Mouvement social | | 18/06/2014
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Grève de la faim à l’hôpital Paul Guiraud

Grève de la faim à l’hôpital Paul Guiraud

Greve de la faim Paul GuiraudAlors que se poursuit à l’hôpital psychiatrique Paul Guiraud une grève entamée lundi 2 juin pour protester contre une diminution des journées de travail en contrepartie d’une réduction des RTT, la mobilisation est rentrée dans une nouvelle phase avec une grève de la faim d’un des agents hospitaliers, Ronan Roulon, qui indique ne plus s’alimenter et ne boire que de l’eau depuis ce dimanche 15 juin 20 heures,

et a installé son lit devant les bureaux de la direction.

Manif et réception au ministère

Manifestation paul Guiraud
Ce mardi 17 juin, une délégation des personnels a été reçue au ministère par la DGOS (direction générale de l’offre de soin) et l’ARS (Agence régionale de Santé) pour exposer ses positions tandis qu’une manifestation se tenait à l’extérieur. “Les personnes rencontrées au ministère nous ont indiqué qu’elles étaient préoccupées par la situation”, commente Joël Volson, délégué syndical Sud Santé.

Courriers d’élus

Après la sénatrice PCF Laurence Cohen,  le maire UMP de Villejuif, Franck Le Bohellec, a également écrit ce lundi 16 juin à la ministre de la Santé Marisol Touraine pour solliciter sa médiation et déplorer “que les solutions tardent à être apportées“, “estimant que la situation se dégrade et risque de mettre la ville de Villejuif au centre d’un désordre qui semble pouvoir s’opérer avec la participation d’autres établissements de la région.

Entre 13 et 15% de grévistes

D’après les derniers chiffres de la direction de l’établissement, le taux de participation à la grève était de 13,5 % mercredi 11 juin,  13 % le jeudi 12 juin et 15% le vendredi 13 juin dernier.

Une expertise sociale externe à venir

En parallèle, un CHSCT (Comité hygiène, de sécurité et des conditions de travail) qui s’est tenu le 12 juin a ordonné une expertise sociale externe pour « analyser l’organisation du travail existante et les conséquences prévisibles du projet (…), aider le CHSCT à préciser et comprendre les conséquences de ces évolutions (…) et aider le CHSCT à formuler des propositions de mesures alternatives, amélioratives et préventives en lien avec ce projet. »  Une enquête dont l’attente des conclusions a valeur suspensive sur la mise en place de la nouvelle organisation horaire prévue pour le mois d’août mais qui doit être en principe effectuée dans les 30 jours, étendue à 45 jours maximum.

Voir article précédent sur la situation.

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