Y-a-t-il un rapport de cause à effet entre la création il y a quelques semaines de l’UPF (Union populaire de Fresnes) qui vise à rassembler la droite fresnoise,
dont la division aux élections municipales de mars 2014 a coûté une victoire qui était à portée de scrutin, et le départ de Frédérique Pradier, l’une des deux têtes de liste de droite qui siège dans l’opposition, de la vice-présidence d’une commission municipale et du Conseil d’administration de la Semaf (société d’économie mixte d’aménagement de Fresnes)?
La sympathisante UDI qui a récolté 37% des suffrages sur son nom au second tour des municipales motive son départ par une impossibilité à infléchir la politique de la majorité et le refus de servir de caution politique. “Soucieux du bien de notre commune, nous nous sommes inscrits, avec les élus de mon groupe, dans une logique d’opposition constructive basée sur le dialogue et la proposition. Dans cet esprit, j’avais tenu à participer activement à la commission municipale «Ressources» qui traite des questions d’habitat, d’urbanisme et de finances et obtenu la vice-présidence de cette instance lors d’un vote du Conseil municipal. Pour les mêmes raisons, j’ai voulu siéger au Conseil d’administration de la SEMAF. Hélas, dans ces deux assemblées et malgré nos efforts répétés, je constate qu’il est difficile d’infléchir la politique de densification urbaine de la ville tant décriée par les Fresnoises et les Fresnois. Face à l’absence d’écoute et afin de ne pas servir de caution politique, j’ai donc décidé de démissionner de ces deux vice-présidences de façade. Je souhaite en effet reprendre ma totale liberté de parole et jouer, pleinement, sans contrainte d’aucune sorte, mon rôle de conseillère municipale d’opposition”, détaille l’élue.
De quoi réjouir Dominique de la Mensbruge, co-fondateur de l’UPF, qui refusait il y a peu toute idée de rabibochage avec Frédérique Pradier considérée comme une “alliée objective de Jean-Jacques Bridey“. “C’est un très bon signal“, commente ce dernier, indiquant que la dialogue est en cours avec l’ex-tête de liste de “Fresnes, notre ville, votre futur” concernant la préparation des élections départementales 2015.
A noter également, selon les informations du blog citoyen Fresnes 2020, qu’au sein de l’équipe de Frédérique Pradier, deux branches ont germé depuis les élections, donnant lieu à deux associations distincte. La première, Fresnes, notre ville, votre futur, menée par Frédérique Pradier, la seconde, Pour Fresnes, menée par son ex-colistier Xavier De Ryck.
L’opposition s’organise de façon constructive à Fresnes! Il est bon de voir enfin une cohésion, un mouvement de fond pour ériger en force de proposition unie et puissante.
Le choix de Frédérique Pradier de ne pas servir de caution politique à la majorité actuelle de Fresnes semble également être le signe attendu par l’UPF pour un rapprochement après les longs mois d’échanges qui ont suivi les municipales. Les Fresnois ne peuvent que s’en réjouir. Moi le premier 😉
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