Logée depuis 2010 dans un ancien corps de ferme attenant au parc de Chevilly-Larue, l’association de la ferme du Saut-du-loup fait de la pédagogie, de l’écologie et de l”insertion sociale en menant des projets fermiers avec différents publics fragilisés. Poulailler bio, ruches, vigne, décoration… Ici, chaque étape se construit au gré des initiatives des usagers.
L’an passé, des stagiaires bénéficiaires du RSA, envoyés par l’AEF 94 (l’accueil emploi de L’Haÿ et Chevilly) ont ainsi construit un four à pain tandis que des personnes handicapées ont réalisé des plants naturels. “Les groupes viennent avec leurs idées, ensuite, nous voyons comment faire pour les mettre en oeuvre“, explique Géraldine, animatrice. La ferme compte également des clapiers, des ruches, et même des vignes: 240 pieds de Chardonnay blanc.
“Nous recevons des personnes avec des vies fracassées”
“Se retrouver dans la nature crée une rupture. Nous recevons des personnes avec des vies fracassées qui ont des blessures profondes. En milieu urbain, ils ont leurs codes. Ici, ils peuvent réinventer leur histoire. Cet espace permet de créer du lien entre les personnes, les valoriser, les aider à reprendre confiance en eux, motive Olivier Azéma, directeur de l’association. Toutes les installations ont aussi une visée pédagogique et permettent de sensibiliser à l’environnement.”
Un poulailler bio avec la Maison Relais de Chevilly
Depuis trois ans, l’association travaille également avec des patients de la Maison Relais de Chevilly-Larue qui accueille notamment des personnes souffrant de schizophrénie. Chaque mardi et vendredi matin, quatre à sept patients du centre, en fonction des disponibilités de chacun et sur la base du volontariat, viennent réaliser des petits projets de jardinage et de construction. C’est avec eux qu’est née fin 2013 l’idée de créer un poulailler 100% bio.
D’ici quelques semaines, tout sera prêt pour accueillir poules et coq, et ce vendredi 18 avril, c’est atelier peinture. “Nous utilisons un mélange de farine, d’huile de lin, et de pigments. Pour la construction nous utilisons du bois et des matériaux récupérés dans les centres commerciaux, par des dons, ou même dans la rue.” explique Géraldine.
“Ici, je peux venir créer et assembler en toute liberté“, témoigne Christophe, l’un des résidents de la Maison Relais. Ce musicien est un inconditionnel de la ferme et compte désormais parmi les 300 adhérents de l’association, ce qui lui permet de venir tous les jours, en dehors de ses répétitions.
Depuis septembre 2013, la ferme a acquis le titre de “Centre social”. Prochaine étape: la qualification en “Espace dynamique d’insertion”.
Contact de la ferme : lafermedusautduloup@hotmail.com
« Centre social ». Prochaine étape: la qualification en « Espace dynamique d’insertion ».
Encore faut-il qu’il y est des tuteurs confirmés, tout es de l’a peu près. Il n’y a aucun professionnalisme.
Comment peut-on accepter cela. Grave très grave, que les organismes sociaux fassent leur boulot correctement au lieu d’accepter de se faire graisser la patte.
Un manque de tac et de respect font que le nombre d’adhérents s’amoindri. Beaucoup de promesses, peu d’écoute. Et certaines personnes ce sont vues remerciées d’une manière très incorrecte.
A présent le fric pourri tout, ils veulent des subventions. Mais il faut aller faire un tour car lors des “Fêtes” ce qu’ils vendent est très cher et de plus vous ne pouvez pas le manger car pas bon.
Bonjour,
Dommage certains adhérents émettent des suggestions qui ne sont pas écoutées, alors ils partent en ayant avec le coeur fait un super travail, que même des salariés ne ferait pas, ils ont patientés et ont lancés l’éponge. Inutile de regretter c’est trop tard, ils ont retrouver un lieu associatif qui là ils vont pouvoir faire grandir leurs idées.
La ferme du Saut du Loup est en effet un lieu d’accueil de grande qualité, j’apporte un rectificatif à votre article, les personnes qui vivent à la maison relais de Chevilly Larue ne sont pas des patients mais des citoyens ordinaires qui vivent dans un dispositif de logement accompagné. Certains souffrent en effet de troubles psychiatriques graves et trouvent dans ce lieu un espace d’épanouissement et de liberté
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