Entre 150 et 200 des 360 agents municipaux de Boissy-Saint-Léger ont tenu le piquet de grève devant la mairie ce mardi 14 octobre, devant la mairie, en colère contre la remise en cause d’un protocole sur l’aménagement du temps de travail établi en 2002 et qui prévoyait 23h30 de RTT.
Le protocole, qui avait été pointé du doigt par la préfecture en 2002, n’avait jamais été révisé. Le maire, Régis Charbonnier (PS), qui explique avoir pris connaissance de la situation cet été, souhaite le rendre conforme en passant à 5h50 RTT. Un objectif qui fait enrager les syndicats. “La préfecture n’a jamais insisté suite à sa propre analyse, et les choses n’ont jamais bougé. Pour nous, c’est donc un acquis et les RTT et les congés exceptionnels sont intouchables” avance Cyril Cales, le secrétaire adjoint de la section locale de la Fsu.
“Je risquerais tôt ou tard de me faire épingler par la Chambre régionale des comptes. J’ai proposé aux agents d’assouplir leur organisation horaire pour qu’ils puissent continuer à bénéficier de ces journées, en réduisant leur pause déjeuner par exemple”, oppose le maire. “Ce qui revient à diminuer notre salaire” estime une déléguée Fsu.
Plusieurs services étaient fermés ce mardi, comme l’accueil des enfants avant et après l’école et les services généraux, d’autres partiellement tenus. Une délégation a été reçue en mairie et une commission de travail devrait plancher sur une solution. Les manifestants ont reçu le soutien des élus de l’opposition Moncef Jendoubi, Christophe Fogel et Jean-Pierre Girault. Moncef Jendoubi a promis de réclamer un conseil municipal extraordinaire pour trancher cette question. Les syndicats envisagent pour leur part de renouveler la grève une journée par mois.
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