Sylvia Pinel, ministre du Logement et de l’égalité des territoires, a répondu ce mardi 8 juillet au sénateur-maire UMP de Saint-Maurice Christian Cambon à propos des conditions d’expropriations dans la ZAC Ivry Confluence.
Ce projet qui s’emploie à métamorphoser 145 hectares en bordure de Seine suscite à la fois l’enthousiasme et l’inquiétude d’habitants expropriables. Le sénateur avait déposé fin juin une question qui avait suscité a polémique avec le maire PCF d’Ivry-sur-Seine, Pierre Gosnat. Voir la question et la réaction du maire d’Ivry. Ce mardi 8 juillet, le sénateur a interpellé Sylvia Pinel, lors d’une séance de questions orales au gouvernement, et en présence du collectif Ivry sans toit.
“(…) Le bien-fondé de cette entreprise n’est pas discutable, quoique l’on puisse s’interroger sur son gigantisme, mais peut-on, en 2014, conduire des opérations selon des méthodes peu respectueuses des habitants ? Ceux-ci sont mal informés et des indemnisations extrêmement faibles leur sont proposées : 2 000 euros par mètre carré alors que les prix du marché oscillent entre 4 000 et 5 000 euros. Une délégation d’habitants, venue assister à nos débats, attend des réponses“,a posé l’élu.
“Le projet a fait l’objet d’un effort particulier de communication sur ses aspects de programmation et de relogement. Le gouvernement a été très attentif à l’information des habitants. La mairie d’Ivry et l’aménageur s’attachent au relogement des habitants, grâce à une maîtrise d’ouvrage urbaine et sociale. Quatorze propriétaires occupants ont déjà réinvesti dans des logements neufs et huit dossiers sont en cours d’instruction. Les expropriations sont phasées afin que les locataires puissent bénéficier des nouveaux projets immobiliers. Vous le voyez, tout est fait pour répondre aux préoccupations légitimes des habitants”, a répondu la ministre.
“Je ne puis que confirmer la différence entre ce que vos services vous ont dit et la réalité du terrain : les gens n’ont pas accès aux informations. Il serait bon que le préfet rappelle précisément les règles d’information à l’aménageur. Vous n’avez pas évoqué le problème de l’indemnisation ; il ne s’agit pas de contestataires mais de propriétaires modestes, j’y insiste“, a réagi Christian Cambon.
On en revient à la même chose, les élus perdent tout repère par rapport aux citoyens normaux.
Ils se sentent au-dessus de tout, et se sentent investis d’une mission civique qui n’a d’intérêt que le renfoulage de leur portefeuille
C’est le paradoxe à Arcueil. Les élus font tout pour limiter l’utilisation de la voiture en ville, les nouvelles constructions comportent moins de places de parking que d’appartements, et dans le même temps, on va raser une boulangerie, une épicerie pour laisser place à un rond point ! le boulanger n’ a pas eu de solution de relogement, l’épicier oui mais trop loin du quartier !
on rêve… en attendant, la SADEV soigne bien son personnel et surtout ses directeurs licenciés! Et surtout dans la rue habite une adjointe, vice-présidente de l’agglo qui habite un ensemble immobilier de la ville (400 € de loyer). Cet ensemble immobilier était un ancien commerce ! qu’attends-t-on pour enfin donner ce local à des commerçants qui le méritent !!!!!
la SADEV et les Maires ont tous les droits sur nos vies.
On trime des années pour ce payer notre bien ou notre commerce, et un jour, un maire, sous prétexte du progrès rase tout.
Tout ça, pour une route, un parking, un immeuble de bureaux.
Si on veut faire de la place, faisons des parkings en souterrain, faisons des routes souterraines, sous nos villes, comme ailleurs dans le monde.
Supprimons les cimetière, on gagnera aussi beaucoup de place.
Supprimons les gares, là aussi, il y a du terrain.
À Arcueil, le boulanger pâtissier, situé 73 avenue Jean Jaurès, risque d’être expulsé de son commerce (lequel sera détruit pour faire place à un rond point !) sans indemnité de la part de la SADEV, propriétaire des murs… dans ce genre d’affaires, les petites gens sont toujours perdantes.. c’est le pot de terre contre le pot de fer.
Une pétition est mise en place, venez la signer dans la boutique !
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