur de 75% par l’Etat durant trois ans (période durant laquelle ils sont formés par leur établissement d’accueil) a donné lieu à quelques 1250 signatures en 2013, et 1550 depuis le début de l’année 2014, soit au total 2800. De nouveaux contrats devraient encore être signés d’ici la fin 2014, l’objectif affiché est de 200 supplémentaire d’ici le 31 décembre.
“C’est un travail de fourmi. En dehors de quelques entités qui ont recruté plusieurs dizaines d’emplois d’avenir (Caisse d’allocations familiales, Conseil général, Valophis, ville de Créteil…), les recrutements s’effectuent plutôt sur quelques personnes“, explique Joël Cogan, responsable territorial de la Direccte Val de Marne (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi). Un travail mené avec l’appui des onze missions locales du département. A l’IGN, la discussion s’est engagée depuis un an et une quarantaine de postes ont même été envisagés. Le nouveau directeur de l’institut, Daniel Burseaux, n’exclut du reste pas de recruter une nouvelle vague de ces contrats aidés à l’avenir.
Pour l’heure, c’est un beau défi qui s’offre aux huit nouveaux embauchés, issus pour 5 d’entre eux de Vincennes et les 3 autres de Saint-Mandé, Romainville et Paris, sélectionnés par la Mission locale des villes du nord du bois de Vincennes et l’agence Pôle Emploi de Vincennes. Ces derniers participeront au colossal projet de représentation parcellaire cadastrale unique (RPCU) qui consiste à remplacer l’ actuelle représentation cadastrale de la Direction générale des finances publiques (qui sert à calculer les bases fiscales pour nos impôts locaux) et celle de l’IGN par un document unique, en remédiant au passage aux carences initiales du cadastre constitué à l’époque de Napoléon 1er en feuille à feuille et mis à jour depuis par des techniques de vectorisation sans régler les problèmes de limites entre les feuilles. Ils seront parrainés tout au long de leur mission chacun par un professionnel de l’entreprise.
Leur nouveau poste au titre technique “opérateur de production en traitement des données géographiques et cadastrales” nécessite une bonne appréhension de l’outil informatique. Pour les 6 jeunes hommes et deux jeunes femmes embauchées, cela ne sera toutefois pas un problème. Si aucun d’entre eux n’a eu le bac, la plupart ont été jusqu’en terminale pro et ont appris à manipuler des logiciels parfois très pointus comme de la conception fabrication assistée par ordinateur (CFAO) ou du design graphique. Une formation est également prévue à l’ENSG (Ecole nationale supérieur de géographie). “Nous allons nous montrer dignes de ce poste”, ont insisté tour à tour les jeunes recrues intimidées derrière leur micro face aux élus et institutionnels. “Cela va changer des petits boulots au fast-food ou comme caissière, confient-ils un peu plus tard, plus détendus après la cérémonie officielle. Finie la friteuse!”
Comme le dit Maitre Collard,les emplois, d’avenir ou autres, doivent être réservés en priorité aux titulaires de la carte nationale d’identité de la République Française. Aux Etat-Unis, qui ne sont pas à ma connaissance sous régime totalitaire ou dictatorial, un emploi n’est donné à un étranger que si aucun Américain ne peut l’occuper. A quand la même attitude dans notre” beau pays”.
Bien que je doute de solidité financiere de ces emplois, servant avant tout à baisser artificiellement des statistiques désastreuses…
Il n’en reste pas moins, que cela offre un emploi à des jeunes, donc de se lancer dans la vie…
Mais les “moins jeunes” que deviennent-ils ?
Pas sûr que sur le long terme il serait moins coûteux à l’Etat et à la société de laisser ces jeunes sur le côté ! C’est une chance de pouvoir acquérir une formation et une expérience qui leur permettront de redémarrer ! Il faut réfléchir un peu plus loin que le bout de votre nez Pierrette… dans emploi d’avenir il y a le mot Avenir, mais vous semblez l’avoir oublié.
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